À cause de la nuit

roman de James Ellroy (1984)

À cause de la nuit
Auteur James Ellroy
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Roman policier
Version originale
Langue Anglais américain
Titre Because the Night
Éditeur The Mysterious Press
Lieu de parution New York
Date de parution 1984
Version française
Traducteur Claude Mussou
Éditeur Rivages
Collection Rivages/Noir no 31
Lieu de parution Paris
Date de parution 1987
Nombre de pages 333
ISBN 2-86930-088-3
Chronologie
Série Lloyd Hopkins

À cause de la nuit (titre original : Because the Night) est un roman policier américain écrit par James Ellroy et publiée en 1984. La traduction française est parue en 1987.

Il s'agit du deuxième roman de la Trilogie Lloyd Hopkins. Il est précédé de Lune sanglante et suivi par La Colline aux suicidés.

Résumé modifier

Après l'affaire Verplanck, le sergent Lloyd Hopkins du L.A.P.D. voit sa carrière mise à l'arrêt. Lui et Dutch Peltz ne doivent plus compter sur une promotion. La femme de Hopkins a demandé le divorce et il ne parle plus à ses filles que par téléphone.

Peltz l'envoie enquêter discrètement sur la disparition d'un autre agent du L.A.P.D. : Jack Herzog. Au même moment, un magasin d'alcool est braqué et trois personnes sont exécutées. Hopkins ne va pas tarder à faire le lien entre les deux affaires et à se mesurer à un adversaire dangereux, surnommé le voyageur de la nuit.

Commentaire modifier

À cause de la nuit reprend le même procédé narratif que pour Lune sanglante : le lecteur suit en parallèle l'enquêteur et le tueur, les chapitres alternant les deux points de vue.

Le style est également le même que pour le roman précédent, Ellroy n'est pas encore aussi incisif que dans le Quatuor de Los Angeles, mais on trouve déjà ses obsessions d'auteur : les femmes, la folie, les blessures de l'enfance, la pornographie, le sexe et la quête de la rédemption. Ce roman suit les mêmes procédés que son prédécesseur. Toutefois, l'histoire est plus tendue et le face-à-face entre Hopkins et le voyageur de la nuit atteint une réelle force grâce à la faculté d'Ellroy de faire monter la tension au fil des pages.