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École spéciale de mécanique et d'électricité

école d'ingénieurs privé française

L'École spéciale de mécanique et d'électricité est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[1].

ESME
Histoire
Fondation
Statut
Type
École d'ingénieurs (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Régime linguistique
Fondateur
Président
Marc Sellam
Directeur
Véronique Bonnet
Devise
Innovative Engineering
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
1 200 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Budget
12,7 millions d’euros ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Localisation

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Il s'agit d'un établissement d'enseignement supérieur privé reconnu par l’État[2] qui délivre des formations dans les domaines du génie électrique, de l'électronique, des télécommunications et de l'informatique[3].

Elle est membre de la conférence des grandes écoles (CGE)[4], l'union des grandes écoles indépendantes (UGEI)[5] et appartient au groupe IONIS.

Historique

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L'École spéciale de mécanique et d'électricité est créée par Joachim Sudria en 1905[6]comme école préparatoire au concours d'entrée à Supélec[7]. Après la Première Guerre mondiale et les années suivantes (1920 - 1935), l'école renaît et en 1936 la Commission des titres d'ingénieur (CTI) habilite l'école à délivrer le « diplôme d'ingénieur mécanicien-électricien de l'ESME-Sudria »[8],[9].

En 1925, un nouveau site est inauguré au 161, rue de Sèvres à Paris[10],[11], dans des bâtiments aujourd'hui détruits au profit des services d'urologie de l'hôpital Necker-Enfants malades[réf. nécessaire]. Elle déménage ensuite au 4 rue Blaise-Desgoffe (Paris 6e)[12], qui resteront les locaux de l'école jusqu'en 2004, ces locaux étant complétés par des annexes qui se succédèrent à Paris rue Campagne-Première, 97 rue du Cherche-Midi, 19 rue Mayet puis à Ivry-sur-Seine à partir de 1991[13].


Enseignement

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D'après la CTI l'intitulé du diplôme, en 2018, est le suivant[14] :

Intitulé du diplôme d'ingénieur Type Accréditation Label
Ingénieur diplômé de l'École spéciale de mécanique et d'électricité Formation initiale sous statut d'étudiant Maximale EUR-ACE
Formation initiale sous statut d'apprenti

Fondation ESME Sudria

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Fondée en 2011 par Alstom, Engie Ineo, Eiffage, Technip et l'association des ingénieurs ESME Sudria[15], sous l'égide de la Fondation de France, elle a pour mission de favoriser la diversité sociale des étudiants. Concrètement, cela se traduit par l'attribution de bourses d'études[16],[17].

Anciens élèves

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Voir la catégorie : Élève de l'École spéciale de mécanique et d'électricité.

L'association des anciens élèves est dénommée « Association des ingénieurs ESME-Sudria ». Elle accueille, en plus des anciens élèves (titulaires du diplôme d'ingénieur), les actuels élèves de la formation ainsi que les diplômés et étudiants de doctorat et de master. Parmi eux :

Liste des directeurs de l'ESME Sudria

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  • 1905-1950 : Joachim Sudria
  • 1950-1980 : Pierre Doceul
  • 1980-2003 : Jean Doceul
  • 2003-2011 : Hervé Laborne
  • 2011-2014 : Roger Ceschi
  • 2014-2015 : Éric Simon
  • 2015- : Véronique Bonnet

Liens externes

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Notes et références

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  1. ↑ Plus-de-200-ecoles-francaises-ingenieurs-accreditees-en-2023
  2. ↑ « Décision n° 2013/11 -04 relative à l’habilitation de l’École spéciale de mécanique et d’électricité (ESME-SUDRIA) à délivrer un titre d’ingénieur diplômé »,
  3. ↑ « Diplôme d'ingénieur de l'École spéciale de mécanique et d'électricité », sur www.onisep.fr (consulté le )
  4. ↑ « Conférence des Grandes Écoles : ESME-Sudria »
  5. ↑ « UGEI | Union des grandes écoles indépendantes », sur UGEI (consulté le )
  6. ↑ François Caron, « L'embellie parisienne à la Belle Époque : l'invention d'un modèle de consommation », Vingtième Siècle. Revue d'histoire no 47, juillet-septembre 1995, p. 53 Persée (texte intégral en ligne)
  7. ↑ André Grelon, « Les origines et le développement des écoles d’électricité Breguet, Charliat, Sudria et Violet avant la seconde guerre mondiale », Bulletin d'histoire de l'électricité, vol. 11, no 1,‎ , p. 121–143 (DOI 10.3406/helec.1988.1058, lire en ligne, consulté le )
  8. ↑ « RNCP14279 - Titre ingénieur - Ingénieur diplômé de l'ESME Sudria », sur France compétences (consulté le )
  9. ↑ « Liste des écoles habilitées à délivrer le titre d'ingénieur diplômé établie par la commission des titres d'ingénieur (application de l'article 11 de la loi du 10 juillet 1934) » (consulté le )
  10. ↑ Société mathématique de France, Comptes rendus des séances, (lire en ligne)
  11. ↑ France État-major de l'armée de l'air Auteur du texte, Instruction fixant l'organisation et le fonctionnement des pelotons préparatoires aux pelotons d'officiers de réserve, (lire en ligne)
  12. ↑ admin-ionismag, « Les enjeux RSE au cœur de la formation des ingénieurs ESME Sudria », sur IONIS MAG, (consulté le )
  13. ↑ Décision n°2019/03-06relatif à l’accréditation de l'École spéciale de mécanique et d'électricité (ESME-SUDRIA) pour délivrer le titre d’ingénieur
  14. ↑ Avis CTI
  15. ↑ Naissance de la Fondation ESME Sudria, sous l'égide de la Fondation de France
  16. ↑ L’ESME Sudria crée sa fondation
  17. ↑ ESME-Sudria Foundation - Foundation ESME Sudria Scholarships
  18. ↑ Maryse Barbance, Histoire de l'EPF, février 2006, [lire en ligne] puis de l'Institut d'électrotechnique de Grenoble en 1922
  19. ↑ Jamel El Hamri, Malek Bennabi : une vie au service d'une pensée, Ed. Al-Bouraq, Paris, 2016, p. 41
  20. ↑ « BAUDRY Jacques, Michel, Régis, Francis [dit Marchand] - Maitron », sur fusilles-40-44.maitron.fr (consulté le )
  21. ↑ Kira Mitrofanoff, « Ces empires qui se sont créés dans l'éducation privée », sur Challenges, (consulté le )
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