Édouard Mascart

boxeur français

Édouard Mascart
Image illustrative de l’article Édouard Mascart
Édouard Mascart en 1923.
Fiche d’identité
Surnom « La Mitrailleuse »
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance
Valenciennes
Décès (à 73 ans)
Valenciennes
Taille 1,60 m (5 3)
Catégorie Poids plumes
Palmarès
  Professionnel
Combats 86
Victoires 46
Victoires par KO 20
Défaites 30
Matchs nuls 10

Édouard Mascart est un boxeur français né le à Valenciennes où il est mort le [1].

Biographie modifier

Un homme frappant dans un sac de boxe
Édouard Mascart tape dans un sac à l'entraînement en 1927.

Édouard Mascart devient professionnel en 1920 alors qu'il travaille à l'usine Escaut-et-Meuse[2],[3]. Après avoir disputé ses premiers combats professionnels en Belgique, sa victoire contre l'ancien champion d'Europe Arthur Wyns à Bruxelles lui construit une réputation[3]. Mascart enchaîne les succès contre Robert Dastillon, Billy Matthews ou encore Robert Sirvain[3]. Il est proclamé champion de France et d'Europe des poids plumes après sa victoire contre Henry Hébrans[3], en remplacement d'Eugène Criqui, devenu champion du monde[2],[4],[5]. Dès sa première défense, il est détrôné par Charles Ledoux en 1924[2]. Cette année-là, il affronte deux fois André Routis (une défaite par disqualification et un nul) et prend sa revanche contre Ledoux[2],[6],[7].

Mascart part aux États-Unis et au Canada dans l'espoir de disputer le championnat du monde. Il y remporte quatre victoires pour cinq défaites d' à . Entre-temps, en juin, ne pouvant affronter Kid Kaplan à New York (il s'est fracturé la main lors de sa précédente victoire), l'organisateur le fait arrêter et il doit verser une caution de 1 500 dollars pour être libéré[8]. Mascart rentre en France se marier et repart aux États-Unis avec sa femme. Dans de grandes soirées de boxe parisiennes, Mascart est battu par le Panaméen Panama Al Brown puis le champion anglais Johnny Cuthbert en 1927[9]. En 1930, il est mis knockout par Aimé Raphaël pour le compte du championnat de France des légers[2]. Il se retire des rings et ouvre un café à Anzin nommé le Boxing-Bar[2].

Notes et références modifier

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a b c d e et f André Fourny, Dictionnaire de la boxe, Place des éditeurs, , 582 p. (ISBN 9782262079116).
  3. a b c et d « L'Anzinois Edouard Mascart que l'on avait surnommé « la mitrailleuse » dans les milieux de la boxe », Le Réveil du Nord,‎ (lire en ligne).
  4. « Criqui, toujours blessé, n'a pu relever dans les délais imposés le défi de Mascart », L'Auto,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  5. Philippe Doré, « Revue de fin d'année. II. — La Boxe », Revue française politique et littéraire,‎ , p. 23 (lire en ligne).
  6. « Comment Mascart a battu Ledoux aux points », Le Petit Journal, no 22588,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  7. « Mascart bat Ledoux aux points », L'Auto, no 8740,‎ , p. 1-4 (lire en ligne).
  8. A. Dethès, « L'arrestation de Mascart à New-York », L'Auto, no 8975,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  9. Gaston Vidal, « Le français Edouard Mascart rencontre ce soir au Vélodrome d'Hiver le champion anglais Cuthbert », Paris-soir, no 1478,‎ , p. 4 (lire en ligne).

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