Édouard Tétreau
Édouard Tétreau, né le est conseiller de dirigeants d’entreprises, chroniqueur et essayiste français. Il est le fondateur de Mediafin (novembre 2004) et de l'association Les Ponts Neufs, créée en septembre 2021[réf. nécessaire].
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Formation et carrière
modifierIl étudie au lycée Saint-Louis-de-Gonzague à Paris, avant d'intégrer HEC Paris, dont il sort diplômé en 1992[1]. Le , il épouse Alexandra Pelier. Ils ont trois enfants : Joséphine, Marguerite et Mazarine[1].
Après une douzaine d'années dans l'industrie des médias et de la finance, il fonde en 2004 Mediafin, société de conseil en stratégie[réf. souhaitée]. Il est également administrateur de la Maison française à l'université Columbia[réf. nécessaire] et a été enseignant à HEC Paris, pour le cours « Managing in Times of Financial Crises »[2].
Il est membre de la promotion 2013 des « Young Leaders » de la France China Foundation[3].
Prises de position
modifierLe , il publie, comme analyste financier au Crédit lyonnais, un article sur l'imminence d'une bulle internet et d’un krach[4]. En , il publie une note sur Vivendi Universal, qui contribuera au départ de son PDG Jean-Marie Messier[5][pas clair].
Autour de la sortie de son premier livre, Analyste au cœur de la folie financière publié en 2005, il s'exprime sur les dérives du système financier et de ses acteurs les plus adeptes du court-terme, les « investisseurs zappeurs »[réf. nécessaire].
En 2006, s'exprimant devant la commission des Finances du Sénat, il souligne la nécessité pour l'économie et la société françaises de se préparer à un arrêt brutal de la période de « surabondance financière » qui semblait alors prévaloir, la correction lui paraissant « inévitable »[6].
À cette période, du fait de l'aggravation de la crise européenne, la quasi-totalité de ses chroniques pour Le Monde, Le Figaro, Les Échos, ou ses interventions publiques au Parlement français[7], en Chine[8], ou à New York[9], contiennent un appel à faire d'urgence les États-Unis d'Europe.
Devenu chroniqueur pour Les Échos, il continue de promouvoir une politique économique, diplomatique et de défense unifiée en Europe[10]. Il le fait avec le European Council on Foreign Relations, dont il prend la direction à Paris jusqu’à . À ce poste, il dit constater l’impuissance de la Commission européenne à mettre en œuvre un vrai plan de relance de l’Europe[11].
À l'automne 2014, il présente au Conseil pontifical de la culture une note dans laquelle il propose une initiative du pape François à New York, face aux risques de déshumanisation rapide de nos sociétés, du fait de la financiarisation excessive et de la numérisation rapide de l'économie mondiale. Cette note, intitulée « L’espèce humaine survivra-t-elle à l’économie du XXIe siècle ? », a été traduite en douze langues sur le site du Parvis des gentils[12].
Il soutient Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle française de 2017[13], contribuant notamment aux questions de défense[14] et aux relations avec le monde catholique de son programme[15],[16]. Il publie en 2022 un article où il analyse le phénomène de la « grande démission » (en anglais : The Great Resignation), cette sorte d’abattement collectif qui touche selon lui tous les pays du monde occidental, et tous les secteurs de nos économies, y compris les métiers essentiels de l’éducation nationale, de la police et des hôpitaux qui peinent à recruter[17].
Prix
modifier- Prix des lecteurs du livre d'économie 2005 pour son livre Analyste : au cœur de la folie financière[18].
Publications
modifier- Analyste : au cœur de la folie financière, Paris, éditions Grasset et Fasquelle, , 277 p. (ISBN 978-2-246-67661-4).
- 20.000 milliards de dollars, Paris, éditions Grasset et Fasquelle, , 275 p. (ISBN 978-2-246-74111-4).
- Quand le dollar nous tue, Paris, éditions Grasset et Fasquelle, , 123 p. (ISBN 978-2-246-78613-9).
- 《二十万亿美元:强大美国的背后》出中文版, Pékin, CHINA Citic Press, .
- Au-delà du mur de l'argent, Paris, éditions Stock, , 193 p. (ISBN 978-2-234-07736-2).
- Les états généraux en 2022, éditions de l'Observatoire, 2020.
Références
modifier- « Edouard Tétreau », sur Whos's Who in France
- « dfltweb1.onamae.com – このドメインはお名前.comで取得されています。 », sur etatsunisdeurope.com (consulté le )
- « THE YOUNG LEADERS - France China Foundation », sur francechinafoundation.org (consulté le )
- « Prenez vos e-profits avant un éventuel e-krach », Le Monde, 24 mars 2005.
- « Magazine Digital - L'Obs », sur hebdo.nouvelobs.com (consulté le ).
- « Commission des finances : compte rendu de la semaine du 8 mai 2006 », sur www.senat.fr (consulté le ).
- « Assemblée nationale ~ Compte rendu de réunion de la Commission d’enquête sur les mécanismes de spéculation affectant le fonctionnement des économies », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- « Dialogue 20120506 20,000-billion-dollar debt crisis CCTV News - CNTV English », sur english.cntv.cn (consulté le ).
- « ced.org/news-events/federal-bu… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Édouard Tétreau prend les rênes du Conseil européen-ECFR - Les Échos », sur www.lesechos.fr (consulté le ).
- « Jean-Claude Juncker doit en finir avec la radinerie de l'Europe - Les Échos », sur www.lesechos.fr (consulté le ).
- « cortiledeigentili.com/template… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « 2017 : Les soutiens de Macron attendent une mise «En marche» », sur liberation.fr (consulté le ).
- « RDN en ligne -- Articles », sur www.defnat.fr (consulté le ).
- « Édouard Tétreau : « Emmanuel Macron n’est ni François Hollande ni Pierre Bergé » », sur www.famillechretienne.fr (consulté le ).
- Jérôme Cordelier, « Édouard Tétreau : "Le religieux s'invite trop dans le politique" », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- « Édouard Tétreau : « “Grande démission”, comment réveiller l’Occident endormi » », sur lefigaro.fr, .
- « Sénat [communiques de presse] - Sénat », sur www.senat.fr (consulté le )