Église Saint-Éliphe de Rampillon

église française située à Rampillon

L'église Saint-Éliphe est une église paroissiale catholique située à Rampillon, commune française du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Église Saint-Éliphe de Rampillon
Façade.
Présentation
Type
Style
gothique
Construction
ca. 1210-1250
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
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L'église, de style gothique, a été construite dans la première moitié du XIIIe siècle. Elle est située sur une butte qui domine la plaine de Brie. Elle est renommée pour son portail richement ouvragé, orné d'archivoltes montrant des personnages en robe et d'un tympan représentant le Jugement dernier, l'ensemble datant du milieu du XIIIe siècle.

L'édifice est classé au titre des monuments historiques depuis 1846[1].

Historique

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L'église, qui faisait partie de la commanderie de Rampillon de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[2], a été construite au XIIIe siècle, une tour ronde dite « tour des Templiers » est accolée à l'angle nord-ouest de l'édifice.

Saint Éliphe ou saint Élophe est un obscur saint lorrain qui a donné son nom à la commune de Soulosse-sous-Saint-Élophe dans le département des Vosges. La légende veut qu'il ait eu la tête coupée et qu'il soit allé la déposer en haut d'une colline. Sur le trumeau du portail de l'église de Rampillon, il est représenté sous la forme d'un jeune homme à la barbe soignée, en robe de diacre[3]. On ne sait pas comment son culte est arrivé en Brie.

La commanderie fut incendiée en 1432 par les Anglais, lors de la guerre de Cent Ans.

Description

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Aperçu général

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Intérieur

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Extérieur

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L'église est connue pour son architecture d'une grande simplicité et d'une grande pureté, mais aussi pour son remarquable portail représentant le Jugement dernier, ainsi qu'un très beau calendrier agricole. Traditionnellement les représentations du Jugement dernier présentent d'un côté les Élus et de l'autre les Damnés. La particularité ici est qu'il n'y a aucun Damné.

Façade occidentale

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Sur la façade principale se trouve le portail principal, sculpté en pierre calcaire blanche, réalisé vers 1250. La figure du pilier du trumeau représente Éliphe, saint patron de l'Église.

Le tympan est dédié au Jugement dernier. Au milieu, entouré d'anges, le Christ est intronisé en tant que juge du monde. Juste au-dessous, sur le linteau, les morts sortent de leurs tombes pour être jugés. Au-dessus du tympan s'arquent des archivoltes décorées de baguettes rondes, de feuillages et de figures d'anges.

Les côtés du porche présentent les statues des Douze Apôtres.

Les panneaux en relief situés au-dessous représentent les travaux des mois, tandis que les panneaux extérieurs montrent la Présentation au Temple sur la gauche et l'Adoration des Mages sur la droite.

Élévation sud

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Le tympan du portail sud représente le Couronnement de la Vierge Marie. Il est entouré de sobres archivoltes ogivales dont l'arc extérieur repose sur des corbeaux sculptés de têtes féminines.

Mobilier

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Annexes

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Bibliographie

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  • Amédée Aufauvre et Charles Fichot, Les monuments de Seine-et-Marne : description historique et archéologique et reproduction des édifices religieux, militaires et civils du département : Rampillon, Paris, , 407 p. (lire en ligne), p. 150-152
  • Judith Förstel, Société française d'archéologie, « Rampillon, église Saint-Éliphe », Congrès archéologiques de France, Paris, A. et J. Picard, vol. 174 « Monuments de Seine-et-Marne (174e session, 2008-2014, Seine-et-Marne) »,‎ , p. 349-368 (ISBN 978-2-901837-56-5)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. « Église Saint-Éliphe », notice no PA00087252, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Jean Hubert, « Les églises de Rampillon, Donnemarie et Rozay et l'ancienne frontière de Champagne », dans Nouveau recueil d'études d'archéologie et d'histoire: de la fin du monde antique au Moyen Âge, (présentation en ligne), p. 621-632
    Voir l'article Rampillon pour plus de références sur l'origine hospitalière et non pas templière de la commanderie de Rampillon.
  3. Le Calendrier de Belissor