Église Saint-Georges de Nancy

église située en Meurthe-et-Moselle, en France

Église Saint-Georges de Nancy
Image illustrative de l’article Église Saint-Georges de Nancy
Présentation
Culte catholique
Rattachement paroisse Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle de Nancy (diocèse de Nancy-Toul)
Début de la construction 1846
Fin des travaux 1851
Architecte Corrard des Essarts
Style dominant Néo-classique
Site web Paroisse Notre Dame de Bonne Nouvelle
Géographie
Pays France
Région Lorraine
Département Meurthe-et-Moselle
Commune Nancy
Coordonnées 48° 41′ 45″ nord, 6° 11′ 41″ est

Carte

L'église Saint-Georges est une église de culte catholique érigée au XIXe siècle à Nancy.

Localisation modifier

Plaque de la place André-Cajelot.

L'église est située au croisement de l'avenue du XXe-Corps et de la rue du Pont-Cézard.

Par délibération du conseil municipal de Nancy en date du , le parvis de l'église a pris le nom d'André-Cajelot, un résistant nancéien arrêté le et fusillé le [1].

Historique modifier

De style néo-classique, l'église a été bâtie en 1846[2] sur les plans de Corrard des Essarts[3], à l'initiative de l'abbé Pierre-François Poirot, curé de la cathédrale de Nancy, qui la bénit le [4], et y fut enterré en 1853[5],[6].

Les vitraux sont en partie détruits lors de la Seconde Guerre mondiale. De nouveaux, représentant saint Georges, la Vierge et sainte Catherine, sont fournis par les ateliers Benoît, de Nancy.

La toiture et les enduits des façades sont refaits entre 1979 et 1989. En 1990-1991, l'intérieur de l'édifice est entièrement réhabilité.

Éléments remarquables modifier

Orgues modifier

L'orgue date de 1861 et est attribué à Cavaillé-Coll[2]. Il est relevé en 1921 et transformé en 1930 par François Didier. Des infiltrations anciennes dans l'église l'ont rendu actuellement inutilisable. Une refonte est nécessaire.

Il est doté de 13 jeux.

Statuaire et tableaux modifier

L'église Saint-Georges conserve des œuvres d'époques diverses. Parmi les plus anciennes se trouvent le maître-autel du XVIIIe siècle offert par le comte de Ludre ou encore la cuve des fonts baptismaux qui provient de l'ancienne collégiale Saint-Georges.

Les statues du XIXe siècle sont représentatives des grands statuaires nancéiens : un Saint Georges terrassant le dragon par Nicolas Lépy (1785-1869) ou une Sainte Anne, datée de 1888, par Arthur Pierron (1840-1906).

Personnalités liées à l'édifice modifier

Références modifier

  1. Frédéric Stévenot, « CAJELOT André, Pierre », sur Les Fusillés.
  2. a et b Christian Lutz et René Depoutot, Orgues de Lorraine : Meurthe-et-Moselle, Metz, Association d'étude pour la coordination des activités régionales musicales et Serpenoise, , 486 p. (ISBN 2-87692-064-6), p. 266.
  3. « À l'église Saint-Georges », L'Immeuble et la Construction dans l'Est, vol. 25, no 18,‎ , p. 138–139 (lire en ligne).
  4. Allocution de M. le curé de la cathédrale (Poirot), pour annoncer la prochaine bénédiction de la nouvelle église du faubourg Saint-Georges, 12 octobre 1851, Nancy, Vagner, , 4 p..
  5. Abbé Pierre-François Claude, Oraison funèbre de M. Poirot, curé de la cathédrale, prononcée le 10 novembre 1853, à l'église Saint-Georges, de Nancy, Nancy, Vagner, , 16 p. (lire en ligne).
  6. Nicolas Macquin, Vie de M. l'abbé Poirot, vicaire général, archiprêtre, curé de la cathédrale de Nancy, fondateur de l'église du faubourg Saint-Georges, Nancy, Vagner, , 36 p. (lire en ligne).