Église Saint-Jean-Baptiste de Braye-sous-Faye

église à Braye-sous-Faye (Indre-et-Loire)

Église Saint-Jean-Baptiste
Image illustrative de l’article Église Saint-Jean-Baptiste de Braye-sous-Faye
Vue générale.
Présentation
Type église paroissiale
Rattachement diocèse de Tours
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1926, portail)[1]
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Commune Braye-sous-Faye
Coordonnées 46° 59′ 30″ nord, 0° 20′ 50″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Jean-Baptiste de Braye-sous-Faye
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
(Voir situation sur carte : Centre-Val de Loire)
Église Saint-Jean-Baptiste de Braye-sous-Faye
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
(Voir situation sur carte : Indre-et-Loire)
Église Saint-Jean-Baptiste de Braye-sous-Faye

L'église Saint-Jean-Baptiste de Braye-sous-Faye est une église paroissiale affectée au culte catholique dans la commune française de Braye-sous-Faye, dans le département d'Indre-et-Loire.

Cette église du XIIe siècle est fortement remaniée au XVIIIe siècle puis en 1924. Son portail, ses deux cloches et un tableau conservé dans sa nef sont des monuments historiques.

Localisation modifier

L'église est située dans le centre du bourg de Braye-Sous-Faye, au nord de la rue principale qui le traverse d'ouest en est. L'église observe cette même orientation.

Histoire modifier

Bray-sous-Faye est cité comme chef-lieu d'une viguerie au Xe siècle[2]. L'église date du XIIe siècle mais elle est fortement remaniée à deux reprises, au XVIIIe siècle puis en 1924[3].

Le portail de l'église est inscrit comme monument historique en 1926[1].

Description modifier

Architecture modifier

Portail.

L'église se compose d'une nef à deux travées[4], flanquée d'une chapelle sur chacun de ses flancs nord et sud et prolongée par un chœur terminé par un chevet plat[3]. Au sud du chœur, une salle voûtée supporte le clocher[4].

Le portail ouvert dans le pignon de la nef est en plein cintre, surmonté de trois arcs dont le plus externe a été refait en arc brisé. Ces arc retombent sur des chapiteaux décorés d'animaux fantastiques, eux-mêmes supportés par des colonnettes[3]. Les deux travées de la nef et la première travée du chœur sont couvertes d'une fausse voûte en plâtre montée en 1924 sur laquelle est dessiné un appareil de pierre de taille. Cette travée du chœur est une reconstruction, plus large que le chœur d'origine[3]. Hormis le portail, toutes les ouvertures qui éclairent l'église sont des reprises du XVIIIe siècle[3].

Le clocher du XIIe siècle, sur plan carré, repose sur une salle voûtée en croisée d'ogives. Son beffroi est percé de baies d'aspect différent selon les faces à la suite d'une reprise du XVIIIe siècle[4]. Il se termine par une flèche octogonale[3].

Une crypte d'architecture romane, qui fut celle de la famille de Richelieu[1], est creusée sous le chœur, une plus petite sous la chapelle septentrionale[3].

Mobilier et décor modifier

Une cloche du XVe siècle[5] et une autre, nommée Marie-Barbe et bénie en 1756 à la mémoire de Richelieu[6], sont classées comme monuments historiques au titre d'objets.

Il en est de même d'une toile du deuxième quart du XVIIe siècle représentant l'Agonie dans le Jardin des Oliviers[7].

Notes et références modifier

  1. a b et c Notice no PA00097601, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Ranjard 1949, p. 219.
  3. a b c d e f et g Ranjard 1949, p. 220.
  4. a b et c Couderc 1987, p. 205.
  5. Notice no PM37000079, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  6. Notice no PM37000078, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  7. Notice no PA00097601, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

Pour en savoir plus modifier

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Bibliographie modifier

  • Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, , 967 p. (ISBN 2-85443-136-7).
  • Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 3e éd., 733 p. (ISBN 2-85554-017-8).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier