Église Saint-Roch (Barranquilla)
Pour les articles homonymes, voir Église Saint-Roch.
| Église Saint-Roch | |||
| |||
| Présentation | |||
|---|---|---|---|
| Nom local | Iglesia de San Roque | ||
| Culte | Catholique romain | ||
| Rattachement | Archidiocèse de Barranquilla | ||
| Début de la construction | |||
| Style dominant | Néogothique | ||
| Protection | Monument national (1996) | ||
| Géographie | |||
| Pays |  Colombie |
||
| Département | Atlántico | ||
| Municipalité | Barranquilla | ||
| Coordonnées | 10° 58′ 31″ nord, 74° 46′ 41″ ouest | ||
| Géolocalisation sur la carte : Barranquilla
Géolocalisation sur la carte : Colombie
| |||
modifier  |
|||
L'église Saint-Roch, ou temple de Saint-Roch, est une église néogothique de culte catholique romain située dans le quartier San Roque, à Barranquilla en Colombie.
Localisation et dimensions modifier
L'église se situe au nord de la Colombie dans la ville de Barranquilla, dans le quartier de Saint-Roch (en espagnol : barrio San Roque).
Histoire modifier
Précédents modifier
En 1849, Barranquilla, qui compte alors environ 5 600 habitants, est touchée par une épidémie de choléra. Les cadavres jonchant les rues, un groupe de philanthropes décide de créer la Société de secours de Barranquilla (en espagnol : Sociedad de Socorro de Barranquilla) afin de résoudre humanitairement la situation[1]. Dans un même temps, de nombreux habitants, désespérés, décident d'effectuer un pèlerinage vers la résidence de la famille Blanco (située entre la carrera Progreso et la calle 31) qui détient une image de Roch de Montpellier. En procession, ils promettent d'ériger un temple en l'honneur du Saint si ce dernier répond à leurs prières de demande de protection[1].
Première construction modifier
À la fin de l'épidémie de choléra, les survivants demandent au gouverneur de la province de Sabanilla l'autorisation de construire une église en l'honneur de Saint Roch, dans le district sud de la ville[1]. Barranquilla est alors divisée en deux districts paroissiaux par l'ordonnance du 10 octobre 1852 de la Chambre de la province de Sabanilla, celui de San Nicolás au nord et celui de San Roque au sud[2],[3]. L'église, dont la première pierre est posée par le Père Rafael Ruiz le , est financée par souscription publique et grâce aux fonds recueillis dans le quartier auprès des habitants[1]. Elle est initialement construite sur une surface de 23 mètres de long pour 19 mètres de large[1] et, après quatre ans de travaux[4], est inaugurée le [1],[5]. L'édifice de culte catholique romain et de style néo-gothique florentin est nommé en honneur à Saint Roch de Montpellier[6]. Cependant, l'église s'effondre le [4].
Deuxième construction modifier
Mgr Jose Romero, évêque de Santa Marta, signe un décret le permettant la création de la nouvelle paroisse de Saint-Roch et, à la fin de l'année 1899, les plans du nouveau temple sont réalisés par le Père Manuel de la V. Coronel. Les travaux de l'édifice, dont la première pierre est posée par Mgr Pedro Adán Brioschi le , durent quatorze ans[4].
Protection modifier
L'église Saint-Roch est déclarée monument national par le Congrès de la République de Colombie selon la loi no 260 du 17 janvier 1996[6],[7].
Description modifier
Extérieur modifier
L'entrée principale de l'édifice est encadrée par une porte gothique en bois sculpté, au-dessus de laquelle se trouve le tympan. La porte et les fenêtres sont surmontées d'arcades ogivales[4].
Intérieur modifier
Notes et références modifier
- (es) Helkin Alberto Núñez Cabarcas et Adelaida Sourdis Nájera, « Historia gráfica de Barranquilla : San Roque, el patrono del barrio arriba », El Heraldo, (lire en ligne)
- (es) Helkin Alberto Núñez Cabarcas, « Historia gráfica de Barranquilla », El Heraldo, (lire en ligne)
- (es) Jorge Becerra Jiménez, Historia de la Diócesis de Barranquilla a Través de la Biografía Del Padre Pedro María Revollo, Banco de la República, , 483 p. (ISBN 978-958-9028-86-5), p. 237
- (es) Ministère de la Culture, « Templo de San Roque »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur sinic.gov.co (consulté le )[doc].
- (es) Javier Franco Altamar, « El otro santo patrono », El Tiempo, (lire en ligne)
- (es) « Iglesia de San Roque de Barranquilla », Alcaldía Distrital de Barranquilla, (consulté le )[PDF].
- (es) « Bienes de Interés Cultural del Ámbito Nacional », Ministère de la Culture, (consulté le )[PDF].
Voir aussi modifier
Articles connexes modifier
Liens externes modifier
- Templo de San Roque sur sinic.gov.co.
