Église Sant'Onofrio al Gianicolo

église italienne de Rome

L'église Sant'Onofrio al Gianicolo (en français: Saint-Onuphre-au-Janicule) est un édifice religieux catholique avec cloitre dédié à saint Onuphre l'Anachorète et situé au départ de la promenade du Janicule (rione de Trastevere). Construits comme ermitage au XVe siècle, l'église et le couvent sont aujourd'hui confiés aux Franciscains de l'Atonement dont c'est la maison généralice. Elle est le siège du titre cardinalice de Sant'Onofrio al Gianicolo.

Église Sant'Onofrio al Gianicolo
L'église et son portique extérieur
L'église et son portique extérieur
Présentation
Nom local Chiesa di Sant'Onofrio al Gianicolo
Géographie
Pays
Coordonnées 41° 53′ 50″ nord, 12° 27′ 40″ est
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Église Sant'Onofrio al Gianicolo
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Église Sant'Onofrio al Gianicolo
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Église Sant'Onofrio al Gianicolo

Histoire

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Le Portique extérieur et la chapelle du Rosaire

Fondée en 1439 sous forme d'ermitage, elle a conservé son ancien aspect. Le cloître du couvent est peut-être la partie la plus ancienne du complexe : il a été construit dès l'origine, au milieu du XVe siècle, et dispose d'une galerie de vérandas à l'étage supérieur. Sur les murs de ses quatre cotés on peut voir des fresques illustrant des faits extraordinaires (et légendaires) de la vie de saint Onuphre. Il a gardé tout son charme d'époque.

Le cloître

Le site a été utilisé par saint Philippe Neri pour les oratoires d'été de son entourage puis de sa congrégation. Ces réunions spirituelles, qui incluaient des moments de délassement, comprenaient des homélies informelles (les "ragionamenti"), de la musique (en particulier des laudes polyphoniques) et parfois de brefs sermons récités par de très jeunes garçons de 7 ou 8 ans[1],[2]. L'endroit, très pittoresque et panoramique, est connu pour avoir donné refuge aux ultimes angoisses du célèbre poète Torquato Tasso, dit Le Tasse. C'est ici que le poète décéda le . En son hommage, Sant'Onofrio est devenu l'une des étapes d'artistes et d'écrivains lors d'une visite à Rome[3]. Parmi eux, Goethe et Chateaubriand (plaques commémoratives).

Non loin du couvent - actuellement situé de l'autre côté de la "promenade du Janicule," établie entre 1865 et 1868 - a été préservé le "Chêne du Tasse", où il est dit que le poète aimait aller contempler et méditer[4].

Le Gouvernorat de Rome a ouvert un musée (musée Tassiano), qui recueille les reliques et le masque de mort du Tasse, à partir de 1930, puis a donné la propriété au Saint-Siège depuis les années 1930. Le , le pape Pie XII a assigné l'église et le couvent à l'Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, peut-être en l'honneur de la Jérusalem délivrée du Tasse.

L'église Saint-Onuphre (avec son portique) est populaire comme lieu de représentations théâtrales ou culturelles; elle est souvent choisie pour des célébrations matrimoniales plus intimes.

Chronologie

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Les pierres mémorielles des visites de Chateaubriand et Goethe

XVe siècle

XVIe siècle

XVIIe siècle

XVIIIe siècle

XIXe siècle

  • En 1849, Giuseppe Garibaldi, sauve la plus petite des trois cloches de l'église de Sant'Onofrio, appelée "la cloche du Tasse"

XXe siècle

Œuvres

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Dans l'église

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Chapelles latérales dédiées

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Autres œuvres d'art

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Le tombeau de Torquato Tasso, avec son portrait (1608)

L'église contient plusieurs inscriptions, dont certaines rappellent la construction de la rue (d'une œuvre commandée par le pape Sixte V) et le revêtement de sol (commandé par le pape Clément VIII).

Près du portique extérieur il y a aussi la pierre tombale de Nicolas de Forca Palena, sculpture attribuée à un anonyme toscan, dans laquelle se retrouve l'influence de Donatello.

Le passage vers le cloître abrite le tombeau du poète Alessandro Guidi, et le monument funéraire du marquis Giuseppe Rondanini.

Dans l'église, dans la première chapelle sur la gauche se trouve le monument funéraire de Torquato Tasso, tandis que sur le même côté sont logées les tombes des cardinaux Filippo Sega (avec un portrait de Le Dominiquin) et Giuseppe Mezzofanti.

Notes et références

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  1. Anne Piéjus, Musique et dévotion à Rome à la fin de la Renaissance. Les laudes de l'Oratoire, Turnhout, Brepols, , 555 p. (ISBN 9782503550398, lire en ligne)
  2. J'ai donc dit à Giuseppe Vasi en 1761 (cité par [1]):« San Filippo Neri per allettare la gioventù alla parola di Dio, e altresì per allontanarla dalle lusinghe del secolo, soleva nell'alto del giardino di quello convento andare a spasso con li suoi penitenti, e con bella grazia vi introdusse alcune conferenze spirituali, con altri devoti trattenimenti. Perciò i Preti dell'Oratorio ad imitazione del loro santo Fondatore seguitano in ogni festa di precetto dopo il vespro, principiando dal secondo giorno di Pasqua di Resurrezione fino alla festa di s. Pietro Apostolo, a venirvi con gran concorso di uomini devoti, e vi fanno de' sermoni accompagnati con pii trattenimenti. A tal fine hanno eretto nel medesimo luogo, che frequentava s. Filippo tutto il comodo con sedili in forma di teatro, inalberando però sulla cima il segno della s. Croce. »
  3. Parmi eux le poète Giacomo Leopardi, comme en témoigne la lettre adressée à son frère Charles: "...j'ai été à la visite de la tombe du Tasse, et nous avons pleuré.
  4. Sur le chêne du Tasse il y a une délicieuse histoire de l'imagination d'Achille Campanile, lisible ici

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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