Église Saint-Martin de Plaimpied
L'église Saint-Martin de Plaimpied est une ancienne abbatiale, située dans la ville de Plaimpied-Givaudins, dans le département du Cher, en France.
Église Saint-Martin de Plaimpied | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Église catholique romaine | |||
Type | Église | |||
Rattachement | Évêché de Bourges | |||
Début de la construction | 1080 | |||
Fin des travaux | 1177 | |||
Style dominant | Architecture romane | |||
Protection | Classé MH (1840) Inscrit MH (1931, 2011) |
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Site web | www.belleseglises.com/eglises/197 | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Centre-Val de Loire | |||
Département | Cher | |||
Ville | Plaimpied-Givaudins | |||
Coordonnées | 46° 59′ 54″ nord, 2° 27′ 19″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : France
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Réputée pour la qualité de la sculpture de ses chapiteaux, cette église romane date des XIe et XIIe siècles. Elle est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1840.
Histoire
modifierFondation
modifierL'église de Plaimpied-Givaudins revendique sa fondation par Richard II, archevêque de Bourges et pionnier de la réforme grégorienne en Berry[1]. Richard, mort en 1093, est représenté par un gisant du XIIIe siècle visible dans le transept sud[n 1] ; elle constitue une importante abbaye de chanoines réguliers soumis à la règle de saint Augustin dans toute sa rigueur, avec son idéal de pauvreté et de vie communautaire et l'accomplissement de toutes les fonctions ecclésiastiques au service des populations. Cette fondation contemporaine de celle de Miseray à Heugnes correspond au déploiement et à la reconstruction de nombreuses églises dans le Berry après l'an mil et au moment de la réforme grégorienne due à Grégoire VII : célibat des prêtres, condamnation du nicolaïsme, principes réaffirmés par le concile de Bourges de 1031[2].
La construction de l'abbatiale est commencée à la fin du XIe siècle (1080), la crypte est réputée avoir accueilli la sépulture de Richard II en 1093, la construction du chevet et des transepts se prolonge jusqu'en 1130 mais la nef, difficile à dater en raison de ses destructions et de ses remaniements du XVIIe siècle et du XIXe siècle, est achevée plus tard. On peut considérer que l'ensemble de la construction a pris cent ans ; elle est dédiée à saint Martin[3].
Le Berry subit de nombreux troubles pendant la guerre de Cent Ans (1337-1453) du fait de sa position charnière entre le royaume de France et l'Aquitaine. Pendant les guerres de Religion (1562-1598), l'abbatiale n'est pas épargnée, avec l'incendie et la destruction de la façade occidentale et des deux premières travées qui ne furent pas relevées, ainsi que de la voûte de la nef dans l'hypothèse où elle était achevée ; en témoigne l'épigraphie concernant la restauration par Messire Anthoine Fradet, abbé commendataire[n 2] en 1654, ornée d'un bas relief de saint Georges terrassant le dragon et surmontée de ses armes[n 3]. La pauvreté des habitants empêche le remplacement des cloches cassées au moment des guerres de Religion. En 1564, le seigneur de Germigny leur accorde 20 livres pour la fourniture d'une petite cloche. Il faut attendre 1644 pour que l'église soit pourvue d'une cloche plus importante nommée Maria Magdalena. Dès 1774, une autre la rejoint au pignon au-dessus de la porte d'entrée ; elle est baptisée Sainte-Catherine. Pour mieux les abriter, on envisage la construction d'un clocher mais ce projet ne sera jamais réalisé. L'abbatiale est classée partiellement monument historique en 1840 et inscrite en 1931 et 2011 pour les parties encore non classées, bâtiments de l'ancienne abbaye et terrains[4].
Restaurations
modifierPlusieurs restaurations sont nécessaires au cours des siècles.
Au XVIe siècle, la poussée des voûtes nécessite l'installation d'arcs-boutants à chaque travée sur les murs nord et sud de la nef sous l'abbé commendataire Pierre de Plas. Bertrand de Roffignac cite un contrat de 1546 concernant ces travaux et pense reconnaître les armes de cet abbé sur les piles.
En 1654, Antoine Fradet termine la reconstruction après incendie et destructions liés aux guerres. Une ou deux travées ainsi que la façade romane sont supprimées, Une nouvelle façade est refaite. Le plafond de la nef et du bas-côté nord et la croisée du transept sud, les trois piliers rectangulaires du côté nord de la nef datent de cette restauration.
De 1738 à 1740, sous l'abbé Picot de Combreux mais financée par la succession de l'abbé Claude Hanriau, la façade est reprise avec rétablissement d'un porche, le plafond de la nef et du bas-côté nord est refait. Une sacristie est construite contre le transept nord.
En 1750, la tour de la croisée est restaurée, amputée des deux tiers de sa hauteur.
En 1866, le porche est supprimé, les piliers de la croisée sont repris, les arcs-boutants du côté nord sont supprimés, ils étaient devenus inutiles, le bas-côté nord n'étant plus voûté ; l'escalier menant à la crypte est rétabli.
En 1883, le plafond de la nef est repris.
Liste des abbés
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Bertrand de Roffignac, Guide Album de l'église saint Martin de Plaimpied, Bourges, , 59 p. (lire en ligne).
- Pierre Ier (1100-1118)
- Étienne Ier (1164-1200). sous ce nom, deux personnages distincts?
- Galtier (1214)
- Gaufred (1214)
- Jean Ier (1237)
- A... (1277).
- Gaufred II (1294)
- Guillaume (1313)
- Raymond, (134.)
- Aimeric Ier (1380)
- Étienne II (1415)
- Guichard Millon (1423-1431)
- Jean Huguet (1438-1450), Abbé régulier
- Gilles de Glons, Abbé régulier en 1469, 1492 et 1496
- Jean le Groing en 1478?
- Christophe Gelons 1499?
- Robert de Cambray, neveu de l’Archevêque de Bourges, Guillaume de Cambray. Blason : de gueules à trois cérots d’or, 2 et 1.
- Philippe de Bourbon, Abbé commendataire (1506-1510)
- François de Bueil (1513-1524), archevêque de Bourges en 1521, mort à Paris le 25 mars 1525
- Nicolas de Heure (1525-1527) Abbé régulier
- Aimeric H, vers 1530
- Jean de Plas, évêque de Périgueux en 1524 blason : d’argent à trois jumelles de gueules.
- Pierre de Plas (1533-1550) Abbé commendataire, restauration des arcs-boutants. Blason: d’argent à trois jumelles de gueules
- Jean Cosson 1550 Abbé régulier
- Sébastien de L'Aubespine (1552-1559) Abbé commendataire, évêque de Limoges en 1552, ambassadeur en 1558
- Pierre de Thollet (1572-1581) Abbé commendataire
- Jean de Thollet (1581-1616) Abbé commendataire de Plaimpied et de Noirlac, Aumônier de la reine. Blason: de gueules à la tour crénelée d’argent.
- Antoine Fradet (1624-1658) Abbé commendataire, enterré à la Sainte-Chapelle de Bourges puis à la Cathédrale en mai 1658, restauration de 1654. Blason: d'or à trois fers de lance de sable posés 2 et 1
- Claude de Caillebot de la Salle (1666-1672) Abbé commendataire. Blason : d’or à six annelets de gueules.
- Gabriel de Saint-Estève (1672-1680) Abbé commendataire, évêque de Couserans en 1680
- François de Caillebot de la Salle (1680) Abbé commendataire
- Silvin Gaudon
- Robert le Hours (1683-1708) Abbé commendataire. Blason: d’argent à un ours de sable, défendu et onglé d’argent, passant sur un terrain de sinople.
- Honoré Tournély (1708-1722) Abbé commendataire, chanoine de la Sainte Chapelle de Paris
- Claude Hanriau (1722-1738) Abbé régulier, restauration de bâtiments de l'abbaye, sa succession finança la réfection de la façade et du plafond de la nef. Blason: écartelé au 1er et 4e d’or à 3 molettes de 7 branches posées 2 et 1, au 2e et 3e d’azur à la fasce d’argent chargée de 3 merlettes
- Henry Picot de Combreux (1738-1777) Abbé commendataire, restauration du clocher qui est amputé des deux tiers
- Jean-Baptiste de Maufoult (1777-1791)
Situation
modifierL'église se situe dans le bourg de Plaimpied-Givaudins ; elle côtoie la grange aux dîmes et l'ancien logement de l'abbé., Plus bas près du canal on trouve les anciens moulins banaux de l'abbaye. Elle est proche de la mairie et du parc municipal. Elle est à dix kilomètres de la cathédrale Saint-Étienne de Bourges et à vingt-cinq kilomètres du prieuré d'Allichamps, dont l'abbaye avait la charge. Plaimpied-Givaudins est une commune située dans le département du Cher et dans la région Centre-Val de Loire. Cette commune se situe au sud de Bourges, au cœur du Berry et proche de Bruère-Allichamps (centre de la France).
Description
modifierL'église est construite sur un plan en croix latine orienté avec une nef pseudo-basilicale au-dessus d'une crypte bien conservée sous l'ensemble du chœur. La longueur totale de l'église est de 40,40 mètres, la largeur au niveau des transepts est de 22,60 mètres et la hauteur sous la coupole est de 17,09 mètres[5].
Nef
modifierLa haute nef à trois vaisseaux adopte un parti basilical, elle est éclairée par des grandes baies ouvertes dans les murs des bas-côtés mais sans clair-étage. Le vaisseau central est séparé des bas-côtés, encore voûté d'arêtes pour le vaisseau sud, par des supports composés avec colonnes engagées recevant les arcs brisés des grandes arcades. Elle ne comporte que quatre travées, la façade occidentale et les deux premières travées ayant été détruites au XVIe siècle. Le vaisseau principal est couvert d'une charpente du XVIIe siècle, la voûte antérieure, si elle a existé, a été détruite du fait des gens de guerre. La voûte du bas-côté nord s'est écroulée au XVIIe siècle, il a été recouvert d'un simple plancher, les colonnes engagées du mur nord sont la trace de cette ancienne voûte[7],[5].
Transept
modifierLa croisée est couverte d'une coupole à base octogonale reposant sur des trompes, elle est percée en son centre pour le passage des cordes du clocher, la porte de l'escalier du clocher est sur le mur ouest du transept nord. Les deux transepts sont couverts d'un berceau en arc brisé et à l'extrémité s'ouvrent par une large fenêtre en plein cintre.
Chœur
modifierLe chœur s'ouvre sur un arc brisé comme les trois autres côtés de la croisée, après deux travées il se termine par une abside voûtée en cul-de-four dont il est séparé par une arcade en plein cintre. Il est bordé de chaque côté de deux absidioles orientées parallèles dans la prolongation des nefs latérales. Outre la qualité du décor sculpté — chapiteaux, frises, colonnes —, ce qui en fait l'originalité est l'importance des larges baies en plein cintre de l'abside qui le rend très lumineux. À l'écoinçon des deux arcades du chœur, un corbeau de chaque côté est la trace d'une poutre de gloire disparue. Deux autres absidioles échelonnées sur le mur oriental des deux transepts figuraient initialement réalisant le plan classique d'une abbaye bénédictine, seule l'absidiole côté nord a laissé une trace dans le mur extérieur[7],[6].
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Nef vue du chœur. -
Bas-côté sud. -
Nef principale vers le chœur. -
Le chœur. -
absidiole nord.
Crypte
modifierLa crypte est accessible sur le côté du chœur dans le transept nord. Elle est constituée de trois nefs, de trois travées se terminant par des absides et elle est éclairée par des fenêtres au ras du sol. Les colonnes sont monolithiques et les voûtes sont en arête. L'intérêt de cette crypte ce sont les peintures romanes bien préservées qui ornent l’enduit des voûtes : décor de fleurettes, de têtes de moine, de cordons, et même sur une croisée d'arête, un svastika[8]. La sortie sud de la crypte donne sur l'extérieur depuis le XVIe siècle.
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Crypte. -
Svastika.
Chapiteaux et mobilier
modifierChapiteaux
modifierLa qualité de la sculpture et l'état de préservation des chapiteaux historiés font la réputation de cette église. Le plus connu est la tentation du Christ sur le pilier sud-ouest de la croisée. Sa disposition fait que les moines venant du cloître pour entrer dans le chœur passaient au pied de ce pilier édifiant. Il est attribué au Maître de Plaimpied ; dans l'église deux autres éléments lui sont attribués : l'épitaphe figurée de Sulpicius et un tailloir exposé près des fonts baptismaux ; l'itinéraire artistique de ce sculpteur a été reconstitué, ses origines seraient de la basse vallée du Rhône et on lui attribue même en 1930 des chapiteaux provenant des fouilles de l'église de Nazareth, exportation de l'art roman berrichon par le vecteur des croisades[3],[9].
En face, toujours à l'entrée du chœur sur la colonne nord-ouest, un acrobate en position particulière est ensuite représenté sur l'autre angle en position accroupie, certains le comprennent comme la première étape d'une conversion ou du salut[10]. Dans le chœur, sur le côté sud, des atlantes figurent les hommes et en particulier les clercs soutenant l'Église et deux pélicans aux cous enlacés symbolisent la charité, le Christ nourrissant son peuple ou l'amour des parents pour leurs enfants.
Ailleurs, des monstres dévorants ont une signification terrifiante évidente. l'interprétation de la belle sirène bicaudale est plus difficile, classiquement être évoquant la tentation et la luxure. Une autre signification émerge et coexiste, celle d'une sirène bienveillante envoyée de Dieu et conseillère ; l'imagier du Moyen Âge nous a habitué à ces différents niveaux d'interprétations et nous en avons perdu les clés[11].
Dans la nef, des chats tirent la langue et évoquent le malin mais ils s'intercalent avec des pommes de pin signe de fécondité. Des lions s'affrontant sont de même facture que ceux de la première construction de l'abbaye de La Charité-sur-Loire. Certains chapiteaux sont seulement à décor non figuratif (rinceaux).
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Tentation du Christ. -
Acrobate puis homme accroupi. -
Pélicans. -
Atlantes. -
Monstres dévorant. -
Sirène. -
Chats tirant la langue.
Mobilier
modifierL'église est dépouillée, il n'y a plus de fresque sauf dans la crypte. À l'entrée de la nef un baptistère du XIIe siècle conserve encore la trace de ses peintures. Plusieurs éléments viennent du cloître et du cimetière des moines : la stèle d'Antoine Fradet, abbé commendataire qui a relevé l'église en 1654, ornée d'une représentation de saint Georges ; des épitaphes des XIIe et XIIe siècles insérées dans le mur sud de la nef [n 4], l'épitaphe du moine Sulpicius, elle représente Abraham portant l’âme du défunt et serait l'œuvre du Maître de Plaimpied, auteur de chapiteau de la tentation[3],[5]. Le gisant de Richard II daté du XIIIe siècle a été restitué par le musée du Berry en 1993 qui le conservait depuis 1840, il est placé dans le transept sud. Dans le couloir de la crypte une dalle du XIIIe siècle en pierre figure un toit à tuiles rondes. Deux œuvres modernes complètent ce mobilier roman : un grand bas-relief de saint Martin partageant son manteau sur le mur du transept sud et l'autel en pierre fait par un compagnon du devoir en 2011 comme l'indique une plaque apposée à côté précisant son nom[12],[n 5].
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Baptistère du XIIe siècle. -
Stèle du chanoine Fradet. -
Épitaphes des moines venant du cloître. -
Épitaphe de Sulpicius. -
Gisant de Richard II.
Extérieur
modifierLa façade a disparu et nous n'en avons pas de trace ni de description ; le côté nord de la nef est renforcé par un contrefort au niveau de la première travée ; à l'angle du mur et du transept nord se situe la tour d'escalier conduisant au clocher, le clocher de la croisée n'a plus qu'un seul niveau le traitement des ouvertures visibles sont la trace d'une reconstruction partielle. Le chevet, préservé, est remarquable par les détails, la finesse et la variété de la sculpture des colonnettes et des modillons. Il comporte des arcatures aveugles qui surmontent de larges ouvertures en plein cintre éclairant le chœur. Le côté sud est percé de deux portes de chaque côté du transept, une côté chœur qui est une issue de la crypte, l'autre côté nef est l'ancienne porte communiquant avec le cloître aujourd'hui détruit permettant l'entrée des moines dans l'abbatiale à l'entrée du chœur. Le mur sud de la nef reçoit des contreforts à chaque travée[3],[7].
Les bâtiments conventuels ont été détruits.
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Mur nord. -
Arcatures aveugles et larges fenêtres du chœur. -
Détails des colonnettes et modillons du chevet.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Le gisant du fondateur, initialement placé dans la nef devant l'autel a été restitué par le musée de Bourges en 1993 pour le neuvième centenaire de sa mort
- L'abbé commendataire nommé par le roi ne fait pas partie du chapitre du monastère il en perçoit les bénéfices et a la charge de son entretien, certains Abbés de Plaimpied contribuèrent aux restaurations (voir la liste des abbés)
- "L'an 1654 monsieur messire Anthoine Fradet de Saint Aout conseiller du roi en ses conseils d'estat et privés abbé commendataire de Saint-Martin de Plaimpied et Meaubec chantre et chanoine en l'église métropolitaine et cathédrale trésaurier de la sainte chapelle du palais royal de Bourges seigneur de Marmaigne a faict rétablir cette église qui avait été bruslée autrefois par les gens de guerre"
- La calligraphie est proche de celle des manuscrits et non de celle des monuments, seuls la date et le mois sont mentionnés, information suffisante pour célébrer l'office anniversaire.
- "Aymeric Héloïse Honnête Compagnon Passant Tailleur de Pierre du Devoir et du Tour de France La Fidélité de Plaimpied-Givaudins "
Références
modifier- Guy Devailly, Le Berry du Xe siècle au milieu du XIIIe siècle; étude politique, religieuse, sociale et économique., De Gruyter Mouton, coll. « Civilisations et Sociétés, », , 636 p. (ISBN 978-3-11-125172-1, lire en ligne).
- Louis Raynal, Histoire du Berry : depuis les temps les plus anciens jusqu'en 1789, vol. 3, t. 1, Librairie de vermeil, , 485 p. (lire en ligne), p430-446.
- Neil Stratford, « Le chapiteau de la Tentation du Christ à Plaimpied revisité », Bulletin monumental Société Française d'Archéologie, nos 173-4, (ISBN 978-2-901837-60-2, lire en ligne, consulté le ).
- Notice no PA00096867, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Bertrand de Roffignac, Guide Album de l'église Saint Martin de Plaimpied, Bourges, Tardy, , 59 p. (lire en ligne).
- François Deshoulieres, « Plaimpied », Congrès archéologique de France, vol. 14ème session tenue à Bourges en 1931 par la société française pour la conservation des monuments historiques, , p. 306-328 (lire en ligne, consulté le ).
- Lucien Martinot, « Plaimpied », Berry roman, sur Art-roman.net (consulté le ).
- « La crypte la nef », Abbatiale Saint Martin, sur Mairie de Plaimpied-Givaudins (consulté le ).
- Paul Deschamps, « La sculpture française en Palestine et en Syrie à l'époque des Croisades », Monuments et mémoires de la Fondation Eugène Piot, vol. 31, nos 1-2, , p. 91-118 (lire en ligne).
- Anne Blanc et Robert Blanc, Nouvelles clefs pour l'Art Roman : l'homme de la chute, Paris, Éditions Dervy, , 230 p. (ISBN 2-85076-546-5).
- Jacqueline Leclercq-Marx, « La sirène dans la pensée et dans l'art de l'Antiquité et du Moyen Âge : VIe-XIe-XIIe siècles, du symbole antiféminisme à l'héroïne compatissante », Koregos, (lire en ligne, consulté le ).
- « Un nouvel autel pour notre abbatiale », Le Trait d'union Petit périodique d’informations communales Plaimpied-Givaudins, no 17, (lire en ligne).
Annexes
modifierBibliographie
modifier- [Deshoulières 1931] François Deshoulières, « Plaimpied », dans Congrès archéologique de France. 94e session. Bourges. 1931, Paris, Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 306-328
- Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le guide du patrimoine Centre Val de Loire, Hachette, Paris, 1988, p. 521-522, (ISBN 978-2-01-018538-0)
- Neil Stratford, Le chapiteau de la Tentation du Christ à Plaimpied revisité, dans Bulletin monumental, 2015, tome 173, no 3, p. 307-331, (ISBN 978-2-901837-60-2) (lire en ligne)
Articles liés
modifier- Liste des monuments historiques de 1840
- Église Saint-Étienne d'Allichamps
- Iconographie des modillons romans
- Liste d'abbayes augustiniennes de France
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressource relative à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :
- Abbatiale de Plaimpied, joyau de l'art roman, Bourges Berry Tourisme
- Église du Berry sur le site des cloches de Givaudins