Église du Martyre-de-Saint-Jean-Baptiste de Seyches

église située en Lot-et-Garonne, en France

L'église du Martyre-de-Saint-Jean-Baptiste, du XVIIe siècle, est située à Seyches, dans le département de Lot-et-Garonne, en France.

Église du Martyre-de-Saint-Jean-Baptiste
Image illustrative de l’article Église du Martyre-de-Saint-Jean-Baptiste de Seyches
L'église et son clocher
Présentation
Culte Catholique romain
Dédicataire Martyre de Saint Jean-Baptiste
Type Église paroissiale
Rattachement Diocèse d'Agen (siège)
Début de la construction 1689
Fin des travaux 1880
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1998)
Géographie
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Commune Seyches
Coordonnées 44° 33′ 06″ nord, 0° 18′ 19″ est

Carte

Localisation modifier

L'église du Martyre-de-Saint-Jean-Baptiste est située à Seyches, dans le département de Lot-et-Garonne, en France.

Historique modifier

La nef

L'église de Seyches qui se trouvait hors les murs de la ville a été ruinée dès le début des guerres de religion. Seyches possédait une importante communauté protestante. Elle a alors été transférée dans une maison de la ville vers 1580 par autorisation de l'évêque d'Agen Janus Frégose. On fait des réparations dessus en 1666 mais sans que le résultat ait semblé satisfaisant.

Marie de Majance, veuve de Jean de Mosnier (décédé le ), de son vivant baron de Seyches, Peyrières et Saint - Laurent, a décidé de reconstruire l'église à ses frais, sur un plan à trois nefs et chœur à chevet plat. Elle est terminée en 1689 et a été consacrée par l’évêque d'Agen Jules Mascaron, le .

Elle a été voûtée en brique en 1880, sur des croisées d'ogives qui s'appuient sur de gros culots, en remplacement des lambris peints d'origine. Cette transformation a fait disparaître le plafond lambrissé à décor peint décrit dans un rapport de visite fait le .

Une ancienne porte de ville placée près de l'église a été transformée en clocher.

Giovanni Masutti[1],, peintre d'origine italienne qui a œuvré dans d'autres églises du département[2], a exécuté en 1935-1936 les décors de draperies, de faux-marbres et de fausses pierres dans la nef, les bas-côtés et le chœur, ainsi que la peinture qui orne le mur axial dans le chœur représentant la Décollation de Saint-Jean-Baptiste.

L'église du Martyre-de-Saint-Jean-Baptiste a été inscrite au titre des monuments historiques le [3].

Description modifier

Vitraux modifier

Les vitraux ont été réalisés dans les années 1930 par l'atelier Thomas de Valence (Drôme)[4].

Références modifier

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier