Église du Sacré-Cœur de Georgetown

église située au Guyana

L’église du Sacré-Cœur de Georgetown (en anglais : Sacred Heart Church) est une église catholique placée sous le vocable du Sacré-Cœur et sise à Georgetown.

Église du Sacré-Cœur
Présentation
Nom local Sacred Heart Church
Culte Catholique de rite latin
Dédicataire Abbé Schembri
Type Église paroissiale
Rattachement Diocèse de Georgetown
Début de la construction 1859
Fin des travaux 1861
Architecte Cesar Castellani
Style dominant Néo-Renaissance
Géographie
Pays Drapeau du Guyana Guyana
Région Demerara-Mahaica
Coordonnées 6° 48′ 57″ nord, 58° 09′ 51″ ouest

Carte

Localisation et accès modifier

L’église du Sacré-Cœur, située à Georgetown, est bordée par Main street[1],[2],[N 1].

Historique modifier

En 1858, un an après l’arrivée des jésuites en Guyane britannique, Mgr James Etheridge constate que l'église catholique existante ne peut servir tous les immigrants portugais présents sur le territoire. Il est alors jugé nécessaire de construire une église pour permettre aux « Portugais, qui constituent le corps principal de notre église catholique, ne doivent et ne peuvent être maintenus à l'église et à leurs devoirs quotidiens que par des cérémonies et des pratiques semblables à celles auxquelles ils ont été habitués à Madère[N 2] » à savoir le rite latin[3],[4].

Conçue par l’architecte Cesar Castellani à la demande de l’abbé Schembri[5],[6], l’église est inaugurée le [7]. L’église est construite en bois dans un style néo-renaissance[8]. Elle est par la suite agrandie par Cesar Castellani[9].

Lorsque la cathédrale de l’Immaculée-Conception de Georgetown est détruite en 1913, l'église du Sacré-Cœur la remplace et devient pro-cathédrale[3].

Cette église a déjà accueilli Jim Jones mais les responsables de l'église catholique lui interdisent finalement l'accès après avoir découvert que du sang et des parties de poulet étaient utilisés dans les services de guérison[10],[11].

Le , l’église est victime d’un incendie intervenu à la suite d’un court-circuit dans la crèche qu’elle accueillait[1]. Après plus de 10 ans de travaux, l’église est rouverte le à l’occasion d’une messe célébrée par l’abbé Terrence Montrose[12],[1].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. L'église a pour coordonnées : 6° 48′ 57″ N, 58° 09′ 50″ O.
  2. Traduction libre de : «  Portuguese, who are the main body of our Catholic church, must and can only be kept to church and their daily duty by ceremonies and practices something like what they have been accustomed to in Madeira ».

Références modifier

  1. a b et c (en-US) « Sacred Heart Church for reopening on December 6th », sur stabroeknews.com, Stabroek News, Georgetown, (consulté le ).
  2. (en-US) Godfrey Chin, « Main Street », sur stabroeknews.com, Stabroek News, Georgetown, (consulté le ).
  3. a et b « Guyana’s built heritage: The Church of the Sacred Heart », Guyana Chronicle,‎ .
  4. (en-US) « The Portuguese presence », sur guyanachronicle.com, Guyana Chronicle, Georgetown, (consulté le ).
  5. (en-US) « Dec. 08, 1961: 'One Great Fire and Architects Saw Their Dreams' », sur guyanachronicle.com, Guyana Chronicle, Georgetown, (consulté le ).
  6. (en-US) « Sacred Heart Church rebuilding on schedule for December 2013 reopening », sur guyanachronicle.com, Guyana Chronicle, Georgetown, (consulté le ).
  7. (en-US) « A brief history of the Portuguese in Guyana », sur stabroeknews.com, Stabroek News, Georgetown, (consulté le ).
  8. (en) John H. Stubbs et Emily G. Makaš (préf. Mounir Bouchenaki), Architectural Conservation in Europe and the Americas : National experiences and practice, (ISBN 9780470901113 et 047090111X), p. 587.
  9. (en-US) Tunku Varadarajan, « Guyana's Capital, Tropical Victorian », sur nytimes.com, The New York Times, New York, (ISSN 0362-4331, consulté le ).
  10. (en) « Guyana church where cult leader Jim Jones worshipped to reopen », sur CTVNews, (consulté le ).
  11. (en-US) « His Excellency – not fit? Not proper? », sur stabroeknews.com, Stabroek News, Georgetown, (consulté le ).
  12. (en-US) « Sacred Heart rises from the ashes », sur guyanachronicle.com, Guyana Chronicle, Georgetown, (consulté le ).

Voir aussi modifier

Liens externes modifier