Élection présidentielle malawite de 2014

L'élection présidentielle malawite de 2014 se déroule le en même temps que les élections de son parlement ainsi que, pour la première fois, les municipales.

Élection présidentielle malawite de 2014
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Corps électoral et résultats
Inscrits 7 470 806
Votants 5 285 278
70,75 % en diminution 7,3
Blancs et nuls 56 695
Peter Mutharika – Parti démocrate-progressiste
Colistier : Saulos Chilima
Voix 1 904 399
36,4 %
Lazarus Chakwera – Parti du congrès du Malawi
Colistier : Richard Msowoya
Voix 1 455 880
27,8 %
Joyce Banda – Parti populaire
Colistier : Sosten Gwengwe
Voix 1 056 236
20,2 %
Atupele Muluzi – Front démocratique uni
Colistier : Godfrey Chapola
Voix 717 224
13,7 %
Président
Sortant Élu
Joyce Banda
PP
Peter Mutharika
DDP

Le scrutin donne lieu à une alternance, la présidente sortante Joyce Banda, du Parti populaire, arrivant en troisième place derrière le candidat du Parti démocrate-progressiste, Peter Mutharika.

Mode de scrutin

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Le président du malawi est élu au scrutin majoritaire uninominal à un tour pour un mandat de cinq ans[1].

Résultats

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Résultats de la présidentielle malawite de 2014[2]
Candidats
et colistiers
Partis Voix %
Peter Mutharika
Saulos Chilima
DPP 1 904 399 36,42
Lazarus Chakwera
Richard Msowoya
MCP 1 455 880 27,84
Joyce Banda
Sosten Gwengwe
PP 1 056 236 20,20
Atupele Muluzi
Godfrey Chapola
UDF 717 224 13,72
Kamuzu Chibambo
White Scander
PTP 19 360 0,37
Mark Katsonga
Jacob Mbunge
PPM 15 830 0,30
John Chisi
William Tayub
UP 12 048 0,23
George Nnesa
Sylvester Chabuka
TA 11 042 0,21
James Nyondo
Ethel Changa
NSF 10 623 0,20
Hellen Singh
Chrissy Tembo
UIP 9 668 0,18
Friday Jumbe
Joseph Kubwalo
LP 8 819 0,17
Davis Katsonga
Godfrey Matenganya
CCP 7 454 0,14
Votes valides 5 228 583 98,93
Votes blancs et nuls 56 695 1,07
Total 5 285 278 100
Abstention 2 185 528 29,25
Inscrits / participation 7 470 806 70,75
Candidat arrivé en tête par district.

Le , la présidente sortante Joyce Banda annule la présidentielle. Invoquant des irrégularités dont son adversaire Peter Mutharika serait responsable, il est également avancé que les premiers résultats sortis des urnes la donneraient largement distancée. Si la Constitution lui permet d'user de ce pouvoir, elle a l'obligation d'organiser un nouveau scrutin dans les 90 jours[3]. Le , elle accepte sa défaite[4] et Mutharika prend ses fonctions.

Notes et références

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