Élections législatives norvégiennes de 1949

Les élections législatives norvégiennes de 1949 (Stortingsvalet 1949, en norvégien) se sont tenues le , afin d'élire les cent cinquante députés du Storting pour un mandat de quatre ans.

Élections législatives norvégiennes de 1949
150 sièges du Storting
(Majorité absolue : 76 sièges)
Type d’élection parlementaire
Corps électoral et résultats
Inscrits 2 159 065
Votants 1 770 897
82 % en augmentation 5,6
Parti travailliste – Einar Gerhardsen
Voix 803 471
45,7 %
en augmentation 4,7
Sièges obtenus 85 en augmentation 9
Parti conservateur – Arthur Nordlie
Voix 360 961
20,5 %
en augmentation 3,5
Sièges obtenus 23 en diminution 2
Parti libéral – Jacob S. Worm-Müller
Voix 290 919
16,5 %
en augmentation 2,7
Sièges obtenus 21 en augmentation 1
Parti des paysans – Einar Frogner
Voix 188 997
10,8 %
en augmentation 2,8
Sièges obtenus 12 en augmentation 2
Parti populaire chrétien – Nils Lavik
Voix 151 402
8,1 %
en augmentation 0,2
Sièges obtenus 9 en augmentation 1
Répartition finale des sièges
Diagramme
Ministre d'État norvégien
Sortant Élu
Einar Gerhardsen
Parti travailliste
Einar Gerhardsen
Parti travailliste

Résultats modifier

Le Parti travailliste avec 85 députés (et plus de 56 % des sièges) obtient la majorité absolue la plus large de l'après-guerre. Le parti communiste malgré 5,8 % des voix et plus de 107 000 suffrages n'est pas présent au Storting.

Résultats des législatives norvégiennes de 1949[1]
Parti Voix % Sièges +/-
Parti travailliste 803 471 45,7 85 + 9
Parti conservateur 279 790 15,9 23 - 2
Parti libéral 218 866 12,4 21 + 1
Parti populaire chrétien 147 068 8,4 9 + 1
Parti communiste 107 712 5,8 0 - 11
Parti des paysans 85 418 4,9 12 + 2
Paysans – Conservateurs – Libéraux 45 311 2,6 - _
Paysans – Conservateurs 35 860 2 - _
Paysans – Libéraux 22 408 1,3 - _
Parti de la société 13 088 0,7 0 Nouveau
Chrétiens – Libéraux 4 334 0,2 - _
Total 1 770 897 100,0 150 0

Notes et références modifier

  1. Sten Sparre Nilson, « Aspects de la vie politique en Norvège », Revue française de science politique, no 3,‎ , p. 556-579 (lire en ligne, consulté le ).