Élections régionales de 2021 en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale

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Élections régionales de 2021 en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale
79 sièges du Landtag
(Majorité absolue : 40 sièges)
Type d’élection Élections législatives régionales
Corps électoral et résultats
Inscrits 1 311 710
Votants 929 118
70,83 % en augmentation 9,2
Votes exprimés 913 729
Votes nuls 15 389
SPD – Manuela Schwesig
Voix 361 761
39,59 %
en augmentation 9
Députés élus 34 en augmentation 8
AfD – Nikolaus Kramer (de)
Voix 152 747
16,72 %
en diminution 4,1
Députés élus 14 en diminution 4
CDU – Michael Sack (de)
Voix 121 566
13,30 %
en diminution 5,7
Députés élus 12 en diminution 4
Linke – Simone Oldenburg (de)
Voix 90 865
9,94 %
en diminution 3,2
Députés élus 9 en diminution 2
Grünen – Anne Shepley et Harald Terpe (de)
Voix 57 548
6,30 %
en augmentation 1,5
Députés élus 5 en augmentation 5
FDP – René Domke (de)
Voix 52 945
5,79 %
en augmentation 2,8
Députés élus 5 en augmentation 5
Parti vainqueur par circonscription et répartition des sièges de liste.
Carte
Ministre-président
Sortante Élue
Manuela Schwesig
SPD
Manuela Schwesig
SPD

Les élections régionales de 2021 en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale (en allemand : Landtagswahl in Mecklenburg-Vorpommern 2021) se tiennent le , afin d'élire les 71 députés de la 8e législature du Landtag, pour un mandat de cinq ans. En vertu de la loi électorale, 79 députés sont finalement élus. Les élections régionales à Berlin, un référendum d'initiative populaire berlinois et les élections fédérales sont organisées le même jour.

Le scrutin, marqué par une hausse de la participation électorale, voit la victoire du Parti social-démocrate de la ministre-présidente Manuela Schwesig, qui conforte sa majorité relative, et le retour au Landtag des Verts et du Parti libéral.

Contexte modifier

Le ministre-président Erwin Sellering — au pouvoir depuis  — annonce le qu'il compte démissionner après avoir indiqué souffrir d'un cancer[1]. Un congrès extraordinaire du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) rassemblé à Dobbin-Linstow le lui désigne officiellement comme successeure Manuela Schwesig, jusqu'à très récemment ministre fédérale de la Famille[2]. Elle est effectivement investie ministre-présidente par le Landtag deux jours après, par 40 voix pour sur 70 après avoir confirmé la « grande coalition » avec l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU)[3].

Manuela Schwesig fait savoir en qu'elle est victime d'un cancer du sein ; bien qu'elle renonce à ses responsabilités au sein du SPD au niveau national, elle conserve ses fonctions au sein du gouvernement de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale[4]. Elle indique huit mois plus tard, le , avoir vaincu la maladie[5].

Le , le conseil des ministres approuve la proposition formulée par le ministère de l'Intérieur du Land de convoquer les élections régionales pour le suivant. Elles coïncident ainsi avec les élections fédérales, à l'instar des scrutins des années , et [6].

Mode de scrutin modifier

Le Landtag est constitué de 71 députés (en allemand : Mitglied des Landtags, MdL), élus pour une législature de cinq ans au suffrage universel direct et suivant le scrutin proportionnel de Hare/Niemayer[7].

Chaque électeur dispose de deux voix : la première (Erststimme) lui permet de voter pour un candidat de sa circonscription selon les modalités du scrutin uninominal majoritaire à un tour, le Land comptant un total de 36 circonscriptions ; la seconde voix (Zweitstimme) lui permet de voter en faveur d'une liste de candidats présentée par un parti au niveau du Land.

Lors du dépouillement, l'intégralité des 71 sièges est répartie proportionnellement aux secondes voix entre les partis ayant remporté au moins 5 % des suffrages exprimés au niveau du Land. Si un parti a remporté des mandats au scrutin uninominal, ses sièges sont d'abord pourvus par ceux-ci.

Dans le cas où un parti obtient plus de mandats au scrutin uninominal que la proportionnelle ne lui en attribue, il conserve ces mandats supplémentaires et la taille du Landtag est augmentée par des mandats complémentaires distribués aux autres partis pour rétablir une composition proportionnelle aux secondes voix.

Campagne modifier

La conférence régionale de l'Alliance 90 / Les Verts (Grünen) élit le à Güstrow son binôme de candidats pour les élections régionales, à raison d'une femme et d'un homme. L'ancienne élue du conseil de l'arrondissement du Mecklembourg-du-Nord-Ouest Anne Shepley prend la première place de la liste régionale, au détriment des anciennes présidentes régionales du parti, Claudia Schulz (de) et Ulrike Berger (de). L'ex-député fédéral au Bundestag Harald Terpe (de) est pour sa part placé en deuxième position, tous deux ayant remporté la majorité absolue dès le premier tour de vote[8].

Lors d'une réunion du comité régional de Die Linke le , la présidente du groupe parlementaire au Landtag Simone Oldenburg (de) est proposée comme cheffe de file aux élections régionales, un choix évident au sein du parti étant donné ses responsabilités au Parlement du Land[9]. Sa candidature est ratifiée six semaines plus tard lors d'un congrès réuni à Demmin, avec le soutien de 93,7 % des suffrages exprimés par les délégués[10].

Le , le congrès régional de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) convoqué à Güstrow choisit Michael Sack (de), préfet de l'arrondissement de Poméranie-Occidentale-Greifswald, pour conduire sa campagne électorale. Michael Sack avait été élu sept mois auparavant président de la CDU du Land[11].

À Ulrichshusen le suivant, le congrès du Parti libéral-démocrate (FDP) fait de René Domke (de), déjà président de la fédération régionale du FDP, le chef de file électoral du parti, avec environ 80 % des voix. À part entre et , jamais les libéraux ne sont parvenus à franchir le seuil électoral de 5 % leur garantissant un groupe parlementaire[12].

Réunie le à Kemnitz, la convention électorale régionale de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) désigne le président du groupe parlementaire au Landtag Nikolaus Kramer (de) en qualité de chef de file. Il est élu par 133 voix favorables, devançant le député régional Ralph Weber (de) de 32 suffrages[13].

La ministre-présidente Manuela Schwesig est désignée cheffe de file du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) le lors d'un congrès organisé à Wismar. Cela constitue sa première candidature en première position, puisqu'elle a accédé au pouvoir en , en cours de législature, afin de remplacer Erwin Sellering. À cette occasion, elle recueille le soutien de 96,4 % des délégués, contre 91,2 % lors de sa désignation pour le poste de ministre-président, quatre ans auparavant[14].

Principaux partis modifier

Parti Positionnement Chef de file Résultat de 2016
Parti social-démocrate d'Allemagne
Sozialdemokratische Partei Deutschlands
Centre gauche
Social-démocratie, troisième voie, progressisme
Manuela Schwesig
(Ministre-présidente)
30,6 % des voix
26 députés
Alternative pour l'Allemagne
Alternative für Deutschland
Droite à extrême droite
Euroscepticisme, national-conservatisme, populisme
Nikolaus Kramer (de) 20,8 % des voix
18 députés
Union chrétienne-démocrate d'Allemagne
Christlich Demokratische Union Deutschlands
Centre droit
Démocratie chrétienne, libéral-conservatisme
Michael Sack (de)
(Préfet de Poméranie-Occidentale-Greifswald)
19,0 % des voix
16 députés
Die Linke
La Gauche
Extrême gauche à gauche
Socialisme démocratique, anticapitalisme, populisme
Simone Oldenburg (de) 13,2 % des voix
11 députés
Alliance 90 / Les Verts
Bündnis 90/Die Grünen
Centre gauche
Écologie politique, progressisme
Anne Shepley et
Harald Terpe (de)
4,8 % des voix
0 député
Parti libéral-démocrate
Freie Demokratische Partei
Centre droit à droite
Libéralisme, libéralisme économique
René Domke (de) 3,0 % des voix
0 député
Parti national-démocrate d'Allemagne
Nationaldemokratische Partei Deutschlands
Extrême droite
Ultranationalisme, néonazisme, populisme de droite
3,0 % des voix
0 député

Sondages modifier

Sondages en vue des élections régionales de 2021 en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale[15],[16]
Institut Date CDU SPD Grünen FDP Linke AfD
INSA 24/09/2021 13 % 40 % 7 % 5 % 11 % 17 %
Forschungsgruppe Wahlen 17/09/2021 14 % 39 % 7 % 5,5 % 11 % 16 %
Infratest dimap 17/09/2021 15 % 40 % 6 % 5 % 10 % 15 %
INSA 17/09/2021 12 % 40 % 7 % 6 % 11 % 18 %
Forschungsgruppe Wahlen 17/09/2021 15 % 38 % 6 % 6 % 11 % 17 %
Wahlkreisprognose.de 10/09/2021 13 % 39 % 5,5 % 6 % 11 % 18 %
Infratest dimap 09/09/2021 14 % 39 % 6 % 7 % 10 % 17 %
Infratest dimap 26/08/2021 15 % 36 % 6 % 8 % 11 % 17 %
INSA 15/08/2021 18 % 28 % 8 % 7 % 14 % 17 %
INSA 25/07/2021 20 % 26 % 9 % 7 % 13 % 19 %
Infratest dimap 15/07/2021 23 % 27 % 7 % 7 % 12 % 16 %
INSA 01/07/2021 20 % 26 % 8 % 6 % 13 % 19 %
Infratest dimap 20/05/2021 21 % 23 % 14 % 6 % 11 % 17 %
Forsa 21/01/2021 24 % 26 % 10 % 3 % 16 % 14 %
Infratest dimap 25/11/2020 27 % 27 % 10 % 3 % 12 % 15 %
Infratest dimap 09/06/2020 29 % 24 % 10 % 4 % 13 % 15 %
Forsa 16/01/2020 20 % 19 % 13 % 5 % 14 % 19 %
Forsa 27/09/2019 21 % 22 % 12 % 5 % 12 % 20 %
Forsa 17/01/2019 22 % 22 % 10 % 4 % 16 % 18 %
Forsa 30/06/2018 18 % 25 % 8 % 4 % 16 % 22 %
Forsa 18/01/2018 20 % 28 % 5 % 5 % 15 % 19 %
Dernières élections 04/09/2016 19,0 % 30,6 % 4,8 % 3,0 % 13,2 % 20,8 %

Résultats modifier

Voix et sièges modifier

Résultats des élections régionales de 2021 en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale[17]
Partis Circonscriptions Liste Total
sièges
+/-
Votes % Sièges +/- Votes % +/- Sièges
Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) 313 218 34,42 34 en augmentation 8 361 761 39,59 en augmentation 9,04 0 34 en augmentation 8
Alternative pour l'Allemagne (AfD) 163 931 18,01 1 en diminution 2 152 747 16,72 en diminution 4,09 13 14 en diminution 4
Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) 157 363 17,29 1 en diminution 6 913 729 13,30 en diminution 5,69 11 12 en diminution 4
Die Linke (Linke) 106 177 11,67 0 en stagnation 90 865 9,94 en diminution 3,24 9 9 en diminution 2
Alliance 90 / Les Verts (Grünen) 59 538 6,54 0 en stagnation 57 548 6,30 en augmentation 1,48 5 5 en augmentation 5
Parti libéral-démocrate (FDP) 56 934 6,26 0 en stagnation 52 945 5,79 en augmentation 2,75 5 5 en augmentation 5
Parti de protection des animaux (Tierschutz) 6 903 0,76 0 en stagnation 15 188 1,66 en augmentation 0,46 0 0 en stagnation
Parti des bases démocratiques d'Allemagne (dieBasis) 16 316 1,79 0 en stagnation 15 165 1,66 Nv 0 0 en stagnation
Électeurs libres (FW) 18 320 2,01 0 en stagnation 10 064 1,10 en augmentation 0,51 0 0 en stagnation
Parti national-démocrate d'Allemagne (NPD) 7 074 0,77 en diminution 2,25 0 0 en stagnation
Die PARTEI 1 827 0,20 0 en stagnation 7 024 0,77 en augmentation 0,15 0 0 en stagnation
Autres 9 527 1,05 0 21 782 2,38 0 0
Votes valides 910 054 97,95 913 729 98,34
Votes blancs et nuls 19 064 2,05 15 389 1,66
Total 929 118 100 36 en stagnation 929 118 100 43 79 en augmentation 8
Abstentions 382 592 29,17 382 592 29,17
Inscrits / participation 1 311 710 70,83 1 311 710 70,83

Analyse modifier

Électorale modifier

Parti vainqueur par circonscription.

Les résultats du scrutin constituent un triomphe pour le Parti social-démocrate de la ministre-présidente Manuela Schwesig, qui frôle son meilleur score historique, réalisé dix-neuf ans plus tôt[18]. Le parti profite à la fois de la popularité de la ministre-présidente — due à son action pendant la crise sanitaire — et de la bonne perception du parti dans la campagne électorale fédérale[19].

Si l'Alternative pour l'Allemagne reste la deuxième force parlementaire, son écart avec le SPD s'accroît, passant de dix à vingt points en cinq ans[20]. L'Union chrétienne-démocrate, partenaire de coalition de Manuela Schwesig, recule de plus de cinq points, et atteint son plus faible étiage depuis [21], un score que ses dirigeants qualifient de « désastre » et de « catastrophe »[18]. Die Linke, qui perd plus de trois points, réalise son plus mauvais résultat depuis la réunification, attribuant ces données à la puissance électorale enregistrée par le Parti social-démocrate[20]. Dans la mesure où Les Verts et le Parti libéral-démocrate ont franchi le seuil des 5 %, le Landtag compte pour la première fois six partis représentés[21].

Le SPD ayant remporté 34 des 36 circonscriptions, il dispose de plus d'élus que la proportionnelle ne lui en attribue, ce qui conduit à une augmentation de la taille du Landtag de 71 à 79 sièges, une première depuis la refondation du Land en [22].

Le résultat du SPD permet ainsi à la cheffe du gouvernement régional d'envisager soit la reconduction de sa coalition avec l'Union chrétienne-démocrate, soit une alliance avec les Verts et le Parti libéral[19].

Sociologique modifier

Sondage Forschungsgruppe Wahlen[23]
Catégorie SPD AfD CDU Linke Grünen FDP
Sexe
Hommes 35 % 21 % 13 % 10 % 7 % 6 %
Femmes 43 % 13 % 13 % 10 % 7 % 6 %
Âge
Moins de 30 ans 20 % 17 % 8 % 11 % 13 % 12 %
30-44 ans 30 % 23 % 12 % 8 % 7 % 6 %
45-59 ans 35 % 19 % 14 % 9 % 7 % 7 %
Plus de 60 ans 53 % 11 % 15 % 12 % 4 % 3 %
Statut
Ouvrier 42 % 21 % 12 % 9 % 3 % 4 %
Employé 39 % 15 % 12 % 11 % 8 % 6 %
Fonctionnaire 35 % 14 % 20 % 10 % 8 % 7 %
Indépendant 24 % 19 % 18 % 10 % 10 % 12 %
Études
Hauptschulabschluss 48 % 21 % 13 % 6 % 2 % 4 %
Mittlere Reife 40 % 21 % 13 % 8 % 4 % 6 %
Abitur (baccalauréat) 33 % 14 % 12 % 12 % 10 % 8 %
Hochschulabschluss (supérieur) 35 % 7 % 15 % 16 % 13 % 7 %

Conséquences modifier

Dès le lendemain du scrutin, le président régional de l'Union chrétienne-démocrate Michael Sack (de) et son secrétaire général Wolfgang Waldmüller (de) démissionnent de leurs fonctions en raison du très faible résultat obtenu ; ils sont remplacés par l'ancien président régional Eckhardt Rehberg (de) qui indique peu après que le comité exécutif s'est prononcé en faveur de l'ouverture de discussions exploratoires avec le Parti social-démocrate[24].

De son côté, la direction du SPD de la ministre-présidente Manuela Schwesig se dit ce même ouvert à toutes les options, soit reconduire la « grande coalition » avec la CDU, soit former au choix une coalition « rouge-rouge » avec Die Linke ou une coalition « en feu tricolore » avec Les Verts et le Parti libéral-démocrate, tout en donnant la priorité aux chrétiens-démocrates en raison de leur statut de partenaire sortant[25]. Si en , le chef du gouvernement Erwin Sellering s'était montré défavorable à une alliance avec la Linke en raison de la faiblesse de la majorité que constituaient les deux partis et du risque de passer pour le moins-disant sur les questions sociales avec un tel partenaire, Manuela Schwesig semble moins fermée envers cette option, notamment en raison de leur convergence sur les questions salariales[26].

Manuela Schwesig et le SPD mènent alors deux séries d'entretiens exploratoires avec la CDU, la Linke, les Grünen et le FDP[27]. À l'issue de ces pourparlers, le comité exécutif régional du Parti social-démocrate, réuni à Güstrow, approuve le l'ouverture de négociations avec Die Linke dans l'objectif de forger une coalition rouge-rouge, après quinze années de grande coalition avec l'Union chrétienne-démocrate[28]. L'accord de coalition entre les deux partis est présenté à la presse le suivant, après trois semaines et huit rounds de négociations, la formation du gouvernement du Land étant programmée une semaine plus tard[29].

Notes et références modifier

  1. (de) « SPD-Landesspitze für Schwesig als Sellering-Nachfolgerin », Der Tagesspiegel,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (de) « Schwesig ist neue SPD-Chefin in MV », Schweriner Volkszeitung,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (de) « Manuela Schwesig ist neue Ministerpräsidentin in Schwerin », Deutsche Welle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) « Germany: Acting SPD chief steps down after breast cancer diagnosis », Deutsche Welle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « SPD politician Manuela Schwesig defeats breast cancer », Law and lawyer journals,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (de) « Termin für MV-Landtagswahl steht endgültig fest », Nordkurier,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (de) « Wahlsystem Mecklenburg-Vorpommern », sur wahlrecht.de (consulté le ).
  8. (de) « Grünes Spitzenteam gewählt: Anne Shepley und Harald Terpe », Norddeutscher Rundfunk,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (de) Stefan Ludmann, « Oldenburg soll Spitzenkandidatin der Linken werden », Norddeutscher Rundfunk,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (de) Natalie Meinert, « MV-Linke bestimmt Spitzenkandidatin für Landtagswahl », Nordkurier,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (de) « Landes-CDU kürt Michael Sack zum Spitzenkandidaten », Norddeutscher Rundfunk,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (de) « René Domke führt die FDP in MV in den Landtagswahlkampf », Norddeutscher Rundfunk,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (de) « Nikolaus Kramer führt AfD in Landtagswahl in MV », Norddeutscher Rundfunk,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (de) « SPD wählt Schwesig zur Spitzenkandidatin für die Landtagswahl », Norddeutscher Rundfunk,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (de) « Umfragen Mecklenburg-Vorpommern (#ltwmv) », sur wahlrecht.de (consulté le ).
  16. (de) « Neueste Wahlumfragen im Wahltrend zur Landtagswahl in Mecklenburg-Vorpommern », sur dawum.de (consulté le ).
  17. (de) Landeswahlleiterin, « Landtagswahl am 26. September 2021 in Mecklenburg-Vorpommern », sur wahlen.mvnet.de, (consulté le ).
  18. a et b (de) « Landtagswahl MV: Schwesigs SPD triumphiert - CDU erlebt Debakel », Norddeutscher Rundfunk,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. a et b Johanna Schleyer, « Résultats des élections au parlement de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale », Le Grand continent,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. a et b (de) « SPD gewinnt Landtagswahl klar », Tagesschau,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. a et b (de) Christoph Wiesel, « SPD gewinnt Wahl in Mecklenburg-Vorpommern », ZDF,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. (de) « Der neue Landtag bekommt acht zusätzliche Sitze », Norddeutscher Rundfunk,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. (de) « Soziale Gruppen », sur www.zdf.de (consulté le ).
  24. (de) « Nach Rücktritten bei der CDU - Ex-Parteichef Rehberg übernimmt », Norddeutscher Rundfunk,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. (de) « Schwesigs SPD mit Optionen bei der Partnerwahl », Norddeutscher Rundfunk,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. (de) « Wer mit wem? Schwesig startet Sondierungen », Norddeutscher Rundfunk,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. (de) Andreas Becker, « Wer steht in der Gunst der SPD am höchsten? », Nordkurier,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. (de) Gabriel Kords, « Schwesig und MV-SPD wollen Rot-Rot », Nordkurier,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. (de) Andreas Becker, « Schwesig und Oldenburg setzen auf „Aufbruch 2030” », Nordkurier,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier