Élections gouvernorales vénézuéliennes de 2017

Élections gouvernorales vénézuéliennes de 2017
Type d’élection Élections régionales
Postes à élire 23 gouverneurs des États du Venezuela
Corps électoral et résultats
Population 31 110 000
Inscrits 18 082 006
Votants 11 035 898
61,4 % en augmentation 7,5
Grand Pôle patriotique Simón Bolívar
Voix 5 571 859
55,07 %
en diminution 1,2
Gouverneurs élus 18 en diminution 2
Table de l'unité démocratique
Voix 4 853 353
44,31 %
en diminution 0,5
Gouverneurs élus 5 en augmentation 2
Carte
En rouge le GPP, en bleu la MUD. L’intensité de la couleur exprime la densité de population.

Les élections gouvernorales vénézuéliennes de 2017 ont lieu le afin de désigner les gouverneurs des 23 États du Venezuela.

Elles sont remportées par le GPP du président Nicolás Maduro. Une partie de l’opposition considère le résultat entaché de fraudes et refuse de le reconnaître, tandis qu'une autre attribue ce résultat à l'abstention.

Contexte modifier

Des manifestations éclatent à partir de , un an après la défaite de la MUD aux élections municipales.

Lors des élections législatives de , l'opposition au régime de Nicolás Maduro devient majoritaire au Parlement. Depuis cette élection le gouvernement et la Cour suprême empêche le travail parlementaire. Les lois votées sont annulées et les obligations de validations de décisions gouvernementales par le Parlement ne sont pas respectées[1]. Nicolás Maduro considère ce Parlement comme illégal. En , la Cour suprême vénézuélienne, favorable au régime de Maduro, s'est octroyée les pouvoirs du Parlement. Puis la Cour suprême a annulé sa décision devant les critiques internationales.

Le , les élections constituantes vénézuéliennes de 2017, boycottées par la Table de l'unité démocratique, se tiennent dans le pays.

Convocation des élections modifier

Les élections étaient initialement envisagées pour avoir lieu en . Elles ont été reportées par la commission électorale à une date non précisées de 2017 le [2],[3]. Le , la date est fixée au [4]. Cependant, lors de la 5e session de l'Assemblée constituante, l'élection a été avancée au [5],[6].

Une mission de 70 accompagnateurs électoraux, notamment dépêchés par le Conseil des experts électoraux d’Amérique latine (Ceela), sont présents pour ces élections[7]. Libération et Le Monde affirment cependant qu'aucun observateur international n'a pu assister au scrutin[8],[9].

Candidatures modifier

Les deux principales coalitions sont le Grand Pôle patriotique Simón Bolívar (GPP) constitué autour du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), ainsi que la Table de l'unité démocratique (MUD) qui rassemble différents partis antichavistes : droite conservatrice, libéraux, chrétiens-démocrates ou sociaux-démocrates. Le , Diosdado Cabello, vice-président du PSUV et membre de l'Assemblée nationale constituante vénézuélienne de 2017, affirme que les candidats devront présenter un certificat de bonne conduite pour participer aux élections[10]. Plusieurs membres de l'opposition ont reçu une interdiction de candidature[11].

Dans les mois précédant les élections, l'opposition manifeste des dissensions internes quant à l'attitude à adopter. Les partis Volonté populaire et Primero Justicia souhaitant poursuivre la stratégie insurrectionnelle qu'ils ont animée pendant plusieurs mois contre le gouvernement, alors que le parti Action démocratique, estimant que cette stratégie a détérioré l’image de l’opposition dans le pays, souhaite revenir à la voie électorale[12]. Par ailleurs, une partie de l'opposition boycotte le scrutin[13]

Pour le quotidien argentin Página/12, les autorités vénézuéliennes auraient avancé à octobre les élections régionales afin de tirer profit de l'image dégradée de l'opposition à la suite des manifestations violentes : « elles savaient qu’il y aurait un vote de condamnation de ceux qui ont déstabilisé le pays pendant plusieurs mois, d’où les nombreux slogans appelant à la paix et à la démocratie »[14].

La MUD organise ses primaires internes le afin de départager les différents partis qui la composent. Marquées par une forte abstention, les primaires consacrent une large victoire du parti Action démocratique qui obtient la majorité des candidatures pour les élections régionales. Cependant, Primero Justicia dénonce des fraudes et accuse l'Action démocratique d'avoir utilisé une bande criminelle, Le Train d’Aragua, pour intimider ses adversaires[15].

Candidatures par État et par parti
État GPP MUD
Amazonas Miguel Rodriguez Bernabé Gutiérrez
Anzoátegui Aristóbulo Istúriz Antonio Barreto Sira
Apure Ramón Carrizales Jose Gregorio Montilla
Aragua Rodolfo Torres Ismael García
Barinas Argenis Chavéz Freddy Superlano
Bolívar Justo Noguera Andrés Velásquez
Carabobo Rafael Lacava Alejandro Feo La Cruz
Cojedes Margaud Godoy Alberto Galíndez
Delta Amacuro Lisetta Hernández Larissa Gonzalez
Falcón Victor Clark Eliézer Sirit
Guárico José Vásquez Pedro Loreto
Lara Carmen Meléndez Henri Falcón
Mérida Yeison Guzmán Ramón Guevara
Miranda Héctor Rodriguez Carlos Ocariz
Monagas Yelitze Santaella Guillermo Call
Nueva Esparta Carlos Figueroa Alfredo Díaz
Portuguesa Rafael Calles María Beatriz Martínez
Sucre Edwin Rojas Robert Alcalá
Tachira José Mora Laidy Gómez
Trujillo Henry Silva Carlos Andrés González
La Guaira Jorge Carneiro José Manuel Olivares
Yaracuy Julio Heredia Luis Parra
Zulia Francisco Cárdenas Juan Pablo Guanipa

Sondages d'opinion modifier

Date Sondeur Taille de l'échantillon Coalition MUD Coalition GPP Indécis Différence
1– Hercon 1 000 40 % 18,4 % 5,2 % 21.6%
Delphos 65 % 35 % 30 %
15– Hercon 1 200 65,5 % 17,2 % 11,1 % 48.3%
9– Meganalisis 1 150 36,3% 11,9 % 27,9 % 24,4 %
Venebarometro 1 200 55 % 26 % 19 % 29%
Hercon 1 200 51,5 % 20,9 % 12,5 % 30.6%
15– Hercon 1 200 51,65 % 21,21 % 11,03 % 30.44%
12– Venebarometro 1 200 52,5 % 27,5 % 6,5 % 25%
Datincorp 1 199 47 % 20 % 31 % 27%

Résultats modifier

État Votants Candidat GPP Voix Pourcentage Candidat MUD Voix Pourcentage Votants Participation
Amazonas 107 896 Miguel Rodriguez 39 873 59,84 % Bernabé Gutiérrez 20 815 31,24 % 66 631 62,60 %
Anzoátegui 1 066 195 Aristóbulo Istúriz 318 892 47,06 % Antonio Barreto Sira 350 379 51,70 % 677 698 63,64 %
Apure 334 268 Ramón Carrizales 104 391 52,08 % José Montilla 63 822 31,84 % 200 457 60,15 %
Aragua 1 213 087 Rodolfo Marco Torres 422 303 57,02 % Ismael García 292 060 39,43 % 740 634 61,09 %
Barinas 560 790 Argenis Chávez 184 961 53,11 % Freddy Superlano 153 719 44,14 % 348 254 62,18 %
Bolívar 560 790 Justo Noguera Pietri 276 655 49,09 % Andrés Velásquez 275 184 48,83 % 552 914 57,81 %
Carabobo 1 561 777 Rafael Lacava 486 654 52,75 % Alejandro Feo La Cruz 420 874 45,62 % 922 487 59,07 %
Cojedes 240 646 Margaud Godoy 93 339 55,62 % Alberto Galindez 71 772 42,77 % 167 815 70 %
Delta Amacuro 120 242 Lisetta Hernández 46 886 60,24 % Larissa González 29 688 38,14 % 77 830 64,73 %
Falcón 668 149 Víctor Clark 224 091 52,44 % Eliézer Sirit 187 713 43,93 % 427 334 63,96 %
Guárico 526 963 José Vásquez 206 250 61,81 % Pedro Loreto 124 307 37,25 % 333 676 63,55 %
Lara 1 261 626 Carmen Meléndez 471 164 58,33 % Henri Falcón 325 231 40,27 % 807 709 64,02 %
Mérida 602 637 Yeison Guzmán 181 820 46,54 % Ramón Guevara 198 532 50,82 % 390 664 64,83 %
Miranda 2 075 234 Héctor Rodríguez 641 735 52,78 % Carlos Ocariz 555 347 45,67 % 1 213 871 58,6 %
Monagas 625 457 Yelitze Santaella 222 634 54,07 % Guillermo Call 180 477 43,83 % 411 752 65,83 %
Nueva Esparta 350 093 Carlos Mata Figueroa 107 316 47,4 % Alfredo Díaz 117 430 51,87 % 226 392 64,67 %
Portuguesa 605 921 Rafael Calles 238 626 64,51 % María Beatriz Martínez 121 838 32,94 % 369 899 61,11 %
Sucre 643 440 Edwin Rojas 236 669 59,79 % Robert Alcalá 153 823 38,86 % 395 829 61,52 %
Táchira 851 494 José Vielma Mora 181 605 35,41 % Laidy Gómez 324 541 63,27 % 512 936 60,27 %
Trujillo 529 867 Henry Rangel Silva 201 300 59,75 % Carlos González 127 168 37,74 % 336 917 63,59 %
La Guaira 279 952 Jorge García Carneiro 94 721 52,98 % José Manuel Olivares 81 472 45,57 % 178 780 63,86 %
Yaracuy 430 459 Julio León Heredia 186 401 62,13 % Luis Parra 106 679 35,56 % 300 033 69,70 %
Zulia 2 452 432 Francisco Arias Cárdenas 646 617 47,38 % Juan Pablo Guanipa 700 755 51,35 % 1 364 778 55,71 %
Venezuela 18 082 006 GPP 5 806 609 52,69 % MUD 4 981 402 45,16 % 11 025 290 60,97 %

Réactions modifier

Venezuela modifier

Les élections se sont tenues dans le calme, deux mois après des manifestations de l'opposition marquées par plusieurs morts[16]. Elles sont remportées par le GPP du président Nicolás Maduro, qui obtient 18 États contre 5 pour la MUD[17].

Une partie de la MUD refuse de reconnaître les résultats et estime qu'ils sont la conséquence de fraudes[8]. Pour Gerardo Blyde, directeur de campagne de la MUD, les chiffres présentés ne sont pas conformes au décompte des scrutateurs de l’opposition : « Actuellement, nous ne reconnaissons aucun résultat, a déclaré M. Blyde. Nous sommes face à un moment particulièrement grave pour la République. Le système électoral n’est pas transparent. Ni le peuple vénézuélien ni le monde ne vont avaler un résultat que le gouvernement lui-même est incapable d’expliquer »[9]. Baltazar Porras Cardozo, archevêque de Mérida considère qu'« au terme d’un processus électoral marqué par des irrégularités et des obstacles, et voué à décourager le vote de l’opposition avec des changements au dernier moment, les manœuvres à l’avantage du gouvernement ont été évidentes »[18].

Au contraire, la candidate de l'opposition Leidy Gomez, élue gouverneur de l’État de Tachira, déclare : « Je ne peux reconnaître que ce que j'ai dans les mains, et à Tachira, le peuple a parlé ». Henri Falcón, candidat de la MUD pour l’État de Lara, déclare : « Je le dis avec responsabilité, nous avons perdus, c'est aussi simple que cela et nous devons l'accepter ». Alejandro Feo La Cruz, candidat de la MUD pour l’État de Carabobo, reconnaît également la victoire de son adversaire socialiste Rafael Lacava[19]. Pour sa part, Liborio Guarulla, gouverneur sortant de l’État d'Amazonas, estime que les MUD a perdu du fait d'avoir choisi des candidats « servant ses seuls intérêts »[20]. Henry Ramos Allup, l'un des principaux dirigeants de la MUD, met en cause l'abstention, la MUD perdant 3 millions de voix par rapport aux législatives quand les forces chavistes sont restées stables[21]. L’ancien secrétaire exécutif de la MUD, Jesus Torrealba, rejette aussi la thèse de la fraude et dénonce l’échec politique général de la direction de la MUD comme raison de la défaite. Il demande un changement global de stratégie et de direction[12].

En réaction au refus d'une partie de l'opposition de reconnaître les résultats, Maduro déclare que les opposants crient à la fraude à chaque fois qu'ils perdent des élections et que le système électoral vénézuélien est l'un des plus sûrs au monde[22].

International modifier

Le Conseil des experts électoraux d’Amérique latine, organe composé de présidents de tribunaux électoraux de pays du sous-continent, qui avait envoyé des observateurs électoraux, considère que les élections ont été « claires et transparentes »[23]. L'ancien président du Conseil national électoral de Colombie Guillermo Reyes explique que l'audit réalisé sur une partie des bulletins à la suite des plaintes de l'opposition coïncidait avec les résultats annoncés[24].

Le gouvernement canadien et onze pays latino-américains ont critiqué « les divers obstacles, les actes d’intimidation, la manipulation et les irrégularités » des élections régionales vénézuéliennes. Ces pays demandent un audit indépendant accompagné par des observateurs internationaux spécialisés et reconnus, pour expliquer la controverse suscitée par les résultats. Pour la porte-parole du gouvernement français : « Les conditions de l’organisation des élections sont contestées. De graves irrégularités sont dénoncées et l’absence de transparence dans le processus de vérification et de compilation affecte la confiance dans les résultats ». Jean-Yves Le Drian demande un « retour à l’Etat de droit »[25].

En réaction aux critiques du gouvernement canadien Nicolás Maduro indique : « Qu'est ce que j'en ai à foutre que le stupide gouvernement du Canada ne reconnaisse pas les élections ? Qu'est ce que j'en ai à faire de ce que dit le Canada ? »[26].

Suites modifier

Les nouveaux gouverneurs devaient initialement prêter serment le à 15 h (19 h GMT) devant l'Assemblée nationale constituante[27]. La séance est reportée au lendemain 18 octobre à 11 h (15 h GMT)[21].

Selon Le Monde, Diosdado Cabello aurait précisé que les élus devront « prêter allégeance à l’Assemblée constituante » pour être investis[9]. Les gouverneurs issus des rangs de la MUD refusent ainsi de prêter serment, et risquent ainsi de se faire destituer[28]. Dans la foulée, l'Assemblée constituante interdit aux élus de la MUD de prêter serment devant les conseils régionaux[29], tandis que sa présidente, Delcy Rodríguez, réitère son appel aux gouverneurs de prêter serment[30]. Le 21 octobre, Nicolás Maduro affirme que de nouvelles élections seront organisées si les gouverneurs élus d'opposition continuent à refuser de prêter serment[22].

Le , les quatre gouverneurs issus d'Action démocratique, Antonio Barreto Sira, Ramón Guevara, Alfredo Diaz et Laidy Gómez, prêtent finalement serment devant la Constituante, tandis que Juan Pablo Guanipa, gouverneur élu de Zulia et membre de Primero Justicia, refuse de le faire et reçoit le soutien du chef de son parti Henrique Capriles Radonski[31]. Henry Ramos Allup, chef d'AD, annonce que ces gouverneurs s'étaient « exclus d'eux-mêmes » de la MUD, se référant au règlement interne de la coalition. Ensuite, Capriles ajoute que « tant qu'Henry Ramos Allup y figurerait », il ne resterait pas à la MUD, ajoutant que « pas un crayon ne bouge sans que Ramos Allup ne l'autorise » au sein d'AD[32]. Par ailleurs, il estime que « quand on est malade, il faut opérer et enlever la tumeur. Dans la MUD, il faut faire pareil »[33]. Enfin, Primero Justicia et Voluntad popular condamnent une « action de trahison et de tromperie »[33]. Laidy Gomez, élue gouverneure de Tachira estime que « Dans nos Etats, il y a beaucoup de familles dans la misère. Nous assumons le coût politique pour défendre le vote de nos électeurs »[33].

Le , Juan Pablo Guanipa est formellement destitué par l'Assemblée constituante et une élection partielle est fixée en même temps que les élections municipales, le [34]. En attendant, Magdely Valbuena, présidente du Conseil législatif de l'État, assure l'intérim[35]. C'est finalement le chaviste Omar Prieto qui a été élu [36].

Analyses modifier

Christophe Ventura, chercheur associé à l'IRIS, estime que « [...] le chavisme est une force sociologique dominante dans le pays. Ensuite que l’opposition connaît un reflux depuis l’élection de l’Assemblée nationale constituante. ». Selon lui, « l’opposition vient de connaître ce que le chavisme a vécu en 2015 lors des élections législatives, à savoir un "trou électoral" puisqu’une partie importante de ses électeurs ne s’est pas rendue aux urnes, sans doute déstabilisée par la stratégie de la MUD et ses divergences, désillusionnée par la situation générale et pour sanctionner plus spécifiquement la direction de cette opposition qui a mené une stratégie qui a échoué et semé le trouble au sein de la population. Pour sa part, l’électorat chaviste s’est quant à lui fortement mobilisé, d’abord pour exprimer son rejet de l’opposition en général. C’est un message très dur qui lui est envoyé et dont le gouvernement va profiter, ouvrant une nouvelle séquence pour le pays. ». Concernant Action démocratique, qui a remporté 4 des 5 États remportés par la MUD, il affirme que ceci « la renforce sur le plan politique et institutionnel. De plus, les Etats remportés sont d’une haute importance stratégique pour le pays. Il s’agit des Etats frontaliers avec la Colombie et pétroliers. AD prend aujourd’hui le leadership d’une opposition sonnée. ». Enfin, « AD est en position de force dans l’opposition. L’aile radicale se marginalise. Cette évolution signifie qu’une ligne plus favorable au dialogue avec le gouvernement pourrait prendre le pouvoir. Cet élément est nouveau à quelques mois de nouvelles échéances électorales déterminantes. »[12].

Pour Eugenio Martínez, « c'est le scénario parfait pour le chavisme, cela lui permet d'avancer dans sa stratégie de rendre peu à peu légitime la Constituante » ajoutant que « pendant ce temps-là, dans l'opposition on remarque trop les coutures » unissant les différents partis de la coalition[33]. Pour Luis Salamanca, « Le gouvernement est en train d'appliquer son plan d'accaparer le pouvoir pour toujours, ce qui implique de détruire son principal ennemi politique. La MUD est peut-être en train d'imploser »[33]. Luis Vicente León estime que « le plus grand succès du gouvernement serait la fracture totale de l'opposition. Il n'a pas besoin de beaucoup plus »[33].

Notes et références modifier

  1. Patrick Bèle, « Venezuela : le pouvoir chaviste met le parlement hors jeu », sur Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  2. (en) « Venezuela delays state elections to 2017, opposition angry », sur Reuters,
  3. « Au Venezuela, les élections régionales reportées à 2017 », sur Le Monde, (consulté le )
  4. (en) « As Venezuela unrest spreads, Maduro presses on with plans to rewrite charter », sur Reuters, (consulté le )
  5. (es) « Constituyente cubana apobó adelantar las elecciones regionales para el mes de octubre », sur La Patilla, (consulté le )
  6. Andreina Flores., « Venezuela: l'Assemblée constituante avance les élections régionales à octobre », sur RFI, (consulté le )
  7. « Acompañantes internacionales garantizan confianza del sistema electoral de Venezuela », TeleSUR,‎ (lire en ligne)
  8. a et b François-Xavier Gomez Au Venezuela, la victoire et des soupçons pour Maduro Libération, 16 octobre 2017
  9. a b et c Au Venezuela, le pouvoir s’attribue la victoire aux élections régionales, l’opposition conteste Le Monde, 16 octobre 2017
  10. « Venezuela: un certificat de bonne conduite pour les candidats aux régionales », sur RFI, (consulté le )
  11. François-Xavier Gomez, « Venezuela : une opposition écrasée et divisée », sur Libération, (consulté le )
  12. a b et c « Elections régionales au Venezuela : un retour en force du chavisme ? », sur www.iris-france.org (consulté le ).
  13. « Venezuela: déjà fragmentée, l'opposition avance en ordre dispersé », sur www.rfi.fr, RadioFranceInternationale (consulté le ).
  14. (es) Juan Manuel karg, « Por qué el PSUV volvió a ganar en Venezuela | Opinión », PAGINA12,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « Insoumission vénézuélienne », sur www.medelu.org (consulté le )
  16. Les Vénézuéliens votent dans le calme après des mois de violences », Le Point, 15 octobre 2017
  17. Le Parisien avec AFP., « Venezuela : Nicolas Maduro remporte les élections régionales, colère de l'opposition », sur Le Parisien, (consulté le )
  18. Le cardinal Porras dénonce le trucage des élections au Venezuela Radio Vatican, 17 octobre 2017
  19. « Opponents of Venezuelan Government Splinter in Wake of Regional Elections », TeleSUR,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. « L'opposition refuse de prêter serment ».
  21. a et b « Venezuela: bras de fer en vue entre le pouvoir et une opposition déchirée », Le Point, 18 octobre 2017
  22. a et b « Maduro menace d'annuler les scrutins gagnés par l'opposition au Venezuela », sur Challenges (consulté le ).
  23. (en) « International Electoral Observers Validate Venezuela Regional Vote as US, France Reject Results », Venezuelanalysis.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. (es) « Trump y la oposición desconocen los resultados en Venezuela | El día después de la victoria chavista en las regionales », PAGINA12,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. PAULO A. PARANAGUAAu Venezuela, les gouverneurs élus de l’opposition refusent de prêter serment Le Monde, 18 octobre 2017
  26. Élections au Venezuela: Maduro dit n'avoir «rien à foutre» des doutes du Canada La Presse, 17 octobre 2017
  27. « Venezuela: l'opposition groggy après sa défaite annoncée aux régionales - Amériques - RFI », sur RFI (consulté le )
  28. « Venezuela : nouveau bras de fer après des élections contestées », sur FIGARO, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
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  35. RadioFranceInternationale, « A la Une: Au Venezuela, un gouverneur de l’opposition «déchu» de ses fonctions - Amériques - RFI », sur RFI, (consulté le ).
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