Élections sénatoriales françaises de 1891
Les élections sénatoriales françaises de 1891 ont lieu le 4 janvier 1891 au titre du renouvellement triennal pour la série C.
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Élections sénatoriales françaises de 1891 | ||||||||||||||
80 des 300 sièges du Sénat | ||||||||||||||
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Républicains | ||||||||||||||
Sièges obtenus | 228 | 2 | ||||||||||||
Monarchistes | ||||||||||||||
Sièges obtenus | 11 | 59 | ||||||||||||
Radicaux | ||||||||||||||
Sièges obtenus | 12 | 10 | ||||||||||||
Composition du Sénat | ||||||||||||||
Président du Sénat | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Philippe Le Royer Gauche républicaine |
Philippe Le Royer Gauche républicaine | |||||||||||||
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Mode de scrutin
modifierRésultats
modifierLe scrutin porte sur les 78 sièges de la série C et deux sièges vacants, dans le département du Nord et dans le Pas-de-Calais.
Après certaines victoires aux municipales de 1888 et les législatives de 1889, les radicaux progressent dans les campagnes et donc vers les sénatoriales et concurrencent les opportunistes. La limite entre les deux groupes portant le plus souvent sur les progrès sociales mais surtout la question religieuse. Les opportunistes obtiennent alors des voix des conservateurs, en les acceptent, tout en repoussant toute alliance directe.
Les résultats donnent une nouvelle fois une victoire républicaine, les monarchistes sortants passant de seize à six. En revanche, les radicaux obtiennent une dizaine d'élus supplémentaire[1]. Il existe à partir de maintenant un groupe de l'Union républicaine au Sénat[2].
Tendances politiques | Sièges sortants | Sièges obtenus | Sièges totaux | |
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Monarchistes | 16 | 6 | 11 | |
Républicains | 64 | 64 | 228 | |
Radicaux | ? | 10 | 40 | |
Total | 80 | 80 | 300 |
Sièges par groupes
modifierTendances politiques | Sièges totaux | |
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Monarchistes | 11 (environ) | |
Centre gauche | 32 | |
Gauche républicaine | 130 | |
Union républicaine | 87 | |
Gauche démocratique | 40 | |
Total | 300 |
Conséquences
modifierLa présence des élus radicaux permet de créer un nouveau groupe parlementaire l'année suivante : la Gauche démocratique[1].
Notes et références
modifier- Fabien Conord, « Chapitre II. Le temps des choix : République ou monarchie ? (1875-1885) », dans Les élections sénatoriales en France : 1875-2015, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-5562-4, DOI 10.4000/books.pur.45625, lire en ligne), p. 18–45
- « Eugène Spuller - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- « Gauche Démocratique - Naissance du groupe », sur Sénat (consulté le )