Éliane Liekendael

magistrate belge

Éliane Liekendael, née à Etterbeek le , décédée le à Uccle, est une magistrate belge.

Éliane Liekendael
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Fonction
Procureur général
Cour de cassation de Belgique
Biographie
Naissance
Décès
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UccleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Distinctions

Biographie

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Famille

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Eliane Liekendael est la fille de Jean Liekendael, greffier en chef du tribunal de première instance de Bruxelles[1].

Formation

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Éliane Liekendael passe par l'Institut Saint-André[1] puis est diplômée de l’Université libre de Bruxelles[2].

Carrière juridique

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Cour de cassation belge.

Le procureur général Raoul Hayoit de Termicourt obtient sa nomination de substitut du procureur du Roi le 27 novembre 1955 au parquet de Bruxelles[1]. Elle exerce ensuite au parquet général de Mons[2]. En novembre 1978, elle est nommée avocate générale près la Cour de cassation[2] et devient la première femme à ce poste[3].

En 1996, Jean-Marc Connerotte est dessaisi par Éliane Liekendael, pour avoir assisté à un « souper spaghettis » de soutien aux victimes de Marc Dutroux, ce soutien rendant le juge d'instruction partial en faveur des victimes[4]. Une polémique médiatique s'ensuit et le nouveau juge d'instruction chargé de l'affaire Dutroux n'inspire pas la même confiance du public[4]. En septembre 1997, elle fait l'apologie de la séparation des pouvoirs dans sa critique de la Commission Dutroux[2].

Elle devient la première femme procureure générale en septembre 1998, succédant à Jacques Velu[5].

Dans les suites de l'affaire Dutroux, elle suit les accusations de pédophilie envers Elio Di Rupo, alors vice-premier ministre, et Jean-Pierre Grafé, l'enquête sera classée sans suite[4],[6],[7].

En 2014, elle est chargée du procès pour le scandale de l'affaire Agusta-Dassault puisque la Cour de Cassation est compétente pour des affaires impliquant des ministres[2],[8]. Elle demande à ce que l'immunité parlementaire de Guy Spitaels soit levée par le parlement Wallon et le parlement de la Communauté française de Belgique[4].

Au cours de son mandat, elle est aussi la première procureure générale à avoir eu un profil médiatique par le biais de ses interviews sur les chaînes de télévisions[9].

Hommages

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Notes et références

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  1. a b c d et e Jean de Codt, « in memoriam » Accès libre (consulté le )
  2. a b c d et e « Décès d’Eliane Liekendael, première femme procureur général », sur Le Soir, (consulté le )
  3. (nl) VRT NWS, « Eliane Liekendael - de procureur-generaal van het spaghetti-arrest en Agusta - overleden », sur vrtnws.be, (consulté le )
  4. a b c et d (en) The Brussels Times, « Belgium’s first ever woman prosecutor-general dies », sur www.brusselstimes.com (consulté le )
  5. « Décès d'Eliane Liekendael, première femme procureur général », sur RTBF Info, (consulté le )
  6. (en) « Sex case minister's fate hangs in balance », sur The Independent, (consulté le )
  7. « L’affaire Trusgnach, une effrayante machination (archive) », sur Le Soir, (consulté le )
  8. « En 1998 dans le journal «Le Soir» : «Agusta - Dassault a décollé ce matin à 9 heures 40» », sur Le Soir, (consulté le )
  9. (nl) « Eliane Liekendael (90), bekend van het ‘spaghetti-arrest’, overleden » Accès libre, (consulté le )
  10. Chambres des représentants de Belgique 1999, p. 133.

Bibliographie

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  • Chambres des représentants de Belgique, Questions et réponses écrites, (lire en ligne)

Liens externes

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  • Ressource relative à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :