Marie-Léonie Paradis
Mère Marie-Léonie, de son nom de naissance Alodie-Virginie Paradis[1], mais élevée sous le nom Élodie Paradis[2] (L'Acadie, - Sherbrooke, ) est une religieuse canadienne, fondatrice des Petites sœurs de la Sainte-Famille et reconnue sainte par l'Église catholique. Le 24 janvier 2024, le pape François a approuvé le deuxième miracle nécessaire pour sa canonisation le 20 octobre 2024[3].
Marie-Léonie Paradis | |
Marie-Léonie Paradis en 1906 | |
Sainte | |
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Naissance | L'Acadie |
Décès | Sherbrooke |
Nationalité | Province du Canada |
Ordre religieux | marianites de Sainte-Croix puis fondatrice des petites sœurs de la Sainte Famille |
Vénéré à | Basilique-cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke |
Béatification | 11 septembre 1984 par Jean-Paul II |
Canonisation | 20 octobre 2024 par François |
Fête | 4 mai |
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Biographie
modifierNée dans le village bas-canadien de L'Acadie, son père s'installe à Saint-Philippe-de-Laprairie pour scier du bois. Éduquée dans le pensionnat de la congrégation de Notre-Dame de Montréal. En 1849 la famille déménage à Napierville puis à La Prairie lorsque son père participe à la ruée vers l'or.
En 1854, le père Camille Lefebvre lui parle de la Famille de Sainte-Croix, et elle se joint aussitôt aux marianites de Sainte-Croix de Saint-Laurent. En 1862, elle fait un voyage à New York s'occuper d'un orphelinat et d'une école destinés aux enfants pauvres. En 1874, elle fut nommée à l'âge de 34 ans directrice des novices au collège Saint-Joseph de Memramcook.
En , elle fonde l'Institut des petites sœurs avec quatorze filles qui avaient pris l'habit religieux trois années plus tôt. Devenue supérieure de la communauté, elle reçoit le soutien de Mgr Paul Larocque après avoir subi un revers initial auprès de Mgr John Sweeny, évêque du diocèse de Saint-Jean. Elle reçoit l'approbation canonique en 1896 et continue d'assurer la formation intellectuelle des jeunes sœurs.
Au total, elle a présidé à la fondation de trente-huit collèges. Elle est décédée à Sherbrooke le à près de 72 ans[4]. Femme de cœur, on lui attribue bientôt plusieurs guérisons.
Sa vie a fait l'objet du film Les Servantes du Bon Dieu, réalisé en 1979 par Diane Létourneau. Le Centre Marie-Léonie Paradis a été établi en son honneur sur la rue Galt à Sherbrooke. Elle a été béatifiée lors de la visite de Jean-Paul II au Canada le .
Reliques
modifierSon tombeau reposait au couvent des Petites Sœurs de la Sainte-Famille jusqu'au . Ce jour-là, il a été transféré à la basilique-cathédrale Saint-Michel au cours d'une cérémonie solennelle présidée par Mgr Luc Cyr[5]. Une partie du musée du Centre Marie-Léonie y sera transférée aussi au cours de l'année 2017.
Notes et références
modifier- « Centre Marie-Léonie Paradis, dirigé par Les Petites Soeurs de la Sainte-Famille. », sur www.centremarie-leonieparadis.com (consulté le )
- « Paradis, Élodie - Répertoire du patrimoine culturel du Québec », sur www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )
- Zone Société- ICI.Radio-Canada.ca, « Grande fébrilité à l’approche de la canonisation de la mère Marie-Léonie », sur Radio-Canada, (consulté le )
- «Mort de Mère Léonie», La Tribune (Sherbrooke), 4 mai 1912, p.10
- « Bienheureuse Marie-Léonie Paradis », sur Archidiocèse de Sherbrooke (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Eugène Nadeau, Mère Léonie - Fondatrice des Petites Sœurs de la Sainte-Famille, Éd. Fides, Montréal, 1950.
- Marie-Gabriel Perras, Message de Mère Marie-Léonie au clergé, à ses filles, à son peuple, Épilogue au procès informatif diocésain sur la renommée de sainteté de la servante de Dieu, Sherbrooke, 1953.
- Centre Marie-Léonie Paradis
Liens externes
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- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la religion :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :