Éloise
Éloise est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Éloise | |||||
Ruine du village d'Essertoux. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Saint-Julien-en-Genevois | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Usses et Rhône | ||||
Maire Mandat |
Didier Clerc 2020-2026 |
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Code postal | 01200 | ||||
Code commune | 74109 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Éloisiens | ||||
Population municipale |
931 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 104 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
17 226 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 04′ 51″ nord, 5° 51′ 33″ est | ||||
Altitude | Max. 533 m | ||||
Superficie | 8,95 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Valserhône (banlieue) |
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Aire d'attraction | Genève - Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Julien-en-Genevois | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
modifierÉloise se trouve en Semine, à l'extrémité nord-ouest de la Haute-Savoie, face au département de l'Ain, sur la route d'Annecy à Valserhône. Son territoire constitue une sorte d'appendice de ce plateau, enserré entre le lac de retenue du barrage de Génissiat sur le Rhône, qui effectue une boucle pour le contourner, et le ruisseau de Balavent. Son habitat est dispersé dans de nombreux hameaux répartis sur le sommet du plateau, dont les principaux sont les Bachats, la Pièce, Fiolaz, le Grand Buisson, Bois d'Arlod, les Grands Champs et Bonvy.
Éloise est l'une des très rares communes de France dont les deux premiers chiffres du code postal ne correspondent pas au numéro minéralogique du département ; en effet, la commune est desservie par le bureau de poste de Bellegarde-sur-Valserine, situé dans l'Ain.
Communes limitrophes
modifierValserhône (Ain) | ||||
Saint-Germain-sur-Rhône | N | Leaz (Ain) | ||
O Éloise E | ||||
S | ||||
Chêne-en-Semine | Clarafond-Arcine |
Transport et voies de communication
modifierLa commune est située 37 km au nord-est d'Annecy, à 12 km après Frangy, et à 6 km avant Valserhône. Elle est desservie par :
- la RN 508 section Annecy - Valserhône ;
- l'autoroute A40, sortie « Éloise » (2 km) ;
- le TGV ou TER dans les gares de Bellegarde-sur-Valserine (6 km) et Seyssel (18 km) ;
- l'aéroport international de Genève-Cointrin (34 km) ou l'aéroport régional d'Annecy (36 km).
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Éloise est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valserhône[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,7 %), terres arables (13,2 %), zones urbanisées (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), eaux continentales[Note 4] (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
modifierEn francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Élouéze, selon la graphie de Conflans[7].
Histoire
modifierLors du traité de Lyon, le , le Bugey, le pays de Gex, le Bresse et le Valromey passent de la Savoie à la France. À partir de cette date, le chemin des espagnols est créé. Il s’agit d’une route permettant aux armées espagnoles de rejoindre la Franche-Comté puis la Flandre qui étaient espagnoles à cette époque, depuis l’Italie en passant par la Savoie. Les troupes espagnoles passaient par l’ancêtre du pont de Grésin, construit à peu de distance du pont actuel, pour se diriger vers Lancrans, Chézery, et rejoindre la Franche-Comté[8].
En 1601, le Pont d'Arlod appelé également « Les Certons d'Arlod » ou « Essertoux » ,avec ses 48 habitants[9] est accordé à la France comme tête de pont sur la rive gauche du Rhône. Le traité de Turin de 1760 voit la frontière reportée sur le fleuve[10].
Politique et administration
modifiernouveaux successifs et des maires (de 1731 à 1860)
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2021, la commune comptait 931 habitants[Note 5], en évolution de +11,76 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifier- Groupe scolaire « la Prairie » ().
Culture et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Vincent.
- Musée municipal paysan, fondé par Marius Fillion, à côté de l'église paroissiale.
- Pont de Grésin, sur le Rhône.
- Les pertes du Rhône, aujourd'hui englouties sous les eaux du barrage de Génissiat.
- Au hameau de Fiolaz se trouvait jadis la maison-forte de Méral, aujourd'hui disparue.
- Stèle du village englouti d'Essertoux.
Patrimoine culturel
modifier- Bibliothèque municipale.
- Maison du Terroir : préhistoire, histoire, géologie, ethnographie, botanique.
- Espace d'animation / salle des fêtes.
Espaces verts et fleurissement
modifierEn 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[15].
Personnalités liées à la commune
modifierMarius Fillion, paysan et archéologue amateur, fondateur du Musée Paysan d'Éloise, à deux pas de l'église.
Héraldique
modifierLes armes d'Éloise se blasonnent ainsi : D'or au pont suspendu de sable posé entre deux rochers de sinople mouvant des flancs en chaussé et entre lequel coule une rivière d'azur, accompagné en chef a dextre de trois feuilles de chêne rangées en bande et au canton senestre d'un écusson de gueules à la croix d'argent. |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0).
Articles connexes
modifier- Liste des communes de la Haute-Savoie
- Liste des communes de la France dont le code postal ne correspond pas au département
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Valserhône comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
modifier- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de ValseRhône », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne [PDF]), p. 16.Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
- Ghislain Lancel, Le Chemin des Espagnols, par les cartes anciennes et sur le terrain, Champfromier, Publications Patrimoine et Histoire de Champfromier, tome 5, , 137 p. (ISBN 978-2-9550661-3-3).
- « Communes de Pays de Savoie », sur sabaudia.org.
- « Traité entre le Roi et le roi de Sardaigne, conclu à Turin le 24 mars 1760 (p.4) », sur Gallica.bnf.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).