L’émaillage est un procédé de fabrication consistant à déposer sur un métal, ou un autre support, une couche vitreuse, transparente ou colorée, l'émail.

Exemple d'émaux (œuvres de Pierre Etienne).

Procédé modifier

La pièce à émailler est d'abord nettoyée, généralement par sablage ou grenaillage, afin de la débarrasser de toutes les bavures qui peuvent subsister à la suite de l'usinage[1], puis couverte de pigments, en suspension dans une huile volatile. Elle est ensuite soumise à une température d'environ 800 °C : l'huile s'évapore et les pigments fondus sont liés au support. Les pièces émaillées ont une grande durabilité, une grande résistance aux rayures et aux agents chimiques, et sont faciles à nettoyer.

Les différentes techniques d’émaillage modifier

Le cloisonné modifier

Consiste à créer des motifs à l’aide d’un fil fin, plié et courbé. Il est déposé sur sa tranche, puis soudé sur le métal afin de créer des cloisons qui seront ensuite remplies d’émail. L’émail est ensuite cuit au four afin qu’il fusionne avec le métal.

Le champlevé modifier

Le métal est creusé et nivelé par gravure pour créer des cellules. Ces cellules sont ensuite remplies d’émail afin d’obtenir des motifs après cuisson.

L’émail en ronde bosse modifier

L’émail est appliqué sur une surface mise en forme. L’émail est appliqué humide et maintenu en place par un voile de colle.

L’émaillage bas-reliefs modifier

Consiste à graver le motif sur la surface du métal (inspiré du champlevé) que l’on recouvre ensuite d’émail. Cela crée un dégradé de nuances de couleurs : les zones les plus profondes deviennent plus sombres.

L’émail peint modifier

L’émail est finement broyé et mélangé à une pâte fine avec de l’huile pure.

L’émail plique à jour modifier

Ici l’émail n’est pas fusionné à un fond : il adhère aux côtés du métal par capillarité. Le motif est coupé dans une feuille de métal.

Notes et références modifier

Articles connexes modifier