Émile Bouchet

avocat, député

Émile Bouchet, né Paul Émile Bouchet, le à Embrun et mort le (le Vesinet)[réf. nécessaire], est un député français.

Émile Bouchet
Fonctions
Député français

(13 ans, 10 mois et 2 jours)
Élection
Réélection 20 février 1876
28 octobre 1877
4 septembre 1881
Circonscription Bouches-du-Rhône
Législature Ire, IIe et IIIe (Troisième République)
Groupe politique Union républicaine (1872-1881)
Gauche radicale (1881-1885)
Conseiller général des Bouches-du-Rhône

(3 ans)
Circonscription Canton de Marseille-V
Successeur Charles-Théophile Fauré
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Embrun
Date de décès (à 77 ans)

Biographie

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Jeunesse et études

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Son père est avocat à Embrun et adjoint au maire.

Bouchet effectue des études de droit à Paris, puis s'inscrit au barreau d'Embrun.

Parcours politique

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Conseiller d'arrondissement des Hautes-Alpes à la chute de l'Empire, il participe aux premiers soubresauts de la commune de Marseille dès le .

Il est nommé substitut du procureur de la République le et abandonne ses fonctions lors de l'insurrection de mars. Lié à Gaston Crémieux et à Maurice Rouvier, il est compromis avec le pouvoir insurrectionnel. Emprisonné pendant trois mois, il est acquitté mais interdit de barreau.

Élu du au dans les Bouches-du-Rhône sur les listes de l'Union républicaine puis de la gauche radicale[1], Il siège d'abord à l'union républicaine (extrême gauche), et vote avec son groupe contre le gouvernement du et contre la démission de Thiers.

En 1877, signataire du manifeste des 363 lors de la crise du 16 mai, il est parmi les députés radicaux qui suivent Léon Gambetta ; il vote néanmoins l'amnistie plénière et la séparation de l'Église et de l'État chaque fois qu'elles sont mises au vote. En 1879, il fonde à Marseille un cabinet d'avocats avec le futur député de la Cochinchine Jules Blancsubé (union républicaine) et le futur député de l'Algérie Eugène Etienne (opportuniste).

Représentant des Annamites, il est poursuivi comme administrateur de la compagnie d'assurance maritime le Zodiaque (constituée le ) et condamné, le , à huit mois de prison. D'autres condamnations sont prononcées avec la sienne, notamment celle du député varois Marius Poulet pour des délits qualifiés aujourd'hui d'abus de biens sociaux. Bouchet obtient une réduction de sa peine de quatre mois mais quitte la France presque aussitôt pour le Tonkin (selon le nom de l'époque). Il est un des premiers avocats à s'installer à Hanoï. Son co-inculpé, Marius Poulet, est enfermé dans un asile d'aliénés à Marseille en 1890 et meurt en 1892 à Saint-Anne. Bouchet rentre dans l'anonymat.

Vie privée

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Il n'est pas le grand-père de Jack Lang dont la mère est la famille d'un autre Émile Bouchet[2].

Notes et références

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  1. « Paul-Emile Bouchet - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  2. Laurent Martin, Jack Lang : Une vie entre culture et politique, Paris, Editions Complexe, , 419 p. (ISBN 978-2-8048-0135-9, lire en ligne)

Sources

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Liens externes

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