Émile Didier
Émile Didier, né le à Embrun (Hautes-Alpes) et mort le à Gap, est un homme politique français.
Émile Didier | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (17 ans, 11 mois et 29 jours) |
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Élection | 26 septembre 1971 |
Réélection | 28 septembre 1980 |
Circonscription | Hautes-Alpes |
Groupe politique | RDE |
Prédécesseur | Jean Aubin |
Successeur | Marcel Lesbros |
Député français | |
– (4 ans, 5 mois et 23 jours) |
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Élection | 12 mars 1967 |
Réélection | 30 juin 1968 |
Circonscription | 1re des Hautes-Alpes |
Législature | IIIe et IVe (Cinquième République) |
Groupe politique | FGDS (1967-1968) FGDS-NI (1968-1971) |
Prédécesseur | Armand Barniaudy |
Successeur | Pierre Bernard-Reymond |
Biographie | |
Nom de naissance | Mathieu Auguste Émile Didier |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Embrun |
Date de décès | (à 90 ans) |
Lieu de décès | Gap |
Résidence | première circonscription des Hautes-Alpes (député) |
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Tout d'abord membre du Parti radical, il suit Robert Fabre lors de la scission de 1972 qui conduit à la création du Mouvement des radicaux de gauche.
Biographie
modifierPharmacien de profession, il devient maire de Gap à la suite des élections municipales de 1947. Il conservera ce mandat pendant 24 ans, ce qui constitue un record de longévité à ce poste[1].
Fort de son implantation dans la préfecture des Hautes-Alpes, il est élu député de la première circonscription des Hautes-Alpes, alors détenue par Armand Barniaudy (Centre démocratique), lors des élections législatives de 1967. Dans un contexte national extrêmement défavorable à la gauche, il parvient à sauvegarder son siège d'une seule voix de majorité lors des élections législatives de 1968, face à Émile Arrighi de Casanova.
Dans la foulée de cette victoire électorale, il parvient à se faire élire président du Conseil général des Hautes-Alpes à la suite des élections cantonales de 1970[2]. Il présidera l'assemblée départementale jusqu'aux élections cantonales de 1982 à la suite desquelles il devra laisser sa place à l'UDF Marcel Lesbros.
Un an après son accession à la présidence du conseil général, il connaît un premier revers électoral majeur en étant battu lors des élections municipales de 1971 par le divers droite Bernard Givaudan.
Il prend cependant sa revanche quelques mois plus tard en devenant le sénateur des Hautes-Alpes le . Comme tous les membres du Parti radical, il rejoint le groupe de la Gauche démocratique. Même après la scission de 1972, il continuera à sièger au sein de ce qui est devenu le Rassemblement démocratique européen. Réélu lors des sénatoriales du , il choisit de ne pas se représenter lors des élections de 1989.
Roger Didier
modifierSon fils, Roger Didier, né le à Gap, est devenu maire de Gap en 2007, à la suite de la démission de Pierre Bernard-Reymond parti siéger au Sénat, en remplacement de Marcel Lesbros, décédé. Il est élu au deuxième tour de l'élection municipale de avec le soutien de l'UMP, face à la liste de gauche de Guy Blanc. Le , il est exclu du Parti radical de gauche pour ses « alliances répétées avec l'UMP[3] ». Il est également vice-président du Conseil général des Hautes-Alpes.
Mandats
modifier- Sénateur
- 26/09/1971 - 27/09/1980 : sénateur des Hautes-Alpes
- 28/09/1980 - 01/10/1989 : sénateur des Hautes-Alpes
- Député
- 12/03/1967 - 30/05/1968 : député de la première circonscription des Hautes-Alpes
- 30/06/1968 - 04/12/1971 : député de la première circonscription des Hautes-Alpes
- Conseiller général
- xx/xx/1970 - 15/03/1976 : président du conseil général des Hautes-Alpes
- 16/03/1976 - 21/03/1982 : président du conseil général des Hautes-Alpes
- Conseiller municipal / Maire
- 1947 – 1971 : maire de Gap, Hautes-Alpes
Notes et références
modifier- Source : Liste des anciens maires de Gap sur le site de la ville.
- Source : Atlaspol - chronologie des élus des Hautes-Alpes
- « Le maire de Gap R.Didier exclu du PRG », Le Figaro, 28 août 2009.
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :