Épervier (torpilleur)

navire de guerre français

L'Épervier est un aviso torpilleur français des années 1880, l’un des quatre navires de la classe Condor. Le navire a été lancé en octobre 1886 au chantier naval de l’Arsenal de Rochefort, et il a été mis en service dans la Marine nationale française en 1887. Le navire a été rayé de la liste de la marine en 1911 et mis au rebut.

Épervier
illustration de Épervier (torpilleur)

Type aviso-torpilleur
Classe classe Condor
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Constructeur Arsenal de Rochefort Drapeau de la France France
Quille posée Mai 1884
Lancement Octobre 1886
Commission 1887
Statut Déclassé en 1911, mis au rebut
Équipage
Équipage 156
Caractéristiques techniques
Longueur 68 m
Maître-bau m
Tirant d'eau 4,7 m
Déplacement 1268 tonnes
Propulsion
Puissance 3000 ch
Vitesse 17 nœuds
Caractéristiques militaires
Blindage 40 mm
Armement
Rayon d'action 2800 milles marins à 10 nœuds
Pavillon France

Conception

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Les avisos-torpilleurs de classe Épervier[1],[2] ont été conçus comme de petits navires à cheminée unique, avec des étraves et des poupes en forme de soc de charrue et trois mâts, dont un a été retiré plus tard[1],[2]. La coque était en acier[3].

Le navire était un petit aviso torpilleur[1],[2]. La longueur entre perpendiculaires était de 68 mètres, la largeur de 9 mètres et le tirant d'eau de 4,7 mètres[1],[2]. Le déplacement normal était de 1268 tonnes[1],[2]. Le navire était propulsé par deux moteurs à vapeur d’une puissance totale de 3000 ch, auxquels la vapeur était fournie par quatre chaudières cylindriques[1],[2]. La vitesse maximale du navire à deux hélices était de 17 nœuds[1],[2]. Le navire pouvait transporter un maximum de 160 tonnes de charbon, lui donnant une autonomie de 2800 milles marins à une vitesse de 10 nœuds[1],[2].

L’artillerie principale se composait de cinq canons de 100 mm L/26 modèle 1881, placés sur le pont supérieur dans des embrasures (deux à l’avant), des flotteurs (deux autres) et à l’arrière[1],[2]. De plus, quatre canons Hotchkiss de 47 mm L/40 et six canons-revolver de 37 mm L/20 ont été installés sur le navire[1],[2]. Le navire était équipé de quatre tubes lance-torpilles de 350 mm[1],[2].

Le pont blindé convexe en acier avait une épaisseur de 40 mm et au-dessus de la salle des machines, il y avait un batardeau et un pont renforcé[1],[2].

L’équipage du navire se composait de 156 officiers, officiers mariniers et matelots[1],[2].

Carrière

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L'Épervier a été construit à l’arsenal de Rochefort[1],[2]. Il a été mis en chantier en mai 1884 et lancé en octobre 1886[2],[4]. Le coût de construction du navire était de 80 000 £[3]. L'Épervier entre en service dans la Marine nationale en 1887[1],[2]. Dans les années 1890, les tubes lance-torpilles ont été retirés du pont du navire[2]. Le navire a été désarmé en 1911 et mis au rebut[1],[4].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j k l m n o et p Chesneau et Kolesnik 1979, p. 324.
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Gogin 2021.
  3. a et b Brassey 1894, p. 291.
  4. a et b Gardiner et Gray 1985, p. 194.

Bibliographie

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  • (en) T.A. Brassey, The Naval Annual, 1894, Portsmouth, J. Griffin and Co., (lire en ligne).
  • (en) Roger Chesneau et Eugene Kolesnik, Conway’s All The World’s Fighting Ships 1860-1905, London, Conway Maritime Press, (ISBN 978-0-85177-133-5).
  • (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway’s All the World’s Fighting Ships 1906-1921, London, Conway Maritime Press, (ISBN 0-85177-245-5).
  • (en) Ivan Gogin, « CONDOR torpedo cruisers (1886 - 1889) », sur Navypedia (consulté le ).
  • (en) Fred T. Jane, Jane’s Fighting Ships 1900, London, Sampson Low, Marston & Co., .
  • (en) Fred T. Jane, Jane’s Fighting Ships 1905/6, New York, ARCO Publishing Company, .