Opposé à la Pologne dans les Tournois qualificatifs européens(en), l'Allemagne s'incline lors du match aller en Pologne 24-25 puis à nouveau lors du match retour en Allemagne, 28-29 : l'Allemagne est alors officiellement éliminée[1]. N'ayant déjà pas pu se qualifier pour l'Euro 2014, il s'agit donc de la 2e grande compétition consécutive à laquelle les Allemands ne seront pas conviés. Par voie de conséquence, le sélectionneur allemand, Martin Heuberger, n'était pas reconduit à la tête de la Mannschaft.
Alors que l'Australie, vainqueur du Championnat d'Océanie 2014, a obtenu sa qualification pour participer à ses 7e championnats du monde le , la Fédération internationale (IHF) a statué le sur la situation du handball en Océanie[2]. Ne reconnaissant pas la Confédération Continentale d'Océanie, l'IHF décide d'exclure l'Australie[3] qui, pourtant, a participé à 7 des 8 précédents championnats du monde et figure parmi les participants masculins et féminins du Mondial de beach-handball organisé par l'IHF quelques semaines plus tard. Pour les remplacer, l'IHF a choisi de désigner l'équipe la mieux placée au Mondial 2013 mais qui n'avait pas obtenu sa qualification : l'Allemagne, classée 5e, est donc repêchée au détriment de l'Islande qui avait pourtant été désigné par la Fédération européenne (EHF) comme nation remplaçante pour la zone Europe[4].
Une controverse naît alors dans le monde du handball ou du sport en général du fait que l'exclusion de l'Australie arrive bien après qu'elle a obtenu sa qualification, que l'IHF a changé très tardivement son règlement permettant de désigner l'équipe remplaçante, que le choix de cette équipe remplaçante, l'Allemagne, pourrait être dictée par des raisons extra-sportives (l'Allemagne a une forte influence financière, politique et historique[5]) et que l'Allemagne ne figurait pas parmi les 3 équipes désignées par l'EHF (Islande, Hongrie et Serbie). Le , l'IHF publie un communiqué justifiant ses choix[6] et confirme sa décision d'évincer l'Australie au profit de l'Allemagne.
Parmi les principaux absents, Dominik Klein, Holger Glandorf et Johannes Bitter ne souhaitent plus porter le maillot national. Sur la base arrière, Dagur Sigurðsson a dû faire face à plusieurs forfaits : Steffen Fäth, l'un des meilleurs arrière gauches allemand du moment, s'est blessé en décembre, Finn Lemke, qui devait le remplacer, s'est fracturé la main lors du dernier match de l'année[9]. Sven-Sören Christophersen, qui devait remplacer les deux premiers, s'étant également blessé, le sélectionneur a finalement rappelé Michael Kraus, champion du monde en 2007. À noter également la retraite sportive d'Oliver Roggisch, désormais entraineur adjoint de la sélection.