Étalondes
Étalondes est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Étalondes | |||||
La mairie et la salle communale. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Villes Sœurs | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marc Gillet[1] 2020-2026 |
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Code postal | 76260 | ||||
Code commune | 76252 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Étalondais | ||||
Population municipale |
1 059 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 229 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 01′ 51″ nord, 1° 23′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 43 m Max. 99 m |
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Superficie | 4,63 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Eu (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Eu | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLe Tréport | ||||
Flocques | N | Eu | ||
O Étalondes E | ||||
S | ||||
Saint-Rémy-Boscrocourt |
Installée en bordure du plateau qui domine la vallée de la Bresle, la commune bénéficie de la proximité des trois villes sœurs, Eu, Mers et Le Tréport. L'axe routier Eu - Dieppe ainsi que la côte de la Manche constituent également des attraits complémentaires pour cette bourgade dont la population croît régulièrement.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 892 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cayeux-sur-Mer à 18 km à vol d'oiseau[5], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 761,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Étalondes est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Eu, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,2 %), zones urbanisées (21,9 %), prairies (7 %), forêts (0,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Stanelonde en 1059 (Jean Adigard des Gautries, 1957 p. 140); Stenelunda en 1119 (S. Deck, 243); Stanelonde, Stanelunda vers 1119; Estanelonde en 1181-89 (Rec. Henri II, II, 385); Stanelonde en 1185 Estælonde au XIIe siècle; Estalonde en 1282 (Kermaingant 77, 3, 262, 263), Étalonde en 1757[14],[15].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale de type anglo-scandinave basée sur le vieux norrois lundr « bois »[15] (comprendre « bosquet, petit bois »). En finale, cet appellatif a généralement abouti à -lon (-lunt, -lont, -lond dans les formes anciennes), -londe étant exceptionnel cf. également Faguillonde (pays de Caux). En revanche, employé de manière autonome, c'est la forme londe qui prévaut dans les nombreux la Londe.
Le premier élément s'explique par le vieil anglais stan « pierre » (comprendre stān > anglais moderne stone)[15] et non par le vieux norrois steinn « pierre » qui convient moins bien sur le plan phonétique[15]. En effet, la mention Stenelunda est isolée et plus tardive que l'attestation primitive, en outre Stanelonde a régulièrement donné *Estanelonde, puis dès le XIIIe siècle Estalonde, et enfin Étalonde en 1757, la forme Étalondes apparaissant seulement au XVIIIe siècle.
Le sens global du toponyme est donc « bois où il y a une ou des pierres »[15]
Remarque : l'ancien norrois steinn est par ailleurs fréquent dans la toponymie normande, dans le pays de Caux comme dans le Cotentin, mais les formes anciennes sont toutes en Stein- ou Estein- : Étainhus (Esteinhus 1222); Etaintot à Saint-Wandrille-Rançon (Esteintot 1142) et à Mautheville (Esteintot 1198, 1222); Etennemare à Limésy (Esteinemare, sans date) et à Saint-Valery-en-Caux (Esteinmare en 1252), etc.
Histoire
modifierUn site gallo-romain est découvert en 2013 au lieu-dit la Plaine du chemin Saint-Martin. Deux habitations datées entre le Ier et le IIIe siècle, des sépultures et pas moins de 80 objets (céramiques, verreries, monnaies, bijoux, perles, outillage...) attestent d'une vie locale à cette époque[16].
Politique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2021, la commune comptait 1 059 habitants[Note 2], en évolution de −2,04 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLes communes d'Étalondes et Saint-Rémy-Broscrocourt se sont associées en regroupement pédagogique intercommunal en matière d'enseignement primaire. Pour l'année scolaire 2018-2019, quatre classes sont situées à Étalondes, trois à Saint-Rémy[25].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierL'église Notre-Dame d'Étalondes.
La statue de la vierge Marie.
Refuge de la Société protectrice des animaux.
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Monument aux morts.
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Salle des associations.
-
Notre-Dame.
-
Autre vue de l'église.
-
Le clocher.
Personnalités liées à la commune
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Jean-Marc Gillet élu nouveau maire d’Étalondes », sur courrier-picard.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Étalondes et Cayeux-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cayeux-sur-mer » (commune de Cayeux-sur-Mer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cayeux-sur-mer » (commune de Cayeux-sur-Mer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Eu », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Charles de Robillard de Beaurepaire et Dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique de la Seine-Maritime, 2 t., Paris, 1982 - 1984 p. 352 (lire en ligne) [1]
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150).
- Le Courrier picard, édition Picardie maritime, « Le monde gallo-romain ressurgit à Bricomarché », 3 novembre 2016, p. 13.
- Xavier Togni, « Derniers vœux pour le maire d’Étalondes, Lucien Fosse : Mardi 7 janvier, après avoir inauguré les aménagements du centre-bourg, le maire d’Étalondes, Lucien Fosse, a présenté pour la dernière fois ses vœux », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Élu depuis 1983, maire d’Étalondes depuis 2001, Lucien Fosse a présenté pour la dernière fois ses vœux à la population mardi 7 janvier. À 76 ans, il renonce à briguer un nouveau mandat ».
- Louis Vanthournout, « Étalondes : Maire adjoint depuis 12 ans, Mario Donà présente sa liste : Dans la commune étalondaise, le maire sortant, Lucien Fosse, ne se représente pas aux élections municipales. C’est l’un de ses adjoints, Mario Donà, qui brigue le poste », L'Informateur d'Eu, (lire en ligne, consulté le ).
- Émeline Bertel, « Canton d’Eu : Mario Dona et Alain Trouessin élus maires dès le 1er tour : Alain Trouessin, maire sortant de Criel-sur-Mer, conserve son siège de premier édile. À Étalondes, c'est Mario Dona qui succède à Lucien Fosse après une élection serrée », L'Informateur d'Eu, (lire en ligne, consulté le ).
- B.R., « Jean-Marc Gillet élu nouveau maire d’Étalondes : L’ex-adjoint a été désigné à ce poste face au sortant, Mario Donà, lors du conseil municipal qui s’est tenu ce vendredi 11 octobre. », Courrier Picard, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Le RPI craint de perdre une classe : La baisse des effectifs de 157 à 152 entrainerait le passage de sept à six classes », Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 12.