Étang de Bourg-le-Vieux

Lac français
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L'étang de Bourg-le-Vieux se situe sur la commune de Bias, dans le département français des Landes. Sa particularité vient du fait qu'il occupe en partie l'emplacement de l'ancien village de Bias et de son église, aujourd'hui disparus.

Étang de Bourg-le-Vieux
Image illustrative de l’article Étang de Bourg-le-Vieux
Étang de Bourg-le-Vieux à Bias
Image illustrative de l’article Étang de Bourg-le-Vieux
Administration
Pays Drapeau de la France France
Coordonnées 44° 08′ 00″ N, 1° 14′ 36″ O
Hydrographie
Alimentation ruissseau de Tirelagüe
Émissaire(s) ruissseau de Tirelagüe
Divers
Commentaire Logo des sites naturels français Site inscrit (1977)
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Étang de Bourg-le-Vieux
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(Voir situation sur carte : Landes)
Étang de Bourg-le-Vieux

Présentation

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De taille modeste, avec moins de un hectare, cet étang se situe au sud ouest de la commune de Bias, qui en est propriétaire. Il est cerné au nord et au sud par de hautes dunes[1]. Il est alimenté par le ruissseau de Tirelagüe qui est également son émissaire (il porte le nom de Canal de Ceyrolles sur la première partie de son cours)[2].

Historique

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Du Moyen Age au XIXe siècle, les mouvements de sables sous l'effet du vent posent d'importants problèmes, rendant difficile la vie dans cette partie des Landes. Des parties de villages et des églises sont même englouties par le déplacement des dunes[3].

Dès 1645, les membres du conseil de fabrique de Bias s'inquiètent du mouvement des dunes qui menacent l'église. Le problème s'accélère dans le premier tiers du XVIIIe siècle, lorsque les dunes déplacées par les vents se jettent dans le lit du lac, le repoussant toujours plus vers l'est. En 1731, l'eau arrive dans le cimetière et inonde l'église. Elle s'y avance toujours en 1736 lorsque les paroissiens demandent l'autorisation de bâtir un nouveau lieu de culte. L'église est définitivement abandonnée en 1743[a], la nouvelle église de Bias est inaugurée en 1770[1].

À partir de 1778, le baron Charlevoix de Villiers propose de fixer les dunes du littoral aquitain par une méthode basée sur l'ensemencement en pins maritimes, l'utilité de ces arbres pour limiter le mouvement des sables ayant déjà été remarquée à l'état naturel. Nicolas Brémontier fait réaliser des essais de cette technique. En 1822, Jean-Sébastien Goury, ingénieur des Ponts-et-Chaussées, conçoit un dispositif permettant de retenir le sable à la source et d'éviter l'ensablement des plantations : une dune rectiligne longeant l'océan. En moins de 70 ans, une dune bordière (ou cordon dunaire) est réalisée et les dunes intérieures sont entièrement fixées par les pins et leur cortège floristique (genêts, ajoncs, etc.). La fixation des dunes littorales marque le départ du grand boisement des Landes sur 88 000 ha de 1802 à 1880[3].

Intérêt écologique

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En France métropolitaine, les zones humides couvrent 3 % du territoire mais hébergent un tiers des espèces végétales remarquables ou menacées, la moitié des espèces d'oiseaux et la totalité des amphibiens et poissons d'eau douce. Ce sont des lieux d'abri, de nourrissage et de reproduction pour de nombreuses espèces, indispensables à la reproduction des batraciens. Elles constituent des étapes migratoires, des lieux de reproduction et d'hivernage pour de nombreuses espèces d'oiseaux[3]. Le rôle écologique des zones humides dans les Landes y est d'autant plus important que la majorité d’entre elles ont disparu à la suite des grands travaux d’assèchement entrepris sous Napoléon III dans le cadre de la loi du 19 juin 1857.

Classement

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L'étang de Bourg-le-Vieux est dans le périmètre du site inscrit de 43.680,8 hectares par arrêté du dénommé « Étangs landais nord » au titre de l'intérêt pittoresque d'un grand ensemble paysager[4].

L'étang est également constitutif du site Natura 2000 (SIC/pSIC) « Zones humides de l'arrière dune du Pays de Born et de Buch »[5].

Oiseaux

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On note la présence sur site de différentes espcèces, dont certaines sont protégées : Aigrette garzette (espèce protégée au titre de la directive oiseaux), Bécassine des marais, Chevalier guignette, Courlis cendré, Fuligule milouin, Gravelot, Poule d'eau, Sarcelle d'hiver, Vanneau huppé[6].


Notes et références

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  1. La vieille église de Saint-Paul-le-Vieux, occupant le tuc de l'antique Segosa, subit le même sort en 1678 : elle doit être déplacée à quelques kilomètres de là vers le nouveau bourg du village de Saint-Paul-de-Frontignac en raison de la montée des eaux de l'étang d'Aureilhan

Références

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  1. a et b Jean-Jacques Fénié et Jean-Jacques Taillentou, Lacs, étangs et courants du littoral aquitain, au temps des « galups » et des vaches marines, Bordeaux, Éditions Confluences, , 159 p. (ISBN 2-914240-79-1)
  2. www.sandre.eaufrance.fr
  3. a b et c Panneau de présentation du belvédère de la Malloueyre, réalisé par la Région Aquitaine, l'ONF, l'UE et le réseau Natura 2000
  4. Fiche des « étangs landais nord » sur le site de la DREAL
  5. Site FR7200715
  6. Panneau de présentation de l'étang de Bourg le Vieux, consulté sur site

Voir aussi

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