Étienne Ier de Penthièvre

comte de Penthièvre et de Trégor, comte de Richemont (1093-1136/1137)

Étienne Ier de Penthièvre (v. 1060/1136[1], 1138[2]) fut comte de Trégor et de Guingamp, seigneur de Goëlo, puis comte de Penthièvre de 1093 à sa mort.

Étienne Ier de Penthièvre
Fonction
Comte de Richmond
jusqu'en
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Famille
Maison de Penthièvre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Agnès de Cornouaille (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Havoise de Guingamp (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Agnorie de Penthièvre (d)
Tiphaine de Penthièvre (d)
Maud de Penthièvre (d)
Olive of Penthièvre (d)
Alain de Penthièvre, dit Alain le Noir
Henri Ier de Trégor-Avaugour
Geoffroy II de PenthièvreVoir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Né vers 1060, fils cadet de Éon Ier de Penthièvre et de Agnès de Cornouaille il rassemble par le jeu des héritages l'ensemble des domaines contrôlés par sa famille.

Comte de Trégor et seigneur de Goëlo en 1079 à la mort de son père, il devient comte de Guingamp. Il épouse Havoise fille putative de Thibaut III de Blois et de sa seconde épouse Adèle de Vermandois[3].

En 1093, Étienne devient comte de Penthièvre à la mort de son frère aîné Geoffroy Ier de Penthièvre et hérite de l'Honneur de Richmond, après la disparition d'Alain (II) le Roux son autre frère.

Dès 1118 il doit faire face à la rébellion de son fils aîné Geoffroy II Botherel qui réclame à l'avance sa part d'héritage et obtient le Penthièvre avec Lamballe et Moncontour et qui prend le titre comtal en 1120. Après sa mort, ses domaines sont partagés entre ses fils.

Étienne est le fondateur en 1134 de l'abbaye Sainte-Croix de Guingamp et le bienfaiteur de l'abbaye de Bégard dont il favorise l'établissement le selon la tradition. Il obtiendra le droit d'y être inhumé avec son épouse[4]. Selon Jacques Cambry, il aurait aussi fait construire le château de Rustéphan en Nizon : « Ce château fut bâti, dit-on, par un fils des rois de Bretagne, qu'on nomme Etienne, c'est une conjecture sans preuves. On sait qu'en 1250, il appartenoit à Blanche de Castille, épouse de Louis VIII, roi de France, et qu'en 1420, il étoit possédé par un seigneur de Guémenée[5] ».

Mariage et descendance

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De son mariage avec Havoise de Blois, dite de Guingamp[6], il a pour descendance :

L'armorial d'Augustin du Paz imprimé en 1619 mentionne l'existence d'une autre fille mais cette assertion n'est confirmée par aucune source[8] :

Références

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  1. Stéphane Morin Trégor, Goëlo, Penthièvre. Le pouvoir des Comtes de Bretagne du XIIe au XIIIe siècle, Presses Universitaires de Rennes, 2010. (ISBN 9782753510128), p. 124, note no 419.
  2. Judith Everard, Brittany and the Angevins: province and empire, 1158-1203, coll. Cambridge studies in medieval life and thought, Cambridge University Press, 2000, p. 189. (ISBN 9780521660716).
  3. Selon Stéphane Morin « l'historiographie régionaliste a toujours voulu voir en elle l'héritière de Guingamp qu'elle aurait apporté en dote à son mari » alors qu'elle aurait été en fait la nièce de la duchesse Berthe de Blois épouse d'Alain III de Bretagne op. cit. p. 102, tableau généalogique 7 : Ascendance de Havoise épouse d'Étienne de Bretagne.
  4. Les Abbayes Bretonnes, ouvrage collectif publié par la Biennale des abbayes bretonnes BAB & Fayard, (ISBN 9782213013138), p. 342-343.
  5. Jacques Cambry, Voyage dans le Finistère, ou État de ce département en 1794 et 1795, Tome troisième, page 120, librairie du Cercle social, Paris, 1798.
  6. Stéphane Morin op. cit. Tableaux généalogiques p. 102 et 123 Havoise est une fille de Thibaud III de Blois et de sa seconde épouse Adélaïde de Valois.
  7. Descendance d'Étienne de Penthièvre sur Medieval Lands.
  8. Stéphane Morin op. cit. p. 184.

Sources

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  • Frédéric Morvan la Chevalerie de Bretagne et la formation de l'armée ducale 1260-1341 Presses Universitaires de Rennes, Rennes 2009, (ISBN 9782753508279) « Généalogie no 3 : les Eudonides (branche cadette de la maison de Rennes) ».
  • Stéphane Morin, Trégor, Goëlo, Penthièvre. Le pouvoir des Comtes de Bretagne du XIe au XIIIe siècle, Rennes, Presses universitaires de Rennes & Société d'émulation des Côtes-d'Armor, , 406 p. (ISBN 9782753510128), p. 22-26,28,37,94,103,113,114,118-125,127,128,131,138,141,145,154,169-179,182-187,194,202,203,208-210,214,261,217,226-228,237,238,240-242,260,261,263,269-271,273-275,277,380,282,283,286,296-298,302,306-311,316.