Étienne Rivoallan
Étienne Rivoallan[1], né le à Bourbriac où il est mort le [2], est un sonneur de bombarde. Avec Georges Cadoudal, ils formèrent un couple de sonneurs qui participa activement au renouveau de la musique bretonne d'après-guerre. Il a accompagné le cercle celtique de Bourbriac.
Surnom | Riwallan en breton |
---|---|
Naissance |
Bourbriac, Bretagne |
Décès |
(à 29 ans) Bourbriac |
Activité principale | musicien (sonneur) |
Genre musical | musique bretonne |
Instruments | bombarde |
Années actives | Années 1950 |
Biographie
modifierÉbéniste de métier, il s'est par la suite lui-même fait luthier et facteur d'anches[3].
Il rencontre Cadoudal avec qui il collaborera particulièrement. Georges apprend à Étienne à sonner la bombarde et se spécialise dans la dañs plinn[4]. Tous deux remettent au goût du jour le fest-noz[5] et fondent le bagad Bourbriac en 1953. Ils participent aux championnats des sonneurs qu'ils remportent trois fois (1958, 1959 et 1960)[6]. Lors de sessions de collectage, ils participent à la découverte de la chanteuse Marie-Josèphe Bertrand et à l'ascension des frères Morvan en 1958[7].
En 1957, il accompagne l'organiste Jacques Le Solleu à la bombarde lors du renouveau des fêtes de la Saint-Loup de Guingamp[8].
Étienne Rivoallan décède dans un accident de la route en [9].
Palmarès
modifierChampion des sonneurs, couple bombarde-binioù bras[10] :
- 1958 avec Georges Cadoudal
- 1959 avec Georges Cadoudal
- 1960 avec Georges Cadoudal
Discographie
modifier- Dérobée du pays de guingamp - polka piked - dans tro plin - dans fisel, Mouez Breiz, 1957
- Étienne Rivoallan et Georges Cadoudal, Sonneurs de Basse-Bretagne, Sonopresse, 1977
- En passant par la Bretagne n°4, Étienne Rivoallan et Georges Cadoudal Sonneurs, Ducretet Thomson
- Airs pour noce bretonne, Ducretet Thomson
- Heloise et Abellard - Gwerz an anon - suite de dans plin, Ducretet Thomson
Hommages
modifier- Une plaque commémorative « Place Étienne Rivoallan » est apposée près du presbytère de Bourbriac.
- Étienne Riwallan, morceau du groupe Diaouled Ar Menez (1973)
- Alan Stivell affirme « avoir été marqué par l'influence d'Étienne Rivoallan et Georges Cadoudal »[4].
Références
modifier- Parfois écrit « Riwallan ».
- Relevé généalogique sur Geneanet
- Michel Pinc, « 20e anniversaire de la disparition d'Étienne Rivoallan », Musique bretonne (revue), no 13, , p. 15 (lire en ligne)
- « Fest-deiz en mémoire d'Etienne Rivoallan » (consulté le )
- « Marcel Guillou, le relais breton. » (consulté le )
- « Palmarès des sonneurs. À qui le tour ? », Le Telegramme, (lire en ligne, consulté le )
- « Georges Cadoudal, le sonneur aux mille métiers. Info - Brest.maville.com », sur www.brest.maville.com (consulté le )
- Jef Philippe, « Orgue et bombarde : aux origines d'un couple disparate », Musique bretonne, nos 227-228, (lire en ligne)
- « Étienne Rivoallan. L'hommage de tout Bourbriac » (consulté le )
- « Bodadeg ar Sonerion » Palmarès », sur www.bodadeg-ar-sonerion.org (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Daniel Philippe, « Etienne Rivoallan (1931-1961) », Musique bretonne (revue), no 111, , p. 3-6 (lire en ligne)
- Michel Pinc, « Hommage à un sonneur disparu... Étienne Rivoallan », Musique bretonne (revue), no 5, , p. 10-11 (lire en ligne)
Liens externes
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