Liste des évêques de Metz

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Fondé vers le IIIe siècle, l’évêché de Metz a longtemps été une entité à la fois politiquement puissante et riche. Opposé à la bourgeoisie messine puis soumis à l’influence du royaume de France, il va progressivement perdre son poids économique puis son influence politique.

Saint Clément, premier évêque de Metz, conduit le « Graoully » sur les bords de la Seille.

Depuis le XXe siècle l’évêque de Metz a la particularité de ne pas être formellement nommé par le Pape, mais par un pouvoir temporel ; le concordat en Alsace-Moselle confiant au président de la République française la nomination de l'évêque de Metz et de l’archevêque de Strasbourg.

Ier – IIIe siècles (légende)

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Avant le VIe siècle, la chronologie épiscopale reste très incertaine et parmi les saints évêques des premiers âges de l’église de Metz, nombreux sont ceux sur lesquels on ne dispose d’aucune information historique[1].

Une tradition ancienne, qu’on peut retrouver dans la Gesta episcoporum Mettensium écrite par Paul Diacre vers 783, fait remonter la fondation du diocèse de Metz aux premiers apôtres :

Les légendes qui entourent les premiers évêques de Metz ont été construites entre les Xe et XIVe siècles par les abbayes Saint-Arnould et Saint-Clément, ainsi que par l’abbaye de Gorze et l’évêché. Elles ont pour origine les rivalités de ces diverses institutions religieuses qui cherchaient à asseoir leur légitimité par ces récits[4]. Elles ont été assemblées en un corpus unifié par des chroniqueurs du XVIe siècle comme Philippe de Vigneulles ou le moine augustin Jean Châtelain.

La remise en cause de ces récits date du XVIIIe siècle[5]. Une chronologie plus récente fixe la date de fondation de l’évêché au IIIe siècle.

IIIe – Ve siècles

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Selon la tradition médiévale, les premiers évêques viennent presque tous de Grèce[5].

On trouve ses traces dans les actes (probablement faux[6]) du pseudo-concile de Cologne de 346[7]. Il participa peut être aussi au concile de Sardique en 344[8].

  • saint Victor II, 6e évêque

Son existence est contestée par certains auteurs[9].

  • saint Siméon, 7e évêque

La tradition le dit originaire de Palestine. Ses restes ont été transférés dans l’abbaye Saint-Pierre de Senones au VIIIe siècle par Angilram[9].

  • Sambace, 8e évêque
  • saint Ruf ou Ruffus, 9e évêque
  • saint Adelphe, 10e évêque
  • Firmin, 11e évêque

Il serait né en Grèce[10].

  • saint Legonce, 12e évêque.

Le cartulaire de Saint-Arnoul mentionne l’existence d’un évêque dénommé Valerius qui aurait été tué par les Huns[11].

  • 451 : saint Auctor ou Auteur, ou Aultre, 13e évêque
  • saint Expièce, 14e évêque
  • saint Urbice, 15e évêque

Il a reçu le titre d’archevêque[10], il aurait revendu ce titre à Trèves pour résoudre une famine qui touchait le pays messin[12]. Il a été inhumé à Saint-Maximin. Redécouverte en 1516, sa dépouille a été transférée à Saint-Eucaire[13].

  • Bonole, 16e

« peut-être saint »

  • saint Térence, 17e évêque

Vers le Xe siècle ses reliques sont transférées à l’abbaye de Neufmoutier (ville de Huy)[14].

  • Consolin ou Gosselin, 18e évêque

« peut-être saint » selon la société des Bollandistes[15].

  • 485 : saint Romain, 19e évêque
  • - 495, saint Phronine, 20e évêque

Phronime et ses deux successeurs Gramace et Agathimbre pourraient être nobles[14]. L’historicité de saint Phronine a été remise en cause au XVIIIe siècle[16].

  • 495- 512 saint Gramace, 21e évêque

VIe siècle

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Il est mentionné par Venance Fortunat qui le rencontra lors de son voyage à Metz, il loue dans ses écrits la piété et l’hospitalité du prélat. On a également conservé les lettres que lui a envoyées l’évêque de Reims[14].

  • vers 580 : saint Pierre II, 25e évêque

On ne connaît de lui qu’une lettre qui lui a été envoyée par un seigneur austrasien[14].

VIIe siècle

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Surnommé Abbon, il est parfois confondu avec le 31e évêque[20]

  • 646 : saint Godon, 31e évêque.
  • Vide épiscopal de deux ans.
  • 656-696 : saint Chlodulf ou Clou, fils d’Arnoul, 32e évêque.

Certaines chronologies intercalent Landry de Soignies entre Godon et Chlodulf[21] ou Chlodulf et Abbon[22]. Il est possible également qu’il fût évêque régionnaire[18].

Une charte d’Hermann de 1090 indique qu’il a créé la paroisse Saint-Jean-Baptiste. Il nous reste de lui une lettre adressée à l’évêque de Cahors Didier[23]. Selon les sources, il pourrait être mort en 700[23] ou 705[20].

VIIIe siècle

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À partir de 717 les évêques obtiennent des droits d’immunité sur leurs domaines. En 775 le grand diplôme de Charlemagne soustrait toutes les possessions de l’évêché du contrôle de l’administration royale, donnant naissance au temporel de l’évêché[24].

  • Deux années de vacance au trône épiscopal.

Un vide épiscopal se crée à sa mort, qui va durer jusqu’en 816. Vers 783, à la demande d’Angilram, archichapelain de Charlemagne, Paul Diacre rédige les Gesta episcoporum Mettensium pour narrer l’histoire des évêques de Metz et de la dynastie carolingienne.

IXe siècle

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Louis le Pieux, appelle son demi-frère Drogon sur le siège, lequel devient un précieux auxiliaire de la famille impériale ; il soutient son frère dans les moments difficiles, comme lors de la dépossession momentanée du titre impérial, à la suite de la bataille du « champ des mensonges ».

Xe siècle

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XIe siècle

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Vers l’an mil, l’évêché devient une principauté du Saint-Empire romain germanique et le prélat prend le titre de prince-évêque.

Opposé à Henri IV du Saint-Empire, Hermann est déposé en 1085 lors du concile de Mayence. Chassé de son trône épiscopal, il est remplacé par un partisan de l’empereur : Valon, abbé de Saint-Arnould. Chassé par la foule celui-ci démissionne et se retire à l’abbaye de Gorze. Hermann est remis sur son trône par les Messins[25]. En 1087, Henri IV fait à nouveau chasser Hermann et place à son poste Brunon de Calw. Les Messins attaquent la cathédrale et massacrent la suite du prélat qui parvient à prendre la fuite. Hermann est réintégré une seconde fois en 1088[26]. Hermann décède le . Henri IV fait nommer Burchard, grand prévôt de Trêves, comme évêque mais celui-ci ne pourra pas prendre possession de son siège[22].

Frère du comte palatin il est élu par le chapitre de Metz, alors qu’un an auparavant, la mort de l’évêque de Verdun, Thierri avait mis sur le trône épiscopal de cette ville Richer de Briey, qui y était élu par les chanoines. Les deux élections, approuvées par le pape, montrent que les deux cités lorraines avaient commencé à prendre leurs distances avec le pouvoir politique du Saint-Empire romain germanique. C’est à cette époque que l’on note les premières fondations d’abbayes de chanoines réguliers : deux clercs messins se retirent dans la forêt de Briey et fondent, avec l’accord de la comtesse Mathilde de Luxembourg, une abbaye de chanoines réguliers à Standalmont, qui s’appellera plus tard Saint-Pierremont ; à Toul, une église est consacrée à saint Léon IX, accueille des chanoines du saint Mont (Richemont) et établissent là une abbaye qui officie sous la direction de Séhère, l’auteur du récit des débuts de Chaumousey).

XIIe siècle

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La querelle des Investitures, qui a démarré en 1075 sous le règne de Hermann marque le début du déclin du pouvoir épiscopal. Bertram sépare le temporel du spirituel et accorde à la cité une charte de franchise.

Portrait Armoiries Épiscopat Titulaire Notes
  1104 à 1115 Adalbéron IV
53e évêque de Metz
Il n’a pas été sacré[22].
1115 à 1117 Vacance épiscopale.
  1117 à 1120 Théoger
54e évêque de Metz
Il n’a pas été sacré[22].
1121 à 1162 Étienne de Bar
55e évêque de Metz[22]
1163 à 1171 Thierry III de Bar
56e évêque de Metz
Simple diacre, il n’a pas été sacré évêque[22].
  1171 à 1173 Frédéric de Pluvoise
57e évêque de Metz
Il n’a pas été sacré[22].
1173 à 1179 Thierry IV de Lorraine
58e évêque de Metz
Entre 1173 et 1179 Thierry IV et Frédéric de Pluvoise se disputent le trône[22].
1180 à 1212 Bertram
59e évêque de Metz
Entre 1186 et 1189, il se réfugie à la Basilique Saint-Géréon de Cologne, chassé par l'empereur Frédéric Barberousse.

XIIIe siècle

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Portrait Armoiries Épiscopat Titulaire Notes
1212 à 1224 Conrad de Scharfenberg
60e évêque de Metz
1224 à 1238 Jean Ier d'Apremont
61e évêque de Metz
1239 à 1260 Jacques de Lorraine
62e évêque de Metz
à qui l’on doit l’élan gothique du chantier de la Cathédrale de Metz.
1260 à 1263 Philippe de Florange
63e évêque de Metz
Thibaut de Porcellets lui dispute le trône[22].
1264 à 1269 Guillaume de Traînel
64e évêque de Metz
1269 à 1279 Laurent de Lichtenberg
65e évêque de Metz
1280 à 1282 Jean II de Flandre-Dampierre
66e évêque de Metz
puis prince-évêque de Liège
1282 à 1296 Bouchard d’Avesnes
67e évêque de Metz
1297 à 1302 Gérard de Relances
68e évêque de Metz
Le chapitre s’était partagé entre Frédéric de Lorraine et Thiébaut de Bar. Ils furent tous deux rejetés par le Pape[22].

XIVe siècle

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Les évêques s’opposent aux bourgeois messins et doivent se retirer dans leur château de Vic-sur-Seille.

Portrait Armoiries Épiscopat Titulaire Notes
1302 à 1316 Renaud de Bar
69e évêque de Metz
1316 à 1319 Vacance épiscopale de deux ans. Le chapitre est partagé entre Philippe de Bayon archidiacre de Sarrebourg et Pierre de Sierk archidiacre de Marsal. Le premier est soutenu par le comte Édouard Ier de Bar et le second par le duc Ferry IV de Lorraine. Les deux candidats se rendent en vain à Avignon pour demander la confirmation de leur élection[27].
1319 à 1325 Henri de Viennois
70e évêque de Metz
imposé par le pape Jean XXII, il ne sera jamais ordonné[22].
1325 à 1327 Louis de Poitiers
71e évêque de Metz
1327 à 1361 Aymar Adhémar de La Garde
72e évêque de Metz
1361 à 1365 Jean III de Vienne
73e évêque de Metz
devient ensuite évêque de Bâle.
1365 à 1384 Thierry V Bayer de Boppard
74e évêque de Metz
1384 à 1387 Bx Pierre de Luxembourg
75e évêque de Metz
Partisan des papes d’Avignon, Rome lui opposera Thielleman de Bousse qui portera encore le titre d’évêque de Metz dans des actes datés de 1403[28].
1387 à 1415 Raoul de Coucy
76e évêque de Metz
petit-fils de Guillaume de Coucy, fut après évêque de Noyon.

XVe siècle

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Portrait Armoiries Épiscopat Titulaire Notes
1415 à 1459 Conrad II Bayer de Boppard
77e évêque de Metz
1459 à 1484 George Ier de Bade
78e évêque de Metz
Coadjuteur de son prédécesseur depuis 1457. À la mort de ce dernier, les chanoines de la cathédrale élisent Ulric de Blamont, mais cette élection est refusée par le pape[29]. Il n’a pas été sacré[22].
1484 à 1505 Henri II de Lorraine
79e évêque de Metz
était avant évêque de Thérouanne.

XVIe siècle

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Entre 1484 et 1607, l’évêché est tenu par les maisons de Lorraine et de Lorraine-Guise[30].

Portrait Armoiries Épiscopat Titulaire Notes
1505 à 1543 Jean III de Lorraine
80e évêque de Metz
Conrad de Leyden (?-1530), évêque in partibus de Nicopolis, suffragant au chapitre de Metz[31], administre le diocèse les trois premières années[22].
1543 à 1548 Nicolas de Lorraine
81e évêque de Metz
également évêque de Verdun, devient ensuite duc de Mercœur. Jean de Lorraine a abandonné l’administration du diocèse à son neveu sans se démettre formellement[22].
1548 à 1550 Jean III de Lorraine
80e évêque de Metz
1550 à 1551 Charles Ier de Lorraine
82e évêque de Metz
également cardinal et archevêque de Reims.
1551 à 1555 Robert de Lenoncourt
83e évêque de Metz
1555 à 1567 François Beaucaire de Péguillon
84e évêque de Metz
1567 à 1578 Louis de Guise
85e évêque de Metz
1578 à 1607 Charles II de Lorraine
86e évêque de Metz
également évêque de Strasbourg. Encore enfant lors de sa nomination, le diocèse est administré jusqu’en 1589 par Nicolas Bousmard, évêque de Verdun[22].

XVIIe siècle

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Le traité de Westphalie de 1648 entérine le rattachement de Metz à la France, les évêques qui se succéderont sont des alliés politiques du roi de France. Celui-ci affirme que depuis le traité de Münster, le concordat germanique est caduc et que les évêchés de Metz, Toul et Verdun relèvent désormais du concordat de Bologne qui permet au roi de France de nommer ses évêques[32]. Ces nominations ne seront pas reconnues par le pape avant la signature d’un indult personnel le par Alexandre VII reconnaissant à Louis XIV le droit de nommer les prélats de ces trois évêchés. Clément IX rendra cet indult universel le [33]. Entre 1612 et 1671 les évêques ne se rendront pas à Metz[34].

Portrait Armoiries Épiscopat Titulaire Notes
1608 à 1612 Anne de Peruse d’Escars de Givry
87e évêque de Metz
1612 à 1652 Henri de Bourbon-Verneuil
88e évêque de Metz
1669 à 1697 Georges d’Aubusson de la Feuillade
89e évêque de Metz

XVIIIe siècle

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Portrait Armoiries Épiscopat Titulaire Notes
1697 à 1732 Henri Charles du Cambout de Coislin
90e évêque de Metz
1733 à 1760 Claude de Saint Simon
91e évêque de Metz
1760 à 1802 Louis-Joseph de Montmorency-Laval
92e évêque de Metz
Grand aumônier de France, cardinal , évêque réfractaire, il refusera de démissionner lors du concordat de 1802 et se considérera évêque en titre jusqu’à sa mort en 1808.

XIXe siècle

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Portrait Armoiries Épiscopat Titulaire Notes
1802 à 1806 Pierre-François Bienaymé
93e évêque de Metz
1806 à 1823 Gaspard-André Jauffret
94e évêque de Metz
entre 1811 et 1815 Claude-Ignace Laurent (1761-1819) est nommé évêque de Metz par Napoléon Ier, Jauffret étant nommé à l’archevêché d’Aix-en-Provence. Ces deux nominations n’ont pas été reconnues par le pape Pie VII.
1824 à 1842 Jacques-François Besson
95e évêque de Metz
1843 à 1886 Paul Dupont des Loges
96e évêque de Metz
1886 à 1899 François-Louis Fleck
97e évêque de Metz

XXe siècle

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En vertu du concordat en Alsace-Moselle, les évêques de Metz et de Strasbourg sont les seuls à être encore nommés par le gouvernement français.

Portrait Armoiries Épiscopat Titulaire Notes
1901 à 1919 Willibrord Benzler
98e évêque de Metz
Il doit démissionner lors du retour de la Moselle à la France.
1919 à 1937 Jean-Baptiste Pelt
99e évêque de Metz
1938 à 1958 Joseph-Jean Heintz
100e évêque de Metz
1958 à 1987 Paul-Joseph Schmitt
101e évêque de Metz
Il fut assisté par Gilbert Duchêne comme évêque auxiliaire de 1971 à 1975.
1987 à 2013 Pierre Raffin
102e évêque de Metz

XXIe siècle

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Portrait Armoiries Épiscopat Titulaire Notes
2013 à 2021 Jean-Christophe Lagleize
103e évêque de Metz
Evêque de Valence de 2001 à 2013, il est évêque de Metz du 27 septembre 2013 jusqu'à sa démission, agréée par décret du Président de la République, en date du 12 août 2021[35].
2021 à 2022 Jean-Pierre Vuillemin
Administrateur apostolique du diocèse de Metz
Évêque auxiliaire de Metz du 8 janvier 2019 jusqu'à sa nomination comme évêque du Mans le 3 avril 2023. Il dirige le diocèse de Metz depuis la démission de Jean-Christophe Lagleize jusqu'à l'installation de Philippe Ballot à Metz le 4 septembre 2022.
Depuis 2022 Philippe Ballot
104e évêque de Metz
Archevêque de Chambéry de 2009 à 2022, il est depuis le 23 juillet 2022, archevêque ad personnam de Metz.

Évêques non reconnus par le Saint-Siège

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Portrait Armoiries Épiscopat Prétendants Notes
1652 à 1658 Jules Mazarin Sa nomination n’a pas été reconnue par le pape qui déclara Henri de Bourbon démissionnaire en 1659[30].
1658 à 1663 François Egon de Fürstenberg Sa nomination n’a pas été reconnue par le pape[22].
1663 à 1668 Guillaume de Fürstenberg Sa nomination n’a pas été reconnue par le pape[34].
1792 à 1802 Nicolas Francin Évêque constitutionnel.

Armoiries du chapitre cathédrale

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Blason des évêques de Metz.

Le chapitre cathédrale de Metz portaient[36] : de gueules au dextrochère de carnation vêtu d’azur mouvant d’une nuée d’argent, tenant une épée du même garnie d’or et accostée de deux cailloux aussi d’or. Les pierres rappellent le martyre de Saint-Étienne, lapidé, et la main tenant l’épée celui de Saint-Paul, qui eut la tête tranchée. Ces deux saints sont les saints patrons du diocèse.

Bibliographie

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  • Martin Meurisse, Histoire des évêques de l’Église de Metz, Jean Antoine, 1634, 1 448 p. (lire en ligne)
  • Le Diocèse de Metz, sous la direction de Henri Tribout de Morembert, Letouzey & Ané, Paris, 1970.
  • Arnaud Hari, Écrire l'histoire des évêques de Metz au Moyen Âge : Les Gesta episcoporum messins de la fin du VIIIe siècle à la fin du XIVe siècle, thèse de l'université Paul Verlaine de Metz (2009-2010), 1re partie (lire en ligne)
  • Michel Parisse, Arnaud Hari, Catalogue historique des évêques de Metz.Le Moyen Âge, LAMOP, Paris, 2015 ; 47 p. (lire en ligne)

Notes et références

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  1. René Bour, Histoire de Metz, 1979, p. 48.
  2. Jean Baptiste Nimsgern, Histoire de la ville et du pays de Gorze, p. 24, 1853.
  3. Tablettes du clergé et des amis de la religion, p. 92, Tome 7, 1825.
  4. Mission Historique Française en Allemagne, « Damien Kempf: Projet de recherche » (consulté le )
  5. a et b Auguste Prost, Études sur l’histoire de Metz : les légendes, p. 209, 1865.
  6. Cologne and Serdica, Anna Crabbe in The Journal of Theological Studies vol. 30, no 1, pp. 178-185, 1979
  7. Mémoires p. 204 Jean-François de Gondi Retz 1846
  8. Fastes épiscopaux de l’ancienne Gaule p. 345 Louis Duchesne 2002, (ISBN 1-4212-1627-2).
  9. a et b Dictionnaire du département de la Moselle p. 287, Claude Philippe de Viville 1817
  10. a et b Bibliothèque sacrée, ou Dictionnaire universel historique, dogmatique, canonique, géographique et chronologique des sciences ecclésiastiques…, Charles Louis Richard 1827
  11. Le souvenir des Carolingiens à Metz au Moyen Âge:le Petit Cartulaire de Saint-Arnoul p. 25 Michèle Gaillard, 2006
  12. L’image religieuse de Metz dans la chronique de Philippe de Vigneules, Anne Wagner in La ville et l’Église du XIIIe siècle à la veille du Concile de Trente, p. 247, novembre 2005.
  13. Claude Philippe de Viville, Dictionnaire du département de la Moselle, p. 288, 1817.
  14. a b c et d Claude Philippe de Viville, Dictionnaire du département de la Moselle, p. 289, 1817.
  15. Hippolyte Barbier, Biographie du clergé contemporaine, p. 400, 1847.
  16. Auguste Prost, Études sur l’histoire de Metz : les légendes, p. 213, 1865.
  17. « http://millesimo.irht.cnrs.fr/mmo/Notice/notice.htm?P=extraDoc%2Fhagio5.htm »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  18. a et b Jean Lebeuf, Dissertations sur l’histoire ecclésiastique et civile de Paris, p. 59, 1741.
  19. Christian Settipani, « L'apport de l'onomastique dans l'étude des généalogies carolingiennes », dans Onomastique et Parenté dans l'Occident médiéval, Oxford, Linacre College, Unit for Prosopographical Research, coll. « Prosopographica et Genealogica / 3 », , 310 p. (ISBN 1-900934-01-9), p. 206-7.
  20. a et b Dictionnaire hagiographique p. 18 , Abbé Pétin 1850
  21. Christian Pfister, (1857-1933), Note sur le formulaire de Marculf, par Ch. Pfister, impr. de Daupeley-Gouverneur (Nogent-le-Rotrou), 1892 p. 6 à 15.
  22. a b c d e f g h i j k l m n o et p Dictionnaire de statistique religieuse p. 419-422, Jacques Paul Migne 1851.
  23. a et b Dictionnaire de patrologie p. 56, A. Sevestre 1851.
  24. Histoire de Metz p. 40 René Bour, éditions Serpenoise 1979
  25. Annuaire de la Société d’histoire et d’archéologie lorraine p. 302, 1901.
  26. Mémoires de l’Académie nationale de Metz p. 368
  27. Biographie de la Moselle p. 244, Émile-Auguste-Nicolas-Jules Bégin
  28. Biographie de la Moselle p. 159, Émile-Auguste-Nicolas-Jules Bégin
  29. Philippe de Vigneulles, Chronique, éd. Charles Bruneau, t. II, p. 335.
  30. a et b Jean Julg, Les évêques dans l’histoire de la France p. 264, 2004. (ISBN 2-7403-1135-4).
  31. Mémoires de l’Académie impériale de Metz p. 486 1860
  32. Pierre Amable, Études sur la vie de Bossuet, p. 533, 1855.
  33. Cartes anciennes de l’église de France p. 278 François de Dainville 1956 (ISBN 2-7116-8055-X)
  34. a et b Emmanuel Michel Histoire du parlement de Metz, p. 171, 1845.
  35. « Décret du 12 août 2021 portant agrément de la démission d'un évêque », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  36. blason de Montigny les Metz