Èze
Èze (Esa en niçois, Eza en italien) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Ézasques.
Èze | |||||
Village perché d'Èze-Village. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Nice | ||||
Intercommunalité | Métropole Nice Côte d'Azur | ||||
Maire Mandat |
Stéphane Cherki 2020-2026 |
||||
Code postal | 06360 | ||||
Code commune | 06059 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ézasques | ||||
Population municipale |
2 189 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 231 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
69 134 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 43′ 43″ nord, 7° 21′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 700 m |
||||
Superficie | 9,47 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Menton-Monaco (partie française) (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Monaco - Menton (partie française) (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Beausoleil | ||||
Législatives | 4e circonscription des Alpes-Maritimes | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
| |||||
modifier |
Èze est une des rares communes françaises à porter un nom palindrome avec Callac, Laval, Noyon, Sarras, Savas, Senones, Serres et Sées.
Géographie
modifierLocalisation
modifierSituée à 4 km de La Turbie, 8 km de Monaco et 12 km de Nice.
Géologie et relief
modifierLa commune s'étend sur un territoire escarpé, allant du bord de mer Méditerranée où un hameau forme Èze-sur-Mer (appellation reprenant le nom de la gare d'Èze-sur-Mer tandis que le panneau routier indique Èze-Bord-de-Mer), jusqu'au piton escarpé où de vieilles maisons pittoresques et médiévales forment Èze-Village à 429 mètres d'altitude.
La commune d'Èze, située sur le Parc de la Grande Corniche, est classée en loi littoral[1].
Le col d'Èze est situé à proximité de la commune.
Hydrographie
modifierEaux souterraines sur la commune[2] :
- 7 forages,
- 1 puits,
- 1 source.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (8 °C) et peu de brouillards[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 906 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 1,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nice », sur la commune de Nice à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 16,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 791,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −7,2 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Communes limitrophes
modifierUrbanisme
modifierLa commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le 25 octobre 2019[10].
Typologie
modifierAu , Èze est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Menton-Monaco (partie française), une agglomération internationale dont elle est une commune de la banlieue[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Monaco - Menton (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[11]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (53 %), zones urbanisées (25,4 %), forêts (10,4 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), eaux maritimes (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[13].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lotissements
modifierLotissement concerté dit Lotissement de la Mer [14].
Quartiers
modifierLe quartier Saint-Laurent-d'Èze relie le bord de mer au village. À Saint-Laurent-d'Èze, après les feux volontaires et terribles des années 1980, beaucoup d'habitants locaux y firent construire leurs villas.
Planification de l'aménagement
modifierLa commune dispose d'un plan local d'urbanisme[15].
Voies de communications et transports
modifierVoies routières
modifierL'accès à Èze est possible par les routes des trois corniches M 6007, M 6098, M 45[16].
Transports en commun
modifierParmi les transports en Provence-Alpes-Côte d'Azur, la commune est desservie par le réseau Lignes d'Azur.
La ville dispose de la gare d'Èze-sur-Mer sur la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille (frontière), desservie par des trains TER PACA qui effectuent des missions entre les gares de Grasse et Vintimille. La gare de Nice-Ville, plus importante, est mieux desservie
L'aéroport le plus proche est l'Aéroport de Nice-Côte d'Azur et les ports les plus proches sont :
- Port Lympia (port de Nice),
- Port Hercule (Port de Monaco).
Risques naturels et technologiques
modifierLe , de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, St-Martin-Vésubie, Tende…) sont fortement impactés par un « épisode méditerranéen » de grande ampleur[17]. Certains hameaux sont restés inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'Arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Èze, au titre des « Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020 »[18]. La commune est située dans une zone de sismicité moyenne[19].
Toponymie
modifierLa première mention écrite dont nous disposons date du IVe siècle sous la forme ab Avisione (dans la section maritime de l'Itinéraire d'Antonin). Les formes suivantes, du XIe siècle jusqu'au Moyen Âge, sont du type Esa, Eza, Isia, Isie, etc. La première mention de Ese date de 1241 mais ne durera pas : on retrouve ensuite de nouveau Isia, Isie, Ysia, Esia, etc. Le nom semble enfin se fixer sous la forme Esa après son passage à la Maison de Savoie en 1388, nom qui sera repris en provençal Ezo par Mistral et traduit en français Èze.
Èze remonte donc à Avisione avec aphérèse de l'initiale av sentie comme la préposition occitane ab, « chez », et chute du suffixe, ce qui a conduit à Isia, conservé par les formes du Moyen Âge. Le même phénomène s'est produit non loin de là à La Bollène-Vésubie qui s'appelait Abolena en 1146 (du nom d'homme germanique Abbolenus) : le A initial, pris pour la préposition est tombé puis l'article « la » a complété le nom, sans doute l'analogie avec le niçois boulina, « éboulement », y est-elle pour quelque chose. La vauclusienne Bollène s'appelait aussi Abolena en 640. Les exemples de ce type sont nombreux en toponymie.
Reste à connaître la signification de cet Avisione. Il s'agit sans doute du nom de personne gaulois Aviso correspondant au romain Avitius. Ce dernier est à l'origine de quelques toponymes dont un Avèze (Puy-de-Dôme), une ancienne Avitia villa, qui a conservé son - av- initial. Très probablement, ce nom devait à l'origine s'appliquer à la petite anse que les premiers marins avaient dû apprécier comme lieu de mouillage puis qui est devenu un petit port que l'on a nommé d'après son fondateur. Il s'agit de l'endroit qu'on appelle aujourd’hui Èze-Bord-de-Mer[20].
Histoire
modifierComme le reste du littoral des Alpes-Maritimes, le territoire de la commune d'Èze est occupé depuis des temps anciens.
Le monument le plus remarquable est celui du Mont-Bastide qui surplombe Beaulieu-sur-Mer et la baie de Saint-Jean, sur un éperon rocheux bordant la grande corniche.
La tradition locale, fondée sur les élucubrations des érudits du XIXe siècle et du début du XXe siècle, en fit une fondation phénicienne, un palais mycénien ou un oppidum ligure remontant au premier âge du fer.
Les recherches récentes ont permis de mettre au jour un gros bourg agricole protégé par une solide enceinte. L'organisation urbaine est très serrée. De grandes habitations en pierre sèche supportant un étage s'organisent autour d'une grande rue qui traverse le village de part en part. Le rez-de-chaussée de chaque habitation abrite des structures de pressage destinées à la fabrication du vin ou de l'huile.
Les traces d'occupation les plus anciennes remontent au IIe siècle av. J.-C., mais la plus forte période d'activité se situe entre l'époque d'Auguste et l'époque des Flaviens[21].
Le Moyen Âge
modifierBruno Riquerii, chevalier, originaire de Nice, viguier d'Hyères (1328), fut coseigneur d'Èze. Comme pour les Badat, la famille Riquerii, ancienne famille consulaire niçoise, aurait été anoblie au XIIIe siècle grâce à leur richesse et à la faveur des Génois que cette famille soutenait[22]. Familier du roi Robert, Bruno était le fils de Jean Riquier, coseigneur d'Èze, et de Béatrice Badat[23]. En 1333, avec son frère Marin, il possédait une part de la seigneurie d'Èze tandis que quelques années plus tard, la part de Marin semblait être passée dans les mains de Bruno[24]. Selon A. Venturini, il aurait eu pour successeur son fils, Honoré, coseigneur d'Èze. Le 24 juillet 1316, le roi Robert demanda au sénéchal de remettre, s'il y a lieu Boniface Riquier, dit Brunoz, et ses frères, fils de feu Jean Riquier, d'Èze, en possession des châteaux de Menton et de Peypin et de faire cesser le trouble qui leur était apporté par Balianus Ventus et consortes sui[25].
Le 27 mai 1348, le frère du sous-viguier d'Aix (1325) et du viguier de Grasse (1340-41), Jean, Louis Rebuffelli fut nommé châtelain d'Èze[26]. Honorat Riquerii, viguier d'Hyères (1376), succéda à Bruno et devint coseigneur d'Èze[27].
La période contemporaine
modifierJusqu'au début du XIXe siècle, Èze englobait La Trinité, qui en a été détachée en 1818[28].
Èze était desservie, de 1900 à 1929, par une des lignes du Tramway de Nice et du Littoral.
Une stèle a été inaugurée en 1960 pour célébrer le centenaire du rattachement d'Èze à la France[29].
-
Intérieur de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption d'Èze.
-
Une ruelle pittoresque d'Èze-Village.
-
L'ancien Tramway de Nice et du Littoral circulait sur la Corniche de 1900 à 1929.
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierRattachements administratifs
modifierLa commune se trouve depuis l'Annexion du comté de Nice à la France de l'arrondissement de Nice du département des Alpes-Maritimes.
Elle faisait partie du canton de Villefranche-sur-Mer[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
modifierPour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Beausoleil
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription des Alpes-Maritimes.
Intercommunalité
modifierÈze était membre de la communauté urbaine Nice Côte d'Azur, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2002 sous le statut de communauté d'agglomération et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette intercommunalité a fusionné avec plusieurs petites intercommunalités voisines pour former, le , la métropole Nice Côte d'Azur dont est désormais membre la commune.
Tendances politiques et résultats
modifierLors des élections municipales de 2014 dans les Alpes-Maritimes, la liste DVD menée par le maire sortant Stéphane Cherki est la seule candidate, et obtient donc la totalité des 1 059 suffrages exprimés et est élue en totalité. Lors de ce scrutin, 43,21 % des électeurs se sont abstenus et 18,54 % des votants ont placé un bulletin blanc ou nul dans l'urne[30]
Lors des élections municipales de 2020 dans les Alpes-Maritimes, la liste menée par le maire sortant Stéphane Cherki est la seule candidate, et obtient donc la totalité des 591 suffrages exprimés, lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 69,75 % des électeurs se sont abstenus et 11,40 % des votants ont placé un bulletin blanc ou nul dans l'urne[31].
Le 23 février 2022, le maire Stéphane Cherki a apporté son parrainage au candidat Eric Zemmour. Il a expliqué son choix par "l'urgence démocratique" mais a affirmé ne pas partager les idées du candidat[32].
Liste des maires
modifierBudget et fiscalité 2019
modifierEn 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[41] :
- total des produits de fonctionnement : 5 899 000 €, soit 2 553 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 5 707 000 €, soit 2 471 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 415 000 €, soit 179 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 4 262 000 €, soit 1 845 € par habitant ;
- endettement : 13 000 €, soit 5 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 12,40 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 8,95 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 19,95 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 27 780 €[42].
Équipements et services publics
modifierEau et déchets
modifierLes eaux usées d'Èze sont traitées par la station d'épuration intercommunale de Nice Haliotis d'une capacité de 650 000 équivalent-habitants[43].
Enseignement
modifierÈze dispose des établissements d'enseignements suivants[Quand ?] [44] :
- Écoles maternelles et primaires[45].
Les enfants poursuivent leur scolarité aux collèges de Beaulieu-sur-Mer, La Trinité, Beausoleil, et aux lycées de Drap, Monaco et Nice.
Santé
modifierLes professionnels et établissements de santé peuvent être consultés à[Quand ?][46],[47]:
- Médecins à Èze, Cap-d'Ail, Beaulieu-sur-Mer,
- Pharmacies à Èze, Cap-d'Ail, Beaulieu-sur-Mer,
- Hôpitaux à Cap-d'Ail, Beaulieu-sur-Mer, Nice.
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[49].
En 2021, la commune comptait 2 189 habitants[Note 3], en évolution de −6,57 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,1 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 1 098 hommes pour 1 091 femmes, soit un taux de 50,16 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (47,26 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Cultes
modifier- Culte catholique, Paroisse Notre-Dame de l'Espérance[51], Diocèse de Nice.
Économie
modifierEntreprises et commerces
modifierAgriculture
modifier- Agriculteurs, horticulteurs[52].
Tourisme
modifierLe tourisme est la principale ressource de la commune.
- Hôtels :
- Hôtels et restaurants[57].
Commerces et artisanat
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierÉdifices civils
modifier- Le village propose au sein de ses ruelles labyrinthiques, de nombreuses boutiques d'artisanat d'art.
- Le chemin de Nietzsche partant du bord de mer, serpente sur une pente raide jusqu'au village perché. On dit que Nietzsche, logeant à la fin de sa vie à Nice, malade, fréquenta ce chemin, et s'en inspira pour écrire la troisième partie d'Ainsi parlait Zarathoustra.
- À proximité se trouve l'oppidum du Castellar ou de Brasca, inscrit au titre des monuments historiques en 1996[60].
- Gibet d'Èze[61]
Patrimoine militaire :
- Un château en ruines abrite maintenant un jardin exotique[62] à la vue extraordinaire, et surplombe un cimetière où reposent quelques personnalités.
- Fort Anselme, puis Fort de la Revère[63], de la place de Nice[64].
- Série de 4 blockhaus dits casemates de la place de Nice[65].
Maisons-châteaux :
- Maison dite Château de l'Aiguetta[66].
- Château Lou Seuil ou Château Balsan[67],[68],[69],[70].
- Maison dite Château Eza[71].
Patrimoine rural :
- Moulin à eau : ancien moulin à farine des Pissarelles[72].
Édifices religieux
modifier- Église Notre-Dame-de-l'Assomption d'Èze[73], reconstruite au XVIIIe siècle[74], classée en 1984 au titre des monuments historiques[75],[76],[77],[78],[79].
- Chapelle de la Sainte-Croix, dite des Pénitents blancs, restaurée en 1953[80],[81].
- Chapelle Saint-Laurent[82], quartier Saint-Laurent-d'Èze.
- Chapelle Saint-François, avenue des Fleurs à Èze bord de Mer.
- Chapelle Saint-Joseph, édifice contemporain inauguré en 2010[83],[84], quartier Aiguetta.
- Monuments commémoratifs : Monument aux morts[85] et plaque commémorative[86].
Musées
modifier- Maison de la Nature
- Musée de Parfums Galimard Èze-Village
-
Une rue typique.
-
Une rue typique.
-
Èze et la baie de Saint-Jean dans les années 1890.
-
Èze vu du fort de la Revère.
-
Vue d'Èze vers le Cap Ferrat.
-
Le Cap Ferrat.
-
Le bord de mer.
Personnalités liées à la commune
modifier- Francis Blanche : il possédait une maison à Èze[87] et y est enterré.
- Bono et The Edge du groupe irlandais U2.
- Marie-Gabrielle de Savoie, qui réside au château Balsan (Lou Seuil) jusqu'en 1990.
- Antoinette de Monaco.
- Fred Zeller, fondateur du musée du village.
- Friedrich Nietzsche.
- Maurice Blanchot : il y vécut après la Seconde Guerre mondiale.
- Georgette Piccon (1920-2004) : artiste peintre française, elle vécut à Èze de 1984 à 2003 et a réalisé de nombreuses œuvres représentant les paysages de la commune.
- The Edge, guitariste chanteur du groupe U2 a épousé en secondes noces sa compagne de longue date Morleigh Steinberg, à Èze en 2002.
- Drost Notthoff : Entrepreneur allemand assassiné dans la commune en 2011.
Héraldique
modifierBlason | D’azur à l’os de jambe en pal sommé d’un phénix sur son immortalité et accosté de deux pampres fruités, chacun de deux pièces le tout d’argent[88].
|
|
---|---|---|
Détails | Les armes de la cité sont en réalité celles des Fighiera, famille notable de la commune ; elles ont été arbitrairement attribuées à Èze par Charles-Alexandre Fighiera dans les années 1960 au moment de l'anniversaire du rattachement du comté à la France. |
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Références au site de l'Insee :
- « La grille communale de densité », sur Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Menton-Monaco (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Monaco - Menton (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune d'Èze (06059) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Alpes-Maritimes (06) », (consulté le ).
- Autres références :
- Zonage : Aires urbaines Menton - Monaco (partie française)
- L'eau dans la commune
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Èze et Nice », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nice », sur la commune de Nice - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nice », sur la commune de Nice - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Plan local d'urbanisme métropolitain (PLUm)
- « Les communes soumises à la loi littoral », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « lotissement concerté dit Lotissement de la Mer d'Eze », notice no IA06000896, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Le plan local d’urbanisme de la commune d’Eze a été approuvé le 21 juin 2013 par Délibération du conseil métropolitain, et modifié le 28 avril 2014
- Accès et liaisons
- Alex : Épisode méditerranéen en Provence en octobre 2020
- Communes reconnues en état de catastrophe naturelle - Alpes-Maritimes et Côtes-d'Armor
- Didacticiel de la règlementation parasismique
- Vous voyez le topo
- Pascal Arnaud et Michiel Gazenbeek, Habitat rural antique dans les Alpes-Maritimes : Actes de la table ronde Valbonne, Centre d'études Préhistoire, Antiquité, Moyen Âge, 22 mars 1999, Antibes, 2001.
- Poly, La Provence, p. 311-312
- Venturini, Évolution, t. I, p. 136
- Venturini, Évolution, t. I, p. 171
- Perrat, Actes, p. 180
- AD du 13, série B3f32v
- Venturini, Évolution, t. I, p. 172
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- 1960 : centenaire du rattachement d'Eze à la France
- Résultats officiels pour la commune Èze
- « Elections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Élection présidentielle: le maire d'Èze apporte son parrainage à Eric Zemmour », sur msn.com (consulté le ).
- Dictionnaire des élus du Comté de Nice, sur sourgentin.org (consulté le 4 septembre 2023).
- Les maires d'Èze, sur le site Geneawiki (consulté le 4 septembre 2023).
- [PDF] Jean-Louis Panicacci, « Les élections de 1945 dans l'arrondissement de Nice » [1] (consulté le 4 septembre 2023).
- Site de la préfecture des Alpes-Maritimes (consulté le 20 juin 2008)
- Anne-Claire Hillion, « Législatives 4e - Stéphane Cherki: "C'était à J.-C. Guibal de se retirer" », Nice-Matin, ).
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Stéphane Cherki réélu maire d'Eze à l'unanimité par son conseil municipal : Stéphane Cherki à [sic] été élu maire d'Eze à l'unanimité par son conseil municipal, ce samedi », Nice-Matin, (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Michel Poupart, « Le maire-candidat Stéphane Cherki veut s’inscrire dans la continuité à Èze : Le maire sortant, unique candidat aux élections municipales 2020 à Èze, a présenté sa liste vendredi soir. Ici, pas de pression… », Nice-Matin, (lire en ligne, consulté le ).
- Réélu pour le mandat 2020-2026 : « Séance publique ordinaire du 23 mai 2020 » [PDF], Comptes rendus des conseils municipaux, sur ville-eze.fr (consulté le ).
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- Description de la station NICE-HALIOTIS
- Établissements d'enseignements
- École maternelle et élémentaire
- Professionnels et établissements de santé
- Corps médical et Urgences
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Paroisse Notre-Dame de l'Espérance
- Agriculteurs, horticulteurs
- « hôtel de voyageurs dit La Chèvre d'Or », notice no IA06000902, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture recensement du patrimoine balnéaire
- « parc et jardin d'agrément de l'Hôtel Cap Estel », notice no IA06000889, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « hôtel de voyageurs dit Hôtel Réserve Césaric, puis Hôtel Cap Estel », notice no IA06000888, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « hôtel de voyageurs dit Au Rendez-Vous des Amis », notice no IA06000878, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Hôtels et restaurants
- Commerces et services
- Artistes, Galeries, Artisans
- « Oppidum du Castellar », notice no PA06000002, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- : Gibets, Pilotis, Potences
- Jardin Exotique d’Èze
- Fort de la Revère, sur patrimages.culture.gouv.fr/
- « Fort Anselme, puis Fort de la Revère, de la place de Nice », notice no IA06000011, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « série de 4 blockhaus dits casemates de la place de Nice », notice no IA06000010, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « maison dite Château de l'Aiguetta », notice no IA06000898, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « fontaine du parc du Château Lou Seuil ou Château Balsan », notice no IA06001004, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « jardin d'agrément dit Jardin Romain du Château Lou Seuil », notice no IA06001003, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « parc du Château Lou Seuil ou Château Balsan », notice no IA06000971, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « maison de villégiature dite Château Lou Seuil ou Château Balsan », notice no IA06000968, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « maison dite Château Eza », notice no IA06000897, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Ancien moulin à farine des Pissarelles
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption, sur patrimages.culture.gouv.fr/
- Église Notre-Dame de l'Assomption
- « Eglise Notre-Dame de l'Assomption », notice no PA00080720, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption », notice no IA06001023, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Église Notre-Dame de l'Assomption, Observatoire du patrimoine religieux
- Restauration de l'église : Soutien de la Fondation du patrimoine
- Orgue du Col de Villefranche
- « chapelle de pénitents blancs Sainte-Croix », notice no IA06001024, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Chapelle de la Sainte Croix dite des Pénitents blancs
- « chapelle Saint-Laurent », notice no IA06001025, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Èze : le divin chantier de la nouvelle chapelle, Nice-Matin, 19 novembre 2009.
- La chapelle Saint-Joseph d'Èze sur le site Paris SkyScrapers.
- Monument aux morts, Conflits commémorés : 1914-1918
- Plaque commémorative
- Place Francis Blanche
- Dominique Cureau, « Nice Côte d'Azur. 3 : Èze », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Le patrimoine d'Èze sur le site Patrimages
- Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Roquebillière à Canton de Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN 2-84234-071-X)Canton de Villefranche-sur-Mer : p. 1020-1024 : Èze
- Eze sur archeo-alpi-maritimi.com/ : arraisonnement de 1761, bénédictins de Saint Laurent d'Èze, bossages erratiques, chapelle de Saint Laurent d'Èze, chapelle Sainte Brigitte, château de Saint Laurent d'Èze, chemins anciens autour de la Turbie, chemin Èze St Laurent en 1788, Dom Félix Vaggioli, fontaines et sexualité, gibets piloris potences, généalogie Renaud de Falicon, grotte de saint Laurent, le Comté de Nice en 1850, histoire de Saint Laurent, meurtrieres à redans, moulins, murs et linteaux, sites militaires, souvenirs champêtres 1842, tours à signaux, voie nikaia monoikos
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Èze-village, p. 464
- Èze, sur departement06.fr/patrimoine-par-commune/
- Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Èze, p. 65
- Commune d'Èze, sur provence7.com/
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines naturelles
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Site de l'office du tourisme
- « Dossier complet : Commune d'Èze (06059) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- « Èze »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Èze » sur Géoportail.
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes