Ľudovít Ódor

économiste et homme politique slovaque
Ľudovít Ódor
Illustration.
Ľudovít Ódor en 2023.
Fonctions
Président du gouvernement slovaque

(5 mois et 10 jours)
Président Zuzana Čaputová
Gouvernement Ódor
Législature VIIIe
Coalition SaS-D-PS
(soutien externe)
Prédécesseur Eduard Heger
Successeur Robert Fico
Vice-gouverneur de la Banque nationale de Slovaquie

(5 ans, 2 mois et 24 jours)
Gouverneur Peter Kažimír
Prédécesseur Ján Tóth
Biographie
Date de naissance (47 ans)
Lieu de naissance Komárno (Tchécoslovaquie)
Nationalité Slovaque
Parti politique Indépendant
Diplômé de Université Comenius de Bratislava
Profession Économiste

Ľudovít Ódor
Présidents du gouvernement de la Slovaquie

Ľudovít Ódor, né le à Komárno, est un économiste et homme politique slovaque. Le , il est désigné président du gouvernement de Slovaquie, en remplacement d'Eduard Heger, démissionnaire.

Biographie modifier

Ľudovít Ódor est issu de la minorité hongroise de Slovaquie. Il obtient en 1999 un master en mathématiques et management de l'Université Comenius de Bratislava[1]. Il commence sa carrière dans la banque. Il est d'abord analyste à Československá obchodní banka jusqu'en 2001. Il travaille ensuite pour une agence de notation slovaque.

Il devient chef économiste du ministère des Finances de Slovaquie, qui le fait nommer en 2006 membre du conseil d'administration de la Banque nationale de Slovaquie et conseiller de la présidente du gouvernement Iveta Radičová et du ministre des Finances Ivan Mikloš de 2010 à 2012.

En 2018, il est nommé vice-gouverneur de la Banque nationale de Slovaquie. Il est aussi professeur associé à temps partiel à l'Université d'Europe centrale.

Le , la présidente Zuzana Čaputová annonce sa nomination à la tête d'un gouvernement électoral, quelques heures après la démission d'Eduard Heger, fragilisé depuis plusieurs mois par une crise politique. La présidente a en effet souhaité nommer une personnalité qui ne se présentera pas aux élections législatives slovaques de 2023, afin de ne privilégier aucun des partis candidats à cette élection[2],[3]. Le 15 juin, son gouvernement n'obtient pas la confiance du Parlement mais la présidente indique qu'il restera en place jusqu'aux prochaines élections pour expédier les affaires courantes[4].

Références modifier

Liens externes modifier