367 av. J.-C.

année
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Cette page concerne l'année 367 av. J.-C. du calendrier julien proleptique.

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Calendriers

Événements

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  • Printemps : mort de Denys l'Ancien après qu'il a passé un traité avec Athènes[4]. Denys le Jeune, fils de Denys l’Ancien et de son épouse locrienne Doris hérite de la tyrannie à la mort de son père (fin de règne en 344 av. J.-C.). Il obtient la bienveillance de l’assemblée de Syracuse. Dion, frère d’Aristomachè, l’épouse syracusaine de Denys l’Ancien, et époux d’Arétè, sœur de Denys le Jeune, pense pouvoir exercer une véritable tutelle sur son beau-frère. Il le persuade de faire revenir Platon à Syracuse. Le philosophe accepte, espérant pouvoir mettre ses théories politiques en pratique (366 av. J.-C.).
    • Denys intercepte un message que Dion aurait envoyé aux Carthaginois, leur demandant de ne pas conclure de paix sans qu’il ne participe aux négociations. Dion est exilé en Grèce. Dans l’espoir d’empêcher Dion de rassembler des mercenaires pour prendre le pouvoir, Denys le prive de ses biens. Pour l’humilier, il oblige sa sœur à divorcer de Dion et à prendre un nouvel époux, Timocrate[5]. Platon, qui comprend qu’il ne pourra pas conduire ses réformes, obtient de Denys de rentrer à Athènes.
    • De 367 à 357 av. J.-C., Denys, sur les conseils de l’historien Philistos revenu d’exil, exerce une politique extérieure avisée : paix de statu quo avec Carthage, guerre contre les Lucaniens pour protéger les cités italiotes, alliance étroite avec Tarente gouvernée par le philosophe pythagoricien Archytas, expansion en Adriatique (fondation de deux colonies en Apulie).
  • Épaminondas fait campagne contre la Ligue achéenne. Les oligarques modérés qui gouvernent les villes achéennes se rallient à Épaminondas, mais les autorités de Thèbes soutiennent leurs opposants démocrates dans la guerre civile qui s’ensuit. Les oligarques triomphent et s’allient avec Sparte[6].
  • Hiver 367–366 av. J.-C. : congrès de Suse. Échec d’un projet de paix commune favorable à Thèbes. En 368 av. J.-C. l’envoyé du roi de Perse à Sparte, Philiscos, qui tente d’imposer un renouvellement de la paix de 371 av. J.-C. se heurte au refus de Thèbes. Il laisse à Sparte 2 000 mercenaires, dont la solde était payée par le satrape Ariobarzane. Le Grand Roi soupçonnant Ariobarzane de préparer une révolte, cette aide provoque sa méfiance à l’égard de Sparte. Les Thébains envoient alors Pélopidas à Suse, où se tient un congrès des ambassadeurs des cités grecques. Les conditions dictées par Artaxerxès II (autonomie de Messène et mise à sec de la flotte d’Athènes), sont favorables aux Thébains. Les cités grecques refusent de prêter serment[6].

Notes et références

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  1. Lambros Couloubaritsis, Aux origines de la philosophie européenne : De la pensée archaïque au néoplatonisme, De Boeck Supérieur, , 757 p. (ISBN 978-2-8041-4319-0, présentation en ligne)
  2. a et b François Clément et Viton de Saint-Allais, L'Art de vérifier les dates, Paris, Moreau, (présentation en ligne)
  3. Janine Cels-Saint-Hilaire, La République des tribus : Du droit de vote et de ses enjeux aux débuts de la République romaine, 495-300 av. J.-C., Presses Univ. du Mirail, , 381 p. (ISBN 978-2-85816-262-8, présentation en ligne)
  4. Brian Caven, Dionysius I : War-Lord of Sicily, Yale University Press, , 272 p. (ISBN 978-0-300-04507-9, présentation en ligne)
  5. Luc Brisson, Lectures de Platon, Vrin, , 272 p. (ISBN 978-2-7116-1455-4, présentation en ligne)
  6. a et b Arnaldo Momigliano, Philippe de Macédoine : Essai sur l'histoire grecque du IVe siècle av. J.-C., éditions de l’éclat, , 246 p. (ISBN 978-2-905372-67-3, présentation en ligne)
  7. Claudia Antonetti, Les Étoliens : Image et religion, Presses Univ. Franche-Comté, , 470 p. (ISBN 978-2-251-60405-3, présentation en ligne)
  8. Philippe Le Bas, Explication d'une inscription grecque de l'île d'Égine, Paris, Firmin Didot frères, (présentation en ligne)

Liens externes

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