1172 en santé et médecine
événements liés à la santé et la médecine en 1172
Cet article présente les faits marquants de l'année 1172 en santé et médecine.
Chronologies
1169 1170 1171 1172 1173 1174 1175 Décennies : 1140 1150 1160 1170 1180 1190 1200 Siècles : Xe XIe XIIe XIIIe XIVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1169 - 1170 - 1171 - 1172 - 1173 - 1174 - 1175 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1140 - 1150 - 1160 - 1170 - 1180 - 1190 - 1200 |
Événements
modifier- Consécutive à un raz-de-marée, une épidémie fait « une grande quantité de victimes » dans le diocèse de Léon en Bretagne[1].
- « À Venise, un tribunal spécial [est] chargé de l'inspection des drogues et un capitolare medicorum et speciatorum [doit] assister à toutes les préparations d'un certain prix[2] ».
- -1172 : la peste qui sévit à Constantinople se répand à Venise, rapportée par les navires du doge Vital II Michele[3].
Fondations
modifier- Fondation du couvent cistercien de Holme au Danemark, où des fouilles mettront au jour « toutes sortes d'instruments chirurgicaux » et des squelettes qui « portent trace de trépanation, réduction et appareillage de fractures, perforation d'os à fin de drainage[4] ».
- Fondation par Diarmait mac Cormaic, roi de Desmond, en Irlande, du monastère cistercien de Fons Vivus, probablement doté d'une léproserie[5].
- Une maison-Dieu, fondée par Henri Ier, comte de Champagne, et destinée à l'hébergement des pèlerins de Compostelle, est attestée à Vitry[6].
Naissance
modifier- Ibn al-Kifti (mort en ), vizir du sultan d'Alep, Malik an-Naser, et historien dont, selon Dechambre, « les écrits attestent qu'il était initié à la science médicale[7] ».
Bibliographie
modifier- Michel Fournié, « Rocamadour, un sanctuaire Plantagenêt », dans Sedes Sapientiae, 2016[8].— Dans cette étude du Livre des miracles composé en 1172 et qui consigne les miracles attribués à la Vierge du sanctuaire de Rocamadour, l'auteur accorde une large place à la catégorie des miracles de guérison, qui constituent plus de la moitié des phénomènes recensés.
Références
modifier- Noël Spéranze (ill. Mona Eusa et Yuna Roazon), Kastell Paol, Saint-Pol-de-Léon, Rennes, éditions Nadoz Vor, , 68 p. (ISBN 978-2-402-20244-2, lire en ligne), p. 44.
- Eugène-Humbert Guitard, « Ce qui a permis à l'Italie de faire progresser dans tout l'Occident l'art de guérir », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 58, no 204, , p. 45 (lire en ligne).
- (en) Louise Buenger Robbert, « Venice and the Crusades », dans Norman P. Zacour (dir.), Harry W. Hazard (dir.) et Kenneth M. Setton (dir.), A History of the Crusades, vol. 5 : The Impact of the Crusades on the Near East, Madison, The University of Wisconsin Press, , 624 p. (ISBN 0-299-09140-6, lire en ligne), p. 412.
- Léo Moulin, La Vie quotidienne des religieux au Moyen Âge, Paris, Hachette, , cité dans Pierre C. Lile, « La Médecine monastique dans l'Occident médiéval », Bulletin du Centre d'étude et d'histoire de la médecine de Toulouse, no 22, , p. 6 et suiv. (lire en ligne).
- Barra O'Donnabhain, « Archaeology Field School Description », Archaeology and Anthropology Field Schools, University College Cork, 2011 [lire en ligne (page consultée le 2 décembre 2018)].
- Arnaud Baudin, « Vitry-en-Perthois au Moyen Âge ou la Mutation inachevée d'un bourg castral Champenois », Mémoires de la Société des sciences et arts de Vitry-le-François, vol. 41, , p. 39 (lire en ligne).
- H. Leclère, « El-Kofti », dans Amédée Dechambre (dir.), Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, t. 33 : EGY-EMB, G. Masson, (lire en ligne), p. 558-559.
- Michel Fournié, « Rocamadour, un sanctuaire Plantagenêt ? : Une relecture du Livre des miracles », dans Sophie Brouquet (dir.), Sedes Sapientiae : Vierges noires, culte marial et pèlerinages en France méridionale, Toulouse, Presses universitaires du Midi, (lire en ligne), § 32-46 en ligne.