La 13e Panzerdivision également appelée Magdeburger Division[1] était une division blindée de la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale.

13e Panzerdivision
Image illustrative de l’article 13e Panzerdivision
Emblème de la 13e Panzerdivision

Création 11 octobre 1940
Dissolution mai 1945
Pays Allemagne
Branche Wehrmacht
Rôle division blindée
Fait partie de Wehrkreis XI
Ancienne dénomination 13e division d'infanterie
13e division d'infanterie (motorisée)
Surnom Magdeburger Division
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles

Son origine remonte à la création en 1934 de l'Infanterieführer IV qui devient l'année suivante la 13e division d'infanterie (allemand : 13. Infanterie-Division). Motorisée, elle est renommée 13. Infanterie-Division (motorisiert) en 1937 et participe à l'invasion de la Pologne puis à la campagne de l'Ouest. À l'automne 1940, elle est transformée en division blindée et est renommée 13. Panzer-Division en octobre. Elle prend ensuite part à l'invasion de l'URSS à travers l'Ukraine puis vers le Caucase avant de reculer et passer à la défensive. À l'été 1942 elle reprend l'offensive en direction du Caucase ; début 1943 elle se replie dans la tête de pont du Kouban où elle demeure jusqu'à la fin de l'été, elle participe ensuite à la défense du Dniepr jusqu'au printemps 1944 où la division retraite à travers l'Ukraine, épuisée à la fin de l'été elle part se reconstituer en Hongrie où elle reprend le combat dès octobre dans les plaines de Puszta. Les combats défensifs la mènent jusqu'à Budapest où elle est piégée en novembre et anéantie en . Dès , une nouvelle division est mise sur pied à partir de la 13. Panzer-Division, elle est baptisée Panzerdivision Feldherrnhalle 2 en .

Emblèmes divisionnaires

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Commandants

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Début Fin Grade Nom
13. Infanterie-Division (mot.)
Création été 1939 Generalleutnant Paul Otto
Été 1939 Generalleutnant Moritz von Faber du Faur
Generalleutnant Friedrich-Wilhelm von Rothkirch und Panthen
13. Panzer-Division
Generalleutnant Friedrich-Wilhelm von Rothkirch und Panthen
Generalleutnant Walter Düvert
General der Panzertruppen Traugott Herr
Generalleutnant Hellmut von der Chevallerie
Generalmajor Wilhelm Crisolli
Generalleutnant Hellmut von der Chevallerie
Generalleutnant Eduard Hauser
Generalleutnant Hans Mikosch
Oberst Friedrich von Hake
Generalleutnant Hans Tröger
(†) Generalmajor Gerhard Schmidhuber

Historique

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L'état-major de la 13e division d'infanterie est créé en en tant qu'Infanterieführer IV à Magdebourg dans le Wehrkreis IV, avant de prendre le nom de 13. Infanterie-Division le [2]. Elle est renommée 13. Infanterie-Division (motorisiert) le [2].

Mobilisée le , elle participe à l'invasion de la Pologne[2].

Dans le plan d'offensive à l'ouest, elle fait partie du 14e corps d'armée qui avance initialement en troisième échelon de la Panzergruppe von Kleist, 330 kilomètres derrière les unités en premières lignes attaquant à travers l'Ardenne[3]. Le 19 juin 1940, le 93e régiment d'infanterie est engagé dans la bataille de Bellegarde.

Après la campagne, elle est réorganisée en tant que 13e Panzerdivision.

Barbarossa

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La 13e Panzerdivision est créée à Vienne en octobre 1940, à partir de la 13e Division d'infanterie motorisée et du 4e régiment de Panzer appartenant à la 2e Panzerdivision et est immédiatement envoyé en Roumanie pour la formation.

À la veille de l'opération Barbarossa, la 13e Panzerdivision avait une force totale de 149 blindés :

Elle prend part à l'opération Barbarossa, dans le cadre de la 1re Panzerarmee (Groupe d'armées sud). Elle part de Lublin, et le bouscule la 5e Armée Soviétique au sud de Kovel, s'empare de Luck le et franchit la rivière Styr et fonce sur Dubno et Rovno s'emparant, le , des ponts stratégiques sur la rivière Oustia.

Relevée par la 25e division d'infanterie motorisée, la division passe les rivières Horyn et Sluc et progresse à toute vitesse sur Novograd Volynsky et fonce sur Jitomir qu'elle atteindra le . Une fois Jitomir tombée, la 13e Panzerdivision progresse sur Kiev située à moins de 150 km et contribue au succès de l'encerclement des forces soviétiques à Kiev, puis elle entre à Krementchoug et Dniepropetrovsk sur les berges du Dniepr.

À la fin de 1941, elle est stationnée à Rostov-sur-le-Don mais est obligée de se retirer en raison de terribles contre-attaques soviétiques.

Caucase et Kouban

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En 1942 et 1943, faisaient partie de la 1re Panzerarmee (Groupe d'armées A), la division est impliquée dans les batailles pour les champs pétrolifères du Caucase et dans la défense désespérée de la péninsule de Kouban après la bataille de Stalingrad. À l'automne 1943, elle se retire dans l'ouest de l'Ukraine, où se déroule des combats défensives près du fleuve Dniepr.

Roumanie

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L'offensive de l'armée soviétique a poussé les Allemands à leurs positions de départ de juin 1941. La 13e Panzerdivision était rattachée à l'Armée du Sud du Groupe Ukraine, qui a pour but d'empêcher les Soviétiques de saisir les champs pétrolifères roumains. L'offensive de l'Armée rouge d'août 1944 a entraîné la mort ou l'emprisonnement de la plupart des hommes de la division.

Première réforme et les batailles pour la Hongrie

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La division est réformée en octobre 1944 et reçoit un équipement moderne, comme le Panther G et le Jagdpanzer IV. Dans la bataille de Debrecen, la division contribue à anéantir trois corps de blindés soviétiques, toutefois, elle est encerclée à Budapest à la fin de 1944 et détruite en janvier 1945 avec la 6e Armée.

Fin de la guerre

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Au mois de mars 1945, la division est réformée sous le nom de Panzerdivision Feldherrnhalle 2. Le dernier des engagements avec les Soviétiques se déroule à la frontière austro-hongroise. La Panzerdivision se trouve en Autriche à la Capitulation.

Crimes de guerre

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Au cours de l'invasion de la Pologne, les soldats de la division ont pris part à des massacres dans le village de Drzewica les 8 et . Des colonnes médicales marquées du sigle de la Croix-Rouge ont également été attaqués. Les soldats de la division ont utilisé des civils comme boucliers humains.

Ordre de bataille

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Juin 1940

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  • Schutzen-Brigade 13
    • Schutzen-Regiment 66
    • Schutzen-Regiment 93
  • Panzer-Regiment 4 (2 Abteilung)
  • Kradschutze-Bataillon 43
  • Aufklarung-Abteilung 13
  • Artillerie-Regiment 13 (3 Abteilung)
  • Panzerjager-Abteilung 13
  • Pionier-Abteilung 4
  • Nachrichten-Abteilung 13
  • Versorgungsdienste 13

Octobre 1944

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  • Panzer-Regiment 4
  • Panzer-Grenadier-Regiment 66
  • Panzer-Grenadier-Regiment 93
  • Panzer-Artillerie-Regiment 13
  • Feldersatz-Bataillon 13
  • Panzer-Aufklärungs-Abteilung 13
  • Heeres-Flak-Artillerie-Abteilung 271
  • Panzerjäger-Abteilung 13
  • Panzer-Pionier-Bataillon 4
  • Panzer-Nachrichten-Abteilung 13
  • Panzer-Versorgungstruppen 13

Notes et références

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  1. « La « Magdeburger Division » déferle sur l’Ukraine ! », Batailles et blindés, Aix-en-Provence, Caraktère « Opération Barbarossa »,‎ , p. 49.
  2. a b et c (de) « Infanterieführer IV, 13. Infanterie-Division », sur Lexikon der Wehrmacht (consulté le ).
  3. Karl-Heinz Frieser (trad. de l'allemand par Nicole Thiers, préf. Werner Rhan), Le mythe de la guerre-éclair : La campagne de l'Ouest de 1940 [« Blitzkrieg-Legende : der Westfeldzug 1940 »], Paris, Belin, , 2e éd., 479 p. (ISBN 978-2-7011-2689-0), p. 127.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Panzertruppen : les troupes blindées allemandes 1935-1945 de Francois De Lannoy et Josef Charita, éditions Heimdal, (ISBN 978-2-84048-151-5)
  • George Rosado et Chris Bishop (trad. de l'anglais par Christian Muguet), Le guide d'identification des blindés : Les divisions blindés de la Wehrmacht 1939-1945 [« The essential tank identification guide : Wehrmacht Panzer Divisions 1939-45 »], Paris, Éditions de Lodi, , 192 p. (ISBN 978-2-84690-287-8)

Articles connexes

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Liens externes

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