162e régiment d'infanterie (France)

Le 162e régiment d'infanterie (162e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française, créé sous la Révolution sous le nom de 162e demi-brigade de première formation. Dissous trois ans plus tard, Le régiment est recréé en 1887 sous la IIIe République et dissous en 1940.

162e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 162e régiment d'infanterie (France)
Insigne régimentaire du 162e régiment d'infanterie de forteresse (1939)

Création 1794
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type régiment d'infanterie
Rôle infanterie
Ancienne dénomination 162e demi-brigade de première formation
Inscriptions
sur l’emblème
Sprimont 1794
L'Yser 1914
Verdun 1916-1917
La Somme 1916
L'Aisne 1917
Le Matz 1918
Guerres Guerres de la Révolution
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille des Marais de Saint-Gond
1916 - Bataille de Verdun
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille du Chemin des Dames
1917 - Bataille de Verdun
Fourragères aux couleurs du ruban de la Médaille militaire
Décorations La Croix de guerre 1914-1918
quatre palmes
une étoile bronze

Création et différentes dénominations

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Chefs de corps

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Historique des garnisons, combats et batailles du 162e RI

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Guerres de la Révolution et de l'Empire

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En 1793, la « 162e demi-brigade de première formation » est créée à partir de l'amalgame des :

En 1794, la demi-brigade est affectée à l'armée du Nord et elle s'illustre durant la bataille de Cateau-Cambrésis (en) où durant le combat, la 162e demi-brigade lutta toute la journée pour protéger la retraite de l'armée et sauva 22 pièces de canon sur le point de tomber aux mains de l'ennemi.

Affecté à l'armée de Sambre-et-Meuse, elle participe, en 1794, aux sièges de Landrecies et de Le Quesnoy, à la prise de Valenciennes. La 162e demi-brigade s'illustre à la bataille de Spirmont, durant laquelle elle lance plusieurs charges victorieuses contre un ennemi supérieur en nombre et en artillerie et fortement retranché, et termine la campagne en participant à la bataille d'Aldenhoven.

En 1795, l'unité se trouve à la prise de Luxembourg. Dans le courant cette année elle est affectée à l'armée de Rhin-et-Moselle et elle est engagée aux combats de Frankenthal, du 11 au durant lesquels le chef de brigade Dumoulin est grièvement blessé en défendant le village.

Lors de la réorganisation de 1796, la « 162e demi-brigade} d'infanterie de ligne » entre dans la formation de la 103e demi-brigade de deuxième formation.
La « 162e demi-brigade d'infanterie de ligne » est alors dissoute.

1887 à 1914

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Le 162e régiment d'infanterie est formé le 1er octobre 1887 à 3 bataillons provenant des 12e régiment d'infanterie, 25e régiment d'infanterie et 62e régiment d'infanterie

1904-1914 : portion centrale (dépôt, administration, intendance) à Reims, portion principale (essentiel des troupes) à Verdun[3].

En 1913, son 4e bataillon forme le 4e bataillon du 164e régiment d’infanterie

Première Guerre mondiale

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En 1914, le régiment est en casernement à Verdun, et il fait partie de la 84e brigade d'infanterie, 42e division d'infanterie, 6e corps d'armée.

Affectations:

château et ferme de Remenoncourt () Retraite des IIIe et IVe Armées : Bois de Bulson () Longuyon les usines de Pont-Maugis () Tourteron ()

Bataille de la Marne (6 – ) : engagé dans la bataille des Marais de Saint-Gond vers Soizy aux Bois et Villeneuve les Charleville (), Château de Mondement ()

Course à la mer : Contalmaison, Thiepval (6-)

Reprise de l'offensive : Bazentin la Boisselle, Orvilliers (17-)

Offensives d'Argonne : Vauquois (février) Artois : Hébuterne (6-)

Les entonnoirs de Leintrey - Monument aux morts

Bataille de Verdun, Mort-Homme (fev-mars) Bataille de Verdun : Fort de Douaumont (18 au ) Bataille de la Somme

Aisne : attaque sur Berry au Bac () Verdun : Bois le Chaume ()

Soldats du 162e RI en 1918.

L'Aronde (9-) Soissons () Plateau de Laffaux ()

  • « Régiment qui a fait preuve d’un esprit offensif admirable », Général Mangin, 1918.
  • Le 162e régiment d'infanterie de forteresse (RIF) est créé à Metz le dans le but de défendre le secteur fortifié de Boulay (SF Boulay) en fournissant les garnisons aux ouvrages et casemates de la ligne Maginot du dit secteur. Le régiment dont le commandement est assuré par le colonel Cochinard a notamment en charge le gros ouvrage du Hackenberg. Par CM[Quoi ?] du il reçoit l'appellation de « régiment de la Nied ».
  • À partir de 1937, le 1er bataillon s’installe au camp de Boulay, le 2e au camp de Bockange et Veckring jusqu’en 1938 puis occupe le casernement du camp d’Ising (Férange).
  • Les 9e et 10e compagnies mixtes occupent les casernements légers du Michelsberg et du Mont-des-Welches, la 8e stationnant dans les baraquements du Streiffel. Des CEO (compagnies d'équipages d'ouvrages) sont créées à Boulay (1er CEO), 2e CEO à Bockange, la 4e à Veckring. En 1938 la 3e CEO et la 9e compagnie de mitrailleuses s'installent au camp d'Ising (commune de Ferange).

Seconde Guerre mondiale

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  • Fin , le régiment de la Nied se détriple pour former l'infanterie du Secteur fortifié de Boulay en donnant ainsi naissance au 161e RIF, 162e RIF et 164e RIF du temps de guerre. Constitué au camp de Bockange et à Amanvillers à partir d'un noyau actif du 2e bataillon du 162e RIF, le régiment du temps de guerre compte 2 bataillons de mitrailleurs d'intervalle et des équipages d'ouvrages et aussi des Compagnies d'Engins et de Fusilliers Voltigeurs (CEFV). Le régiment met également sur pied un 21e bataillon (d'instruction). Le régiment est commandé par le lieutenant-colonel Bockler, puis en par le lieutenant-colonel Sohier.

Le 162e RIF occupe le sous-secteur de Burtoncourt avec PC au camp de Bockange avec abris au bois de Villers et quartiers de Valmunster et Freistroff.

Lors du repli des unités de la ligne Maginot en juin 1940, les éléments d'intervalle rejoignent la division de marche Besse, le 13 au soir et se replient dans la région de Nancy où le 21e bataillon combat entre Laneuveville et Saint-Nicolas-de-Port avec les I/160e et II/161e RIF. À court de munitions, la 1re CEFV est faite prisonnière le à Flavigny. Les équipages d'ouvrages aux ordres du colonel Cochinard résistent sur la position et ne se rendront sur ordre que le .

  • Le drapeau : du 162e RIF confié au lieutenant Goulot par l'officier de détail du 162e RIF, le drapeau est enterré le dans le jardin de M. Simon, maire de Brallevile, à la limite des départements des Vosges et de Meurthe-et-Moselle. Fin juin, M. Simon déterre l'emblème et le confie au directeur du personnel de la tannerie Luc, à Nancy, qui le remettra au Lt-Colonel Dorval, commissaire aux prisonniers de guerre. Celui-ci le fera déposer aux Invalides.
  • 1940 : Dissolution.

Drapeau

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Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[4] :

Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire

Décorations

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La cravate du drapeau est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec 4 palmes et 1 étoile bronze.

Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire décernée le .

Traditions et uniformes

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Chant du régiment

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Insigne

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L'insigne homologuée représente une tête de bouledogue blanc devant une casemate entourée d'un champ de rails antichars au pied duquel coule la Nied.

Personnages célèbres ayant servi au 162e RI

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Sources et bibliographie

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  • Général Andolenko, Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française, Eurimprim, .
  • Archives militaires du Château de Vincennes.
  • Émile Simond, Historique des nouveaux régiments créés par la loi du  : infanterie, L. Baudoin et Cie, (lire en ligne).
  • Colonel Gignoux, Historique du 162e régiment d'infanterie pendant la guerre 1914-1918, Berger-Levrault, (lire en ligne).
  • Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900)

Notes et références

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Voir aussi

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Articles connexes

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liens externes

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