16th The Queen's Lancers

Le 16th The Queen's Lancers ou 16e Régiment des Lanciers de la Reine est un régiment de cavalerie de l'armée britannique, d'abord formé en 1759. Il a été en service pendant deux siècles, avant d'être fusionné avec le 5th Royal Irish Lancers pour former le 16th/5th The Queen's Royal Lancers (en)) en 1922.

Histoire modifier

Début des guerres modifier

Le Colonel John Burgoyne, fondateur du régiment, par Joshua Reynolds, c.1766

Le régiment est formé en 1759 par le Colonel John Burgoyne sous le nom de 16th Regiment of (Light) Dragoons, il est alors le second des nouveaux régiments of light dragoons; il est également connu sous le nom de Burgoyne's Light Horse[1]. Le régiment est impliqué dans la Prise de Belle-Île-en-Mer en durant la Guerre de Sept Ans[2] .Il contribue grandement aux victoires britanniques contre les espagnols lors de la Bataille de Valencia de Alcántara en [3] et la Bataille de Vila Velha en durant la Guerre anglo-espagnole (en)[4]. En 1766 le régiment est renommé d'après la Reine Charlotte sous le nom de 2nd (or The Queen's) Regiment of (Light) Dragoons, le numéro étant une tentative de créer un nouveau système de numérotation pour les régiments de dragons. Néanmoins, l'ancien système est rapidement rétabli, et le régiment redevient le 16th (The Queen's) Regiment of (Light) Dragoons en 1769. Il arrive à New York en pour servir durant la Guerre d'indépendance des États-Unis[5]. Il participe à la Bataille de White Plains en , celle de Brandywine en [6] et celle de Germantown en [7] et encore davantage aux batailles de Crooked Billet (en) en [8], de Barren Hill le même mois et de Monmouth en [9]. Le régiment retourne en Angleterre au printemps 1779[10]. Il débarque ensuite à Ostende en où il prend part à la Campagne des Flandres (en)[11] puis il est présent au Siège de Valenciennes en [12], celui de Dunkerque en [13] et celui de Landrecies en [14]. Il participe également à la Bataille de Beaumont (en) en , celle de Willems en et celle de Tournai également en mai[15] avant de retourner en Angleterre en [16]. Le régiment est alors stationné en Irlande de l'automne 1802 à 1805[17].

Guerres napoléoniennes modifier

La Bataille de Waterloo en juin 1815, par Clément-Auguste Andrieux.

Le régiment reçoit l'ordre d'appuyer l'Armée de Sir Arthur Wellesley sur la Péninsule Ibérique et il débarque à Lisbonne en [18]. Le régiment combat lors de la Seconde bataille de Porto en , la Bataille de Talavera en [19] et le Siège de Ciudad Rodrigo en [20]. Le régiment combat à la Bataille de Buçaco en [21], celle de Sabugal en [22] et celle de Fuentes de Oñoro en [23]. Ensuite il participe au combat à la Bataille de Salamanque en [24], au Siège de Burgos en [25] et à la Bataille de Vitoria en [26]. Il prend ensuite part au Siège de Saint-Sébastien en [27] et en France, à la Bataille de la Nivelle en et à la Bataille de la Nive en [28]. Il retourne à la maison en [29].

Le régiment prend part aux Cent-Jours en débarquant à Ostende en [30]. Il charge avec la Brigade de Cavalerie de John Vandeleur (en) à la Bataille de Waterloo en . Après la bataille, leur commandant, le Lieutenant-colonel James Hay (en), est si grièvement blessé qu'il ne peut pas être déplacé sur le terrain pendant huit jours[31]. Le régiment est le seul régiment de cavalerie britannique à servir tout au long de la Guerre d'indépendance espagnole et aux Cent-Jours[32].

Durant l'ère victorienne modifier

Charge du 16e Lancers lors de la Bataille d'Aliwal, en janvier 1846.

20e siècle modifier

Les hommes du 16e Lanciers à l'entréedu Château de Hollebeke, en octobre 1914.

Notes et références modifier

  1. T.F. Mills, « 16th The Queen's Lancers » [archive du ], regiments.org, sur regiments.org (consulté le )
  2. Cannon 1842, p. 13.
  3. Cannon 1842, p. 17.
  4. Cannon 1842, p. 18.
  5. Cannon 1842, p. 24
  6. Cannon 1842, p. 27.
  7. Cannon 1842, p. 28.
  8. Cannon 1842, p. 29
  9. Cannon 1842, p. 30.
  10. Cannon 1842, p. 31.
  11. Cannon 1842, p. 34.
  12. Cannon 1842, p. 35.
  13. Cannon 1842, p. 36.
  14. Cannon 1842, p. 38.
  15. Cannon 1842, p. 40.
  16. Cannon 1842, p. 45.
  17. Cannon 1842, p. 46.
  18. Cannon 1842, p. 47
  19. Cannon 1842, p. 50.
  20. Cannon 1842, p. 52.
  21. Cannon 1842, p. 55.
  22. Cannon 1842, p. 61.
  23. Cannon 1842, p. 62.
  24. Cannon 1842, p. 67.
  25. Cannon 1842, p. 71.
  26. Cannon 1842, p. 76.
  27. Cannon 1842, p. 77
  28. Cannon 1842, p. 78.
  29. Cannon 1842, p. 80.
  30. Cannon 1842, p. 81.
  31. Dalton 1904, p. 87.
  32. Bromley, p. 361
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « 16th The Queen's Lancers » (voir la liste des auteurs).
  • Janet Bromley et David Bromley, Wellington's Men Remembered Volume 2 : A Register of Memorials to Soldiers who Fought in the Peninsular War and at Waterloo- Volume II : M to Z, Pen and Sword, , 661 p. (ISBN 978-1-4738-5768-1, lire en ligne)
  • W.Y. Carman, Uniforms of the British Army : the Cavalry Regiments, Webb & Bower (ISBN 978-0-906671-13-9 et 0-906671-13-2)
  • Richard Cannon, Historical record of the Sixteenth Regiment or the Queen's Regiment of Light Dragoons, Lancers containing an account of the formation of the regiment in 1759 and of its subsequent services to 1841, John W. Parker, (lire en ligne)
  • Charles Dalton, The Waterloo roll call. With biographical notes and anecdotes, Londres, Eyre and Spottiswoode, (lire en ligne)
  • Rev. Percy Sumner, Yeomanry Cavalry Uniforms, vol. 27, Journal of the Society for Army Historical Research,

Bibliographie modifier