18e gala du cinéma québécois
Le 18e gala du cinéma québécois, récompensant les films québécois sortis en 2015, se déroule le au Monument-National. La cérémonie est diffusée sur les ondes de ICI Radio-Canada Télé.
18e gala du cinéma québécois | ||||||||
Gala du cinéma québécois | ||||||||
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Détails | ||||||||
Date | ||||||||
Lieu | Monument-National, Montréal Québec | |||||||
Présentateur | Pénélope McQuade et Stéphane Bellavance | |||||||
Diffusé sur | ICI Radio-Canada Télé | |||||||
Site web | gala.quebeccinema.ca | |||||||
Résumé | ||||||||
Meilleur film | La Passion d’Augustine | |||||||
Film s'étant le plus illustré hors du Québec | Félix et Meira | |||||||
Film le plus nommé | Corbo (10) et La Passion d’Augustine (10) | |||||||
Film le plus récompensé | La Passion d’Augustine (6) | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Description
modifierDévoilement des nominations
modifierLe , on annonce François Dompierre à titre de récipiendaire du Prix Hommage pour cette édition[1]. Les nominations dans les différentes catégories sont dévoilées le . Les films Corbo et La Passion d’Augustine apparaissent dans 10 catégories, dont celle du meilleur film.
Le cinéma d'auteur est à l'honneur dans cette édition[2]. Les succès commerciaux, tels Le Mirage, Guibord s'en va-t-en guerre ou La Guerre des tuques 3D, obtiennent peu de nominations, alors que le film d'auteur anglophone La Chanson de l'éléphant apparaît à lui seul dans 8 catégories[3]. Alors que certains dénoncent un snobisme au sein du jury[4],[5], les cinq réalisateurs nommés au prix de la Meilleure réalisation s'unissent et défendent dans une lettre d'opinion un processus de sélection rigoureux basé sur le mérite artistique[6].
Changement de nom
modifierLe , la cérémonie change de nom en raison du scandale sur les pratiques pédophiles de Claude Jutra dont le nom est associé à la cérémonie depuis 1999. On adopte, pour cette édition, le nom provisoire de « Gala du cinéma québécois ».
Déroulement de la cérémonie
modifierLa 18e cérémonie se déroule le , au Monument-National à Montréal. Pénélope McQuade et Stéphane Bellavance en sont les présentateurs pour une deuxième année consécutive. Ces derniers misent sur l'humour afin de dédramatiser les deux polémiques entourant la cérémonie, soit celle concernant le choix des films en nomination ainsi que le changement de nom du gala. Patricio Henriquez, réalisateur du Meilleur film documentaire, reçoit une ovation après avoir défendu l'accueil de milliers de réfugiés syriens au pays. Un hommage est rendu à François Dompierre par l'interprétation de certaines de ses compositions. La Passion d’Augustine, un succès critique et populaire, remporte le prix du Meilleur film en plus d'être le film le plus récompensé de la cérémonie.
Le tapis rouge et l'après-gala sont animés par Herby Moreau et Claudine Prévost.
Concurrencées par le premier direct de la populaire émission La Voix, les cotes d'écoute de la cérémonie sont les plus basses des dernières années, atteignant seulement 531 000 téléspectateurs[7].
Palmarès
modifierLes lauréats sont indiqués ci-dessous en gras.
Meilleur film
modifierMeilleure réalisation
modifier- Léa Pool pour La Passion d’Augustine
- Mathieu Denis pour Corbo
- Maxime Giroux pour Félix et Meira
- Philippe Lesage pour Les Démons
- Anne Émond pour Les Êtres chers
Meilleur acteur
modifierMeilleure actrice
modifier- Céline Bonnier pour La Passion d’Augustine
- Hadas Yaron pour Félix et Meira
- Laurence Leboeuf pour Turbo Kid
- Anna Mouglalis pour Anna
- Fanny Mallette pour Chorus
Meilleur acteur de soutien
modifierMeilleure actrice de soutien
modifierMeilleur scénario
modifier- Alexandre Laferrière et Maxime Giroux pour Félix et Meira
- Mathieu Denis pour Corbo
- Anne Émond pour Les Êtres chers
- Céleste Parr pour Gurov & Anna
- Marie Vien et Léa Pool pour La Passion d’Augustine
Meilleure direction artistique
modifier- François Séguin pour Brooklyn
Meilleurs costumes
modifier- Michèle Hamel pour La Passion d’Augustine
- Mario Davignon pour After the Ball
- Judy Jonker pour Corbo
- Ginette Magny pour La Chanson de l'éléphant
- Éric Poirier pour Turbo Kid
Meilleur maquillage
modifier- Olivier Xavier pour Turbo Kid
Meilleure coiffure
modifierMeilleure direction de la photographie
modifier- Yves Bélanger pour Brooklyn
Meilleur montage
modifierMeilleur son
modifier- Raymond Vermette, Christian Rivest, Stéphane Bergeron, Guy Pelletier, Julie Dufour pour La Guerre des tuques 3D
- François Grenon, Sylvain Bellemare, Luc Boudrias pour Le Bruit des arbres
- Claude La Haye, Claude Beaugrand, Luc Boudrias, Patrick Lalonde pour La Chanson de l'éléphant
- Claude La Haye, Sylvain Bellemare, Bernard Gariépy Strobl pour Guibord s'en va-t-en guerre
- Claude La Haye, Patrice Leblanc, Bernard Gariépy Strobl pour Corbo
Meilleure musique originale
modifier- Martin Léon pour Guibord s'en va-t-en guerre
- Jean-Philippe Bernier, Jean-Nicolas Leupi pour Turbo Kid
- Michel Corriveau pour Anna
- Gaëtan Gravel, Patrice Dubuc pour La Chanson de l'éléphant
- Jenny Salgado, André Courcy, Luc St-Pierre pour Scratch
Meilleur film documentaire
modifierMeilleur court ou moyen métrage de fiction
modifier- Maurice
- Bleu Tonnerre
- Le Cycle des moteurs
- Le Pédophile
- Star
Meilleur court ou moyen métrage d'animation
modifier- Autos Portraits (en)
- All the Rage
- My Heart Attack
- Sonámbulo
- Squame
Prix spéciaux
modifierPrix Hommage
modifierFilm s'étant le plus illustré à l'extérieur du Québec
modifierBillet d'or Cineplex
modifierStatistiques
modifier- Corbo, bien qu'il soit le film le plus nommé de la cérémonie (10), ex aequo avec La Passion d’Augustine, ne remporte aucun prix.
- La Passion d’Augustine devient le premier film réalisé par une femme à remporter le prix du Meilleur film.
Notes et références
modifier- François Dompierre, Jutra-Hommage 2016!
- L'accent sur le cinéma d'auteur aux Jutra 2016
- Jutra 2016: les aberrations !
- Hugo Dumas, « Le mirage des Jutra », La Presse, (lire en ligne)
- Marc-André Lussier, « Les Jutra font encore scandale ? Vraiment ? », La Presse, (lire en ligne)
- Collectif, « Un processus de sélection rigoureux », La Presse, (lire en ligne)
- Richard Therrien, « Le Gala du cinéma québécois battu par les Aurore », La Presse, (lire en ligne)