1er régiment de marche (1870)
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Le 1er régiment d'infanterie de marche (ou 1er régiment de marche) est un régiment d'infanterie français, qui a participé à la guerre franco-allemande de 1870.
| 1er régiment d'infanterie de marche | |
| Création | |
|---|---|
| Dissolution | |
| Pays |  France
|
| Allégeance | Second Empire |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment de marche |
| Rôle | Infanterie |
| Guerres | Guerre franco-allemande de 1870 |
| Batailles | Bataille de Sedan |
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Création et différentes dénominations
modifier- : formation du 1er régiment d'infanterie de marche
- : capitulation
Historique
modifierLe régiment est formé le au camp de Châlons, par regroupement des IVe bataillons des 1er, 6e et 7e régiments d'infanterie de ligne[1]. Il est constitué de jeunes soldats (classe 1869) et de réservistes rappelés, tous peu entraînés, avec un effectif de cadres réduit[2].
Il est affecté à la 1re brigade de la 2e division du 12e corps de l'armée de Châlons[3],[4]. Cette brigade est dissoute le et le régiment passe à la 2e brigade (général Gandil) de la 2e division d'infanterie (général Pellé) du 1er corps (général Ducrot)[5]. Le bataillon du 1er régiment de ligne est versé au 74e de ligne (1re brigade de la 2e division du 1er corps) et les deux autres bataillons sont détachés au 78e de ligne (2e brigade de la 2e division du 1er corps)[6].
Les soldats de l'ex 1er régiment de marche se distinguent négativement à la fin de la bataille de Sedan : selon l'historique de la 2e division du 1er corps, quand la 1re division (Conseil-Dumesnil) du 7e corps décroche sous la pression allemande, les soldats peu entraînés reçoivent l'ordre de s'avancer en tirailleurs pour couvrir le flanc de la 2e brigade de la 2e division du 1er corps au nord-ouest du bois de la Garenne mais se débandent et entraînent dans leur fuite vers Sedan le reste de la 2e division[7]. Au soir de la bataille, les pertes du bataillon du 6e de ligne sont inconnues (sauf les officiers : un tué et deux blessés) mais le bataillon du 1er de ligne déplore environ 537 tués, blessés et disparus, tandis que le bataillon du 7e de ligne compte approximativement 186 pertes[8].
Notes
modifier- Belhomme 1902, p. 486.
- SHEMA 1906, p. 10-12.
- Belhomme 1902, p. 492.
- SHEMA 1907, p. 371-372.
- SHEMA 1906 annexes, p. 3 & 8.
- SHEMA 1907, p. 364.
- SHEMA 1907, p. 189.
- SHEMA 1907, p. 339.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne).
- Section historique de l'état-major de l'armée (SHEMA), La guerre de 1870-71, Paris, R. Chapelot et Cie, 1901-1914, 44 volumes (BNF 34083559)
- SHEMA, La guerre de 1870-71, vol. 21 : L'armée de Châlons. I. Organisation et Projets d'opérations. La Marche sur Montmédy, (lire en ligne).
- SHEMA, La guerre de 1870-71, vol. 22 : L'armée de Châlons. I. Organisation et Projets d'opérations. La Marche sur Montmédy (Documents annexes), (lire en ligne).
- SHEMA, La guerre de 1870-71, vol. 25 : L'armée de Châlons. III. Sedan, (lire en ligne).
