1er régiment de spahis

régiment de l'arme blindée et cavalerie française

Le 1er régiment de spahis est une unité de l'armée française relevant de l'arme blindée-cavalerie (ABC). Il est héritier de tous les régiments de spahis, cavaliers nord-africains de l'armée française.

1er régiment de spahis
Image illustrative de l’article 1er régiment de spahis
Insigne régimentaire du 1er régiment de spahis

Création 1914
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de spahis
Rôle Cavalerie blindée
Fait partie de 6e brigade légère blindée de la 3e division
Garnison Valence
Ancienne dénomination Régiment de marche de chasseurs indigènes à cheval
Régiment de marche de spahis marocains
21e régiment de spahis marocains
1er régiment de spahis marocains
1er régiment de marche de spahis marocains
Devise "faire face"
Mascotte La mascotte est un bélier. Du nom du créateur des spahis, il se prénomme Yousouf (ou Yusuf)
Inscriptions
sur l’emblème
La Marne 1914
Pogradec 1917
Skumbi 1917
Bofnia 1918
Uskub 1918
Danube 1918
Levant 1920-1927
Érythrée 1941
El Alamein 1942
Tunisie 1943
Paris 1944
Strasbourg 1944
AFN 1952-1962
Koweit 1990-1991
Équipement 18 AMX 10 RCR (rénové), 90 véhicules blindés légers VAB VBL, véhicules de reconnaissance et véhicules de transport, 110 véhicules à roues (poids lourds et légers), 1 cheval et 3 cyclomoteurs
Fourragères Aux couleurs du ruban de la croix de la Libération
Aux couleurs du ruban de la Médaille militaire avec olives aux couleurs des rubans des croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945
Aux couleurs du ruban T.O.E.
Décorations Croix de guerre 1914-1918 (5 palmes)

Croix de guerre 1939-1945 (2 palmes)
Croix de guerre des TOE (4 palmes)
Croix de la Valeur militaire (une étoile de bronze et une étoile d'argent)
Croix de la Libération
Mérite militaire chérifien (Maroc)
Ordre de Karageorge de 4e rang, avec glaives (Serbie)
Médaille de la Bravoure (Serbie)
Croix de guerre (sh) avec une citation à l'ordre de l'Armée (Serbie)
Ordre de Michel le Brave (Roumanie)
Presidential Unit Citation (États-Unis)

Il est aujourd'hui cantonné à Valence, après avoir tenu garnison à Spire, en Allemagne. Depuis 1984, il est intégré à la 6e division légère blindée puis rejoint la 1re brigade mécanisée. Mais celle-ci étant dissoute le , il a été alors reintégré à la 6e brigade légère blindée (ex-6e division).

Il a été engagé sur de nombreux théâtres d'opérations extérieures au cours des dernières années : dans la guerre du Golfe (où il est rattaché à la Division Daguet), au Kosovo, en Afghanistan, en ex-Yougoslavie, au Liban, au Tchad, en Côte d'Ivoire, en République Centrafricaine et au Mali.

Il est l'héritier des traditions du 1er régiment de marche de spahis marocains (1er RMSM) créé pendant la Seconde Guerre mondiale par les Forces françaises libres issu d'éléments du 1er régiment de spahis marocains (1er RSM). Il reprend les traditions de ces deux régiments qui furent antagonistes de 1940 à 1943.

Régiment le plus décoré de l'arme blindée et de la cavalerie, il porte quatorze noms de batailles inscrits sur son étendard.

Création et différentes dénominations

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Chefs de corps

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  • 1914-1918 : colonel Dupertuis
  • 1918-1919 : colonel Guespereau
  • 1919-1928 : colonel Massiet
  • 1928-1932 : colonel Holtz
  • 1932-1934 : colonel Langlois
  • 1934-1939 : colonel Bastien
  • 1939-1940 : colonel Trémeau
  • 1940-1941 : lieutenant colonel de Chaléon
  • 1940-1941 : colonel Martin
  • 1943-1945 : colonel Michon
  • 1940-1942 : chef d'escadrons Jourdier (Compagnon de la Libération)
  • 1942-1942 : chef d'escadron de Kersauson
  • 1942-1945 : colonel Rémy (Compagnon de la Libération)
  • 1945-1948 : lieutenant-colonel Morel Deville (Compagnon de la Libération)
  • 1948-1952 : colonel de Lannoy
  • 1952-1954 : colonel Fauchon-Villeplée
  • 1954-1956 : lieutenant-colonel Le Vacher
  • 1956-1958 : lieutenant-colonel Bonnot
  • 1958-1960 : lieutenant-colonel Berthet
  • 1960-1961 : lieutenant-colonel Nodet
  • 1961-1963 : lieutenant-colonel Calvel
  • 1963-1965 : lieutenant-colonel Saint-Olive
  • 1965-1967 : lieutenant-colonel Guillot
  • 1967-1968 : lieutenant-colonel Dumont Saint-Priest
  • 1968-1969 : lieutenant-colonel Arnaud
  • 1969-1971 : lieutenant-colonel de La Pomarède
  • 1971-1973 : colonel Woisard
  • 1973-1975 : lieutenant-colonel Perrin
  • 1975-1977 : colonel Combourieu
  • 1977-1979 : colonel de Bressy de Guast
  • 1979-1981 : colonel Mommessin
  • 1981-1983 : colonel Simon
  • 1983-1985 : lieutenant-colonel Grenaudier
  • 1985-1987 : colonel Garreau
  • 1987-1989 : colonel Fourniol
  • 1989-1991 : colonel Barro
  • 1991-1993 : colonel de Courtivron
  • 1993-1995 : colonel Beaulieu
  • 1995-1997 : colonel Ract-Madoux
  • 1997-1999 : colonel Moné
  • 1999-2001 : colonel Boulnois
  • 2001-2003 : colonel Mercier
  • 2003-2005 : colonel Duhesme
  • 2005-2007 : colonel Faure
  • 2007-2009 : colonel d'Andoque de Sériège
  • 2009-2011 : colonel Dupuy de La Grand'Rive
  • 2011-2013 : colonel Giraud
  • 2013-2015 : colonel Pinon
  • 2015-2017 : colonel Do Tran
  • 2017-2019 : colonel Héon
  • 2019-2021 : colonel Daviet
  • 2021-2023  : colonel Marçais
  • Depuis 2023 : colonel Maurin

Historique des garnisons, campagnes et batailles

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Première Guerre mondiale

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Les escadrons de spahis marocains de l'armée française ont été créés en 1914, lors de la Première Guerre mondiale, par le général Lyautey.

Affectations

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Le régiment de marche de spahis marocains (RMSM) participe activement à la victoire de la Marne.

Envoyé sur le front d'Orient, il s'illustre à Pogradec, Skumbi, Bofnia, Uskub et sur le Danube. Ces combats lui valent cinq citations à l'ordre de l'armée et la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire.

Entre-deux-guerres

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Renommé 21e régiment de spahis marocains en 1921, il prend part aux opérations de pacification au Levant de 1920 à 1927. Il y mérite trois nouvelles citations à l'ordre de l'armée et la fourragère de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs. En 1929 il devient le 1er Régiment de Spahis Marocains (1er RSM).

Seconde Guerre mondiale

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Spahis du 1er escadron de spahis marocains de la France Libre en Égypte début 1941.

Le , alors que la Seconde Guerre mondiale est en cours, le capitaine Paul Jourdier qui commande le 1er Escadron du 1er RSM décide de continuer le combat contre l'Allemagne et de rejoindre les Britanniques en Palestine. À l'occasion d'une manœuvre au sud du Liban, il réussit à entraîner avec lui une petite moitié de son escadron[1]. Le régiment a commémoré le 30 juin 2020 le 80e anniversaire de ce geste fondateur sur le lieu même où il fut accompli[2]. Renforcé par quelques isolés qui ont passé eux aussi la frontière entre le Liban et la Palestine, puis par des engagés de Londres, l'escadron reprend le combat en Érythrée où il chargera encore à cheval à Umbrega sous les ordres du capitaine Paul Jourdier.

Il revient ensuite en Syrie pour combattre sur camions avec la 1re Brigade Légère Française Libre contre les forces restées fidèles au maréchal Pétain.

D'autres escadrons sont créés et forment ensemble un puis deux groupes de reconnaissance de corps d'armée (GRCA) commandés par Jourdier et Robert de Kersauson de Pennendreff.

Renforcé par la compagnie de chars de la France Libre, le 2e groupe équipé d'automitrailleuses et de canons portés, constitue la Free French Flying Column ou Colonne volante qui participe à la bataille d'El Alamein puis à la poursuite jusqu'en Tunisie, initialement au sein de la 8e Armée britannique, puis, en 1943, au sein de la Force L du général Leclerc.

Le , les deux groupes ont été réunifiés au sein du 1er Régiment de Marche de Spahis Marocains (1er RMSM) placé sous les ordres de Jean Rémy.

Devenu régiment de reconnaissance de la 2e Division Blindée, le 1er RMSM combat en France et en Allemagne, subissant de lourdes pertes en tête des différents groupements.

Quant au 1er RSM originel[3], après avoir combattu à cheval en Syrie, il est motorisé au Maroc en 1943 et participe aux combats de Royan en 1945. Il est finalement dissout et fusionné avec le 8e régiment de dragons.

Entre 1944 et 1945, au sein de la 2e DB, le 1er RMSM perd 184 tués dont 12,5 % de Maghrébins[4].

De 1945 à nos jours

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Un engin blindé de reconnaissance du 1er régiment de spahis en 1978.

Un escadron du RMSM est envoyé en Indochine d'octobre 1945 jusqu'à , au sein du groupement de marche de la 2e division blindée. Dans le même temps, le régiment[Lequel ?], va à partir de l'après-guerre, être renommé plusieurs fois et connaître de multiples garnisons. À partir de 1947, il est dénommé 1er régiment de spahis marocains durant sa présence au Maroc. À l'indépendance de ce pays, il devient en 1956 1er régiment de spahis puis en 1958 lors de son arrivée en Algérie, 21e régiment de spahis pour éviter toute confusion avec le 1er régiment de spahis algériens.

Après l'indépendance de l'Algérie, c'est sous cette même dénomination, qu'il s'installe en 1961 à Spire en Allemagne de l'Ouest où il intègre les Forces françaises en Allemagne, comme régiment de reconnaissance du 2e CA. Enfin depuis 1965, après la dissolution du 1er régiment de spahis algériens, il est de nouveau et définitivement nommé 1er régiment de spahis (1er RS).

En 1984, il quitte l'Allemagne et les FFA pour intégrer la 6e division légère blindée et vient s'installer à Valence.

AMX-10RC du 1er régiment de spahis à l'entraînement en 2006.

Depuis le début des années 2000, il mène des missions d’intervention, d’assistance, d’aide aux populations, de sécurité intérieure, de souveraineté, d’interposition. Sur AMX 10 RCR à Djibouti puis en Afghanistan. Sur véhicule blindé léger (VBL) au Liban et en unité proterre dans les départements et territoires d’outre-mer (Guyane). Le régiment a participé à la plupart des opérations extérieures, Centrafrique, Gabon, Golfe Persique, ex-Yougoslavie, Tchad, Liban, Djibouti, Kosovo, Bosnie, Afghanistan, Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali.

En 2009, le régiment quitte la 6e brigade légère blindée pour rejoindre la 1re brigade mécanisée. Le , avec la dissolution de la 1re brigade mécanisée, il rejoint et retrouve la 6e brigade légère blindée.

Le maintien actuel dans l'ordre de bataille de l'armée française du 1er régiment de spahis, serait dû à une phrase tenue par le général de Gaulle à la fin de la guerre d'Algérie, lorsque s'est posé le problème du sort des régiments de l'Armée d'Afrique et de leur dissolution. Ce dernier aurait eu à propos du 1er spahis et de son éventuelle disparition, cette remarque : « on ne dissout pas un compagnon de la Libération »[réf. nécessaire].

Le régiment aujourd'hui[Quand ?]

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Subordinations

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Insigne de la 6e BLB.

Le régiment est subordonné à la 6e brigade légère blindée de la 3e division.

Composition

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Dans le cadre du nouveau format opérationnel de l'Armée de terre « Au contact ». Le 1er Spahis a constitué un nouvel escadron au cours de l'année 2017. À partir de cette date, il est structuré autour de :

  • trois escadrons de combat sur AMX 10 RCR ;
  • un escadrons d’éclairage et d’investigation sur VBL ;
  • un escadron de commandement et de logistique ;
  • deux escadrons portés de réserve.

Le régiment est maintenant[Quand ?] en garnison au quartier Baquet à Valence, une ville au bord du Rhône, à une heure au sud de Lyon.

Décorations

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Le 1er RMSM est fait Compagnon de la Libération par décret du et est cité deux fois à l'ordre de l'Armée. Voir la liste des compagnons de la Libération.

Drapeau

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Représentation des inscriptions sur le drapeau du 1er régiment de marche de spahis marocains.

Le drapeau du 1er RMSM porte à la fin de la guerre, brodées en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions[5] :

Étendard

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Représentation de l'étendard du 1er RS entre 2007 et 2011 (avant l'ajout de l'inscription Koweït 1990-1991)
La garde au drapeau du 1er Spahis, défilé du sur les Champs-Élysées à Paris.

De par sa filiation, le 1er Spahis est détenteur de l'étendard du 1er spahis marocains. Brodées en lettres d'or, il porte dans ses plis plusieurs inscriptions[5],[6].

Inscriptions héritées du 1er régiment de spahis marocains

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Inscriptions héritées du 1er régiment de marche de spahis marocains

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Inscription du 1er régiment de spahis

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L'insigne du 1er spahis

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Si l'ensemble des régiments de l'Arme Blindée Cavalerie portent aujourd'hui, par tradition, la couleur et les attributs argentés propres à l'arme montée de l'Ancien Régime (boutons et par extension insigne de béret). À l'inverse, l'or était, historiquement, la couleur réservée aux attributs vestimentaires des autres militaires et plus spécifiquement des troupes à pied. Le 1er spahis à la particularité de porter ces mêmes attributs en or. Cette exception trouve son origine avec les premiers régiments de spahis algériens dont le recrutement était constitué de cavaliers indigènes. Pour ces derniers, l'or était un métal plus précieux que l'argent et par conséquent le symbole d'un rang social important lié au prestige propre au statut militaire. Ainsi, Pour assurer un recrutement permanent de ces cavaliers, il fut décidé d'accorder aux régiments de cavalerie non européens, l'or et non l'argent. Par extension cette règle fut étendue aux régiments de spahis marocains[réf. nécessaire].

L'insigne est composé de l'Étoile Chérifienne et de la Croix de Lorraine. L'étoile et la croix reposent sur un fond de gueules : l'étoile rappelle l'origine marocaine du régiment, la croix sa filiation avec le 1er RMSM et son engagement au sein des forces françaises libres.

L'insigne porté en 1978 a été homologué sous le numéro G1084 le , il portait également l'inscription « Lyautey Cavalerie » sur les pourtours horizontaux de l'étoile. L'insigne actuel a été homologué sous le numéro G4478 le , il ne comporte plus cette inscription.

La définition héraldique est la suivante : « Étoile chérifienne d'or recouverte sur champs de gueules brochée d'une croix de Lorraine d'argent ». Ainsi, l'emblème de ce régiment permet de mettre en avant de multiples origines ethniques et religieuses, formant un seul et même corps.

Devises

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AMX 10 RCR portant la nouvelle livrée des véhicules de l'Armée de terre présentée le 14 juillet 2021.
  • 1er régiment de spahis marocains : « Faire face »[8]
    • 1er escadron : « In’cha Allah » (« Si Dieu (Allah) le veut »)
    • 2e escadron : « Tace face » (« Se taire et faire »)
    • 3e escadron : « Faire face » (comme celle du régiment)
    • 4e escadron : « Igneus ardens » (« Feux ardents »)
    • 5e escadron : « Ne crains que Dieu » (escadron de réserve)
    • 6e escadron : changement de dénomination de l'Escadron d'éclairage et d'investigation (EEI) : « en avant tout est vôtre »
    • 7e escadron : « La joie de l’âme est dans l’action » (escadron de réserve, recréé en 2017)
    • Escadron d'instruction : « Manu Militari » (« Main armée » - « Avec la force »...) (unité dissoute à la création des centres de formations initiale des militaires du rang des brigades)
    • Escadron d'administration et de soutien : « Virtus militari » (« La puissance militaire » - « Les moyens militaires »...)(unité dissoute au moment de la création du GSBdD-Valence)
    • Escadron de commandement et de logistique : « Notre gloire est leur victoire »


Personnalités ayant servi au régiment

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Compagnons de la Libération

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33 Compagnons de la Libérations ont servi sous le calot rouge des spahis. En présence de leurs familles, le régiment a inauguré en juin 2021 un monument[9] à leur mémoire au sein du quartier Baquet, organisé une exposition[10] à la médiathèque Latour-Maubourg de Valence et publié un ouvrage[11] qui retrace leurs parcours.

Autres personnalités

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Décorations

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Sa cravate est décorée :

Les militaires du régiment portent la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire, avec olives Croix de guerre 1914-1918, Croix de guerre 1939-1945, la fourragère aux couleurs de la Croix de guerre des TOE et la fourragère aux couleurs de la Croix de l'Ordre de la Libération depuis le .

Notes et références

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  1. « Le 1er escadron du 1er régiment de marche de spahis marocains », Revue de la France Libre, no 29, juin 1950, et « le ralliement du 1er escadron du 1er régiment de spahis marocains », Revue de la France Libre, no 240, 3e trimestre 1982.
  2. « Inauguration d'une stèle | L'Ordre de la Libération et son Musée », sur www.ordredelaliberation.fr (consulté le )
  3. La numérotation des régiments prête à confusion, car deux régiments des spahis marocains ont porté le même numéro : le 1er RMSM de la France libre et le 1er RSM qui est resté fidèle à Vichy
  4. Annuaire des anciens combattants de la 2e DB, Imprimerie Arrault, 1949, p. 14
  5. a et b Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  6. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
  7. Édition Chronologique no 45 du . Le Ministère de la Défense instruction no 1515/DEF/EMA/OL/2 du , modifiée, sur les filiations et l'héritage des traditions des unités; décision no 010318/DEF/CAB/SDBG/CPAG du portant création d'une commission des emblèmes.
  8. « Union Nationale de l'Arme Blindée Cavalerie Chars - 1er Spahis », sur UNABCC (consulté le )
  9. « Valence : le 1er régiment de spahis met à l'honneur ses 33 compagnons de la Libération », sur France Bleu,
  10. « Drôme. Valence : qui sont ces 33 spahis faits compagnons de la Libération ? », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  11. Carole Chavalon, À la mémoire des 33 spahis compagnons: 1er Régiment de spahis, 1er Régiment de spahis Musée de l'Ordre de la Libération, (ISBN 978-2-11-167052-5)

Voir aussi

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Sources et Bibliographies

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  • Calots Rouges et croix de Lorraine, Paul Oddo et Paul Willing, Carnet de la Sabretache – 1988
  • Thierry Moné, Les spahis du 1er Marocains, Panazol, Lavauzelle, , 157 p. (ISBN 978-2-702-50434-5, OCLC 468069765).
  • Thierry Moné et Mary Moné, Les burnous bleus sur les chemins du devoir : les spahis du 1er Marocains de 1939 à 1947, Valence, La Gandoura, , 205 p. (ISBN 978-2-902-93575-8).
  • Patrick de Gmeline et Philippe Glogowski, Histoire des Spahis (Tomes 1 et 2), Paris, Editions du Triomphe, 2018-2019, 40 p. (ISBN 978-2-843-78602-0 et 978-2-843-78621-1)

Articles connexes

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Liens externes

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