21e régiment de marche de volontaires étrangers

unité miltaire

Le 21e régiment de marche de volontaires étrangers est une ancienne unité militaire de la Légion étrangère.

21e régiment de marche de volontaires étrangers
Histoire
Fondation
Cadre
Type

Histoire

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Création

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Il est créé le au Barcarès[1],[2].

Drôle de guerre

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Le régiment quitte Le Barcarès le pour la ligne Maginot[1]. Il est relevé le [3].

Campagne de France

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Il est engagé les 8 et 9 juin. Le régiment doit se replier sur l’Aire, dans l’Argonne. Le régiment est retiré du front le 14 juin, pour être réorganisé[1].

Le régiment perd la moitié à deux tiers de ses effectifs durant les affrontements[4].

Dissolution

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Après la signature de l’Armistice, il est dissous en [1].

Les soldats suivent des trajectoires diverses : certains sont détenus dans des camps de prisonniers allemands ; d’autres entrent dans la Résistance. D'autres quittent l’Europe pour revenir participer à la Libération. D’autres encore gagnent la zone non occupée puis sont livrés aux nazis par les autorités de Vichy, de nombreux Juifs sont déportés dans les camps d’extermination en Allemagne et en Europe de l’Est[5].

Postérité

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En 1955 un monument est érigé au Barcarès en mémoire des soldats engagés dans le 21, 22e et 23e régiment. Une cérémonie y a lieu chaque 30 avril, animée par le 2ème régiment étranger d’Infanterie[1].

Composition

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Il était composé de 2 800 engagés volontaires étrangers enrôlés pour la durée de la guerre[1].

Ce sont des républicains espagnols retenus au camps de rétention du Barcarès[2].

Notes et références

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  1. a b c d e et f Baltazare, « Le monument du mois : Le monument aux volontaires étrangers au Barcarès », sur Le Souvenir Français, (consulté le )
  2. a et b « Monument aux engagés volontaires », sur www.les-pyrenees-orientales.com (consulté le )
  3. Stéphane Leroy, « Les exilés républicains espagnols des Régiments de Marche des Volontaires Étrangers. Engagement, présence et formation militaire (janvier 1939-mai 1940) », Cahiers de civilisation espagnole contemporaine. De 1808 au temps présent, no 6,‎ (ISSN 1957-7761, DOI 10.4000/ccec.3285, lire en ligne, consulté le )
  4. Charlotte Barnabé et Guillaume Yverneau, « Souffrances de campagnes : représentations et témoignages de soldats du 21e Régiment de Marche de Volontaires Étrangers (21e RMVE) sur le front français (mai-juin 1940) – Marion GROS », sur Autour de la Seconde Guerre mondiale, (consulté le )
  5. Marion Gros, « « Je veux combattre les nazis » : motivations et expérience de l’engagement au 21e Régiment de Marche de Volontaires Étrangers en France (1939-1940) », Les Cahiers Sirice, vol. 27, no 2,‎ , p. 39–49 (ISSN 1967-2713, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

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