256e régiment d'artillerie
Le 256e régiment d'artillerie est un régiment français qui a été créé le . Il combat lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale.
256e régiment d'artillerie | |
Création | |
---|---|
Dissolution | juillet 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | régiment d'artillerie |
Garnison | Montpellier |
Ancienne dénomination | 256e régiment d'artillerie de campagne (1917-1919)
256e régiment d'artillerie lourde divisionnaire (1939-1940) |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Fourragères | aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918 |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 (2 palmes) |
modifier |
Création
modifier- : formation du 256e régiment d'artillerie de campagne
- janvier 1919 : dissolution
- septembre 1939 : formation du 256e régiment d'artillerie lourde divisionnaire
- juillet 1940 : dissolution
Historique pendant la Première Guerre mondiale
modifierFormation
modifierLe , ce régiment d'artillerie de campagne est créé à partir de 3 groupes (chaque groupe compte 3 batteries de 4 canons de 75 mm[1]) :
- 1er groupe du 56e régiment d'artillerie de campagne. (21e, 22e & 23e batteries du 56e RAC)[2]
- 2e groupe dit du 21e avec une batterie du 15e, une du 21e et une du 49e RAC (respectivement 24e, 25e & 26e batteries)[2]
- 3e groupe du 9e régiment d'artillerie de campagne. (27e, 28e & 29e batteries)[2].
Depuis mai 1916, ces trois groupes formaient l'artillerie divisionnaire de la 47e division d'infanterie[1], dont l'infanterie est constituée essentiellement de bataillons de chasseurs alpins.
Dans l'Aisne 1917
modifierDébut avril 1917 constitue l'artillerie divisionnaire de la 47e DI (AD/47) qui revient d'Alsace en vue de l'offensive Nivelle, ou Bataille du Chemin des Dames[3]. Il participe aux combats dans l'Aisne jusqu'en [1].
Fin : instruction des Américains au camp de Gondrecourt le château[4].
En Champagne 1917
modifierMi : Champagne: secteur de Tahure, ravin de la Goutte[5].
Hiver 1917-1918 en Italie
modifierFin , ce régiment embarque avec la 47e DI pour le front italien, franchit les Alpes au Col de Montgenèvre pour renforcer l'armée italienne sévèrement étrillée sur la Piave à Caporetto le et début par les Austro-Allemands[6].
Il participe à la reconquête du mont Tomba (it) en et [7].
Au repos en février, il rejoint le plateau d'Asiago fin mars[8].
Offensives allemandes du Printemps 1918
modifierEn France, le les offensives allemandes du Printemps commencent en Picardie. Le , le régiment embarque à Padoue, retourne en France. La division est gardée en réserve puis envoyée dans le Pas-de-Calais pendant la bataille de la Lys conjointe aux offensives allemandes en Picardie, sans être engagée[9].
Le régiment est engagé début juin dans la bataille de l'Aisne[10].
Offensive alliés fin 1918
modifier: offensive de l'Ourcq dans le cadre de la 2e bataille de la Marne[11].
Le , il est engagé en soutien de la 37e DI offensive dans la Somme vers Moreuil[12] puis rejoint Roye[13]. Le , il soutient l'offensive de la 126e DI à Fresnoy-le-Petit (Gricourt) puis rejoint la 47e DI après la percée de la ligne Hindenburg[13]. 11 Novembre, fin des hostilités et de la "poursuite" dans l'Aisne entre Guise et La Capelle[14].
Le , le 256e RAC est dissout[15].
Historique pendant la Seconde Guerre mondiale
modifierRégiment d'active créé par dédoublement du 56e régiment d'artillerie de montagne, il fait partie de la 31e division d'infanterie alpine sous le nom de 256e régiment d'artillerie lourde divisionnaire (RALD)[16] ou 256e régiment d'artillerie lourde de montagne (RALM)[17]. Il est caserné initialement à Montpellier. Il est formé de deux groupes[17], l'un de canons 105 C modèle 1934 et l'autre de 155C modèle 1917[16].
Le régiment est notamment engagé pendant la bataille d'Abbeville[réf. souhaitée] et est dissous en avril 1940[16].
Chef de corps
modifier- avril-septembre 1917 : chef d'escadron Huber[18]
- septembre 1917 - janvier 1919 : lieutenant-colonel Labruyère[4]
(de juin 1916 à décembre 1918, l'AD/47 est commandée par le colonel Roger[15])
- 1939 - 1940 ! ?
Tradition
modifierDécorations
modifierLe régiment est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes (deux citations à l'ordre de l'armée)[1]. Il porte en conséquence la fourragère aux couleurs de la croix de guerre[15].
Insigne
modifierL'insigne du régiment, fabriqué en 1939, est une rondache rouge chargé des lettres A et M (reprises des armoiries de Montpellier) et d'une croix occitane. L'insigne porte également un piolet, emblème des troupes de montagne, et un fer à cheval, symbole de la traction hippomobile[16].
Notes et références
modifier- « Parcours et historiques des régiments d'artillerie de campagne et portés durant 14/18 », sur www.chtimiste.com, (consulté le )
- Historique 1914-1918, p. 2.
- Historique 1914-1918, p. 7.
- Historique 1914-1918, p. 9.
- Historique 1914-1918, p. 10.
- Historique 1914-1918, p. 11.
- Historique 1914-1918, p. 12-13.
- Historique 1914-1918, p. 13.
- Historique 1914-1918, p. 14.
- Historique 1914-1918, p. 14-15.
- Historique 1914-1918, p. 15-16.
- Historique 1914-1918, p. 16.
- Historique 1914-1918, p. 17.
- Historique 1914-1918, p. 18.
- Historique 1914-1918, p. 19.
- Gilles Aubagnac, « Les insignes de l’artillerie en 1940 », ARTI, no 15, , p. 12-15 (lire en ligne)
- Jean-Yves Mary, L'inexorable défaite : mai-juin 1940, Éditions Heimdal, (lire en ligne), p. 6
- Historique 1914-1918, p. 6.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Historique du 256e RAC d'après le Journal de Marche du Régiment et son Livre d'Or (transcrit par Lopez Martial) (lire en ligne)