276e régiment d'infanterie

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Le 276e régiment d'infanterie (276e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en août 1914 avec les bataillons de réserve du 76e régiment d'infanterie.

276e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 276e régiment d'infanterie
Soldats du 276e RI au repos à Villers-aux-Bois après l'attaque sur Souchez à l'automne 1915.

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
L'Ourcq 1914
Artois 1915
Guerres Première Guerre mondiale
Décorations Croix de guerre 1914-1918

Création et différentes dénominations

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  •  : création du 276e régiment d'infanterie
  •  : dissolution

Chefs de corps

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  • À la création du 276e, le commandant du régiment est le lieutenant-colonel Lejeune[1].
  • Prenant le commandement de la 110e brigade le , il est remplacé par le lieutenant-colonel Vincent[2].

Historique des garnisons, combats et batailles du 276e RI

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Première Guerre mondiale

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Affectation

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Le régiment est mobilisé le à Coulommiers à partir d'une partie des officiers et sous-officiers d'active du 76e RI[3]. À la mobilisation, chaque régiment d'active crée un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.

Le 276e RI est constitué de deux bataillons, une compagnie hors-rang et deux sections de mitrailleuses. Il compte 37 officiers, 184 sous-officiers et 2 002 caporaux et soldats. Il est rattaché à la 110e brigade de la 55e division d'infanterie[1].

Son premier engagement a lieu à L'Échelle-Saint-Aurin le [1].

Il est ensuite engagé dans la bataille de la Marne début septembre. Le , il est engagé dans la première phase de la bataille, ou bataille de l'Ourcq, à Iverny et Monthyon. Le régiment, et notamment son 5e bataillon, subit de lourdes pertes, environ 300 tués dont le lieutenant Charles Péguy[4]. Le lendemain, le régiment est engagé à Barcy puis passe en seconde ligne le . Le , le régiment est engagé à la poursuite des Allemands en repli dans la région de Soissons[5].

Le régiment passe ensuite en défensif sur l'Aisne, alternant entre la rive droite (face aux Allemands) et la rive gauche jusqu'en janvier 1915[6].

Le , le régiment entre en action dans l'attaque ratée de Crouy[7]. Le régiment se replie dans la nuit du 13, laissant 750 tués et 600 prisonniers[8].

Avec un effectif réduit à 480 hommes, le 276e RI est renforcé à partir de son dépôt et du 124e régiment d'infanterie territoriale. Jusqu'à la fin février, il est mis à disposition de la 169e brigade de la 85e division territoriale dans le secteur calme de Venizel. Il part ensuite à l'instruction à Villers-Hélon, retourne dans le secteur de Venizel du 17 au 30 avril et reprend après son instruction au Plessier-Huleu[8].

À partir du 9 mai, le 276e RI rejoint l'Artois. Il est rattaché à la 70e division d'infanterie le et est engagé dans la bataille de l'Artois dès la nuit qui suit[8]. Le , le 276e RI attaque Ablain-Saint-Nazaire mais l'offensive, lancée sans artillerie pour garder l'effet de surprise, est un échec et coûte 12 tués, 86 blessés et 203 disparus au régiment[9].

Après un passage en seconde ligne, le régiment reprend sa place à la 110e brigade de la 55e DI[2].

Le , le régiment reçoit un troisième bataillon, issu du 231e RI dissous[10].

En mars 1917, le régiment passe à la 153e brigade (isolée) puis à la 154e brigade (isolée)[11]. Le , le 276e RI est rattaché au 15e corps d'armée. Le régiment est dissous le [12].

Il est dissous en septembre 1917.

Drapeau

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Dessin du revers du drapeau du 276e RI, avec ses inscriptions.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[13] :

Cité à l'ordre du corps d'armée en octobre 1916[14], le régiment est décoré de la croix de guerre 1914-1918.

Personnalités ayant servi au sein du 276e RI

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Références

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  1. a b et c Historique 1920, p. 3.
  2. a et b Historique 1920, p. 11.
  3. René-Charles Plancke, « Garnisons de Seine-et-Marne : le 76e R.I. et le 276e R.I. », Notre Département : la Seine-et-Marne, no 12,‎ , p. 22-25 (résumé)
  4. Historique 1920, p. 5.
  5. Historique 1920, p. 6.
  6. Historique 1920, p. 6-7.
  7. Historique 1920, p. 7-8.
  8. a b et c Historique 1920, p. 9.
  9. Historique 1920, p. 10.
  10. Historique 1920, p. 14.
  11. Les armées françaises dans la Grande guerre, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne), p. 423
  12. Historique 1920, p. 15.
  13. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  14. Historique 1920, p. 12.
  15. Source : fiche « Claude Casimir-Perier, sur le site memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.
  16. « Mémoire des Hommes »

Voir aussi

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Sources et bibliographie

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Liens externes

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Articles connexes

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