310e régiment d'infanterie (France)
Le 310e régiment d'infanterie (310e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 110e régiment d'infanterie.
310e Régiment d'Infanterie | |
Insigne régimentaire du 310e Régiment d’Infanterie | |
Création | août 1914 |
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Dissolution | juin 1916 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Devise | Tic Tac, toujours d'attaque |
Inscriptions sur l’emblème |
Champagne 1915 Verdun 1916 3e Groupement de Choc, Commandos d'Afrique 1945-1952 |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 une étoile d'argent |
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À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.
Création et différentes dénominations
modifier- : 310e régiment d'infanterie
- : Dissolution
Chefs de corps
modifierDrapeau
modifierIl porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[1]:
- Sur l'avers est inscrit : 3e Groupement de Choc, Commandos d'Afrique 1945-1952
Décorations décernées au régiment
modifierSa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec une étoile d'argent (une citation à l'ordre de la division).
Première Guerre mondiale
modifierAffectations : Dunkerque, 102eBrigade d'Infanterie, 51e Division d'Infanterie, 1er Région, 4e Groupe de réserve.
Historique
modifier1914
modifierSecteur de L'Aisne. (bataille de la Marne), Fort de la Pompelle.
1915
modifierSecteur de Reims.
1916
modifierBataille de Verdun
Le régiment est dissout en juin ; les soldats rejoignent les 208e régiment d'infanterie et le 273e régiment d'infanterie pour former leur 3e bataillons.
L'Entre-deux-guerres
modifierSeconde Guerre mondiale
modifierLe , le 225e régiment d'infanterie et le 310e régiment d'infanterie de la 68e division d'infanterie prennent position à Spycker pour couvrir l'embarquement des Français et des Anglais, le déclenchement de l’opération de rembarquement du Corps expéditionnaire Britannique (opération baptisée « Dynamo ») à Dunkerque. La 68e D.I comprend aussi le 341e régiment d'infanterie[réf. nécessaire].
Au , les bataillons 1, 2 et 3 étaient sur la Ligne Maginot du côté du Bois du Four , près de Longuyon. A la prise de Montmedy et pour éviter de se faire encercler, ils reculèrent en menant des combats d'arrière-garde. Finalement et comme ordonné, ils prirent position sur la Moselle au sud de Toul - Maron- où les engagements continuèrent jusqu'au , date d'un premier cessez-le feu[réf. nécessaire]. Ils ne furent donc pas fait prisonnier mais se retrouvèrent tout de même enfermés à Toul, puis à St Mihiel d'où beaucoup devinrent prisonniers de fait aux Stalags IB -1A en Prusse Orientale[Information douteuse].
De 1945 à nos jours
modifierTraditions et uniformes
modifierInsigne
modifierDevise
modifierMonument
modifierPersonnages célèbres ayant servi au 310e RI
modifierSources et bibliographie
modifier- Serge Andolenko, Recueil d'historiques de l'infanterie française, Paris, Eurimprim, , 413 p. (OCLC 23418405)
- le 310e R.I
Notes et références
modifier- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007