348e régiment d'infanterie

Le 348e régiment d'infanterie (348e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 148e régiment d'infanterie. Il combat pendant la Première Guerre mondiale puis est recréé au début de la Seconde Guerre mondiale.

348e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 348e régiment d'infanterie
Insigne du 348e RI (1939).

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
LA MARNE 1914
VERDUN 1916
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale

Création et différentes dénominations

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  •  : formation du 348e régiment d'infanterie
  •  : dissolution
  •  : nouvelle formation
  •  : capture du régiment pendant la bataille de France

Chefs de corps

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1914 - 1918

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  • Lieutenant-colonel Guyot de Salins du au [1];
  • Commandant Igou (du 49e bataillon de chasseurs à pied) du au [1];
  • Lieutenant-colonel Bonnin (de l'infanterie coloniale) du au [1];
  • Lieutenant-colonel Bussy du au [1];
  • Lieutenant-colonel Selva du au [1];
  • Lieutenant-colonel Tixier du au [1].

1939 - 1940

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  • Lieutenant-colonel Maurel d' à ?[2]
  • Lieutenant-colonel Thominet de ? au [3] ;
  • Lieutenant-colonel Binet du à [3].

Drapeau

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Il porte les inscriptions[4] :

Historique des garnisons, combats et batailles du 348e RI

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Stèle de Givet, en hommage au 348e RI.

Première Guerre mondiale

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Portrait d'un soldat du 348e RI, août 1917.

Affectation :

  • 52e division d'infanterie d' à
    • 103e brigade d' à
    • Infanterie divisionnaire de à

Du au , le régiment est mobilisé à Rocroi à partir des cadres du 148e régiment d'infanterie de Givet[5].

Seconde Guerre mondiale

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Le régiment est mobilisé à nouveau le à Mézières et Givet, à partir d'un noyau d'active du 91e régiment d'infanterie[2]. Il est constitué de trois bataillons, d'une compagnie divisionnaire antichar (14e CDAC) et d'une compagnie cycliste (remplaçant le groupe de reconnaissance divisionnaire)[6].

Il participe au sein de la 52e DI à la défense de la ligne Maginot en Lorraine et est capturé dans l'est de la France en juin 1940.

Décorations

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Le régiment est cité à l'ordre de l'armée le pour sa contre-attaque après une attaque allemande le . Il reçoit la croix de guerre le [7].

Traditions et uniformes

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Insigne

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L'insigne fait référence aux Ardennes : une hure (tête de sanglier) devant un écu aux armes de Givet[2].

Tout droit[2]

Personnalités ayant servi au 348e RI

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Annexes

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Références

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  1. a b c d e et f Historique 1921, p. 3.
  2. a b c et d Jacques Sicard, « Les régiments d'infanterie de série B et leurs insignes », Militaria Magazine,‎ , p. 46-51 (ISSN 0753-1877)
  3. a et b « Liste des régiments d'infanterie français », sur atf40.fr
  4. Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne)
  5. Historique 1921, p. 5.
  6. Les grandes unités françaises: historiques succincts, vol. 2, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 597
  7. Historique 1921, p. 17.

Bibliographie

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  • Historique du 348e Régiment d'Infanterie, Mulhouse, J. Brinkmann, , 48 p. (lire en ligne)

Articles connexes

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