368e régiment d'infanterie
Le 368e régiment d'infanterie (368e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 168e régiment d'infanterie.
368e Régiment d'Infanterie | |
Création | Août 1914 |
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Dissolution | Juin 1916 |
Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Régiment d'Infanterie |
Rôle | Infanterie |
Inscriptions sur l’emblème |
Bois-le-Prêtre 1915 |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 |
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À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.
Création et différentes dénominations
modifier- : 368e Régiment d'Infanterie
- : Dissolution. La revue de dissolution du régiment est passée par M. le surintendant Bourdaire, chef des services administratifs de la 73e Division d'Infanterie à 10 heures du matin à Villers-en-Haye (Meurthe-et-Moselle). Le lieutenant-colonel passe la revue des troupes du régiment sur le terrain de manœuvres de Griscourt (Meurthe-et-Moselle). Il leur présente une dernière fois le drapeau du 368e et leur fait ses adieux.
Chefs de corps
modifier- - : Lieutenant-colonel Duchêne[1] (mortellement blessé le )
- - : Lieutenant-colonel Eberlé Georges
Historique des garnisons, combats et batailles
modifierPremière Guerre mondiale
modifierAffectation
modifier- 73e Division d'Infanterie d' à
- 146e brigade d'infanterie d' à
1914
modifierLe 368e régiment d'infanterie est formé à Sens, au dépôt du 168e régiment d'infanterie, le . Il comprend outre l'état-major du régiment, 2 bataillons, 8 compagnies[2] représentant 2 055 sous-officiers et hommes de troupe.
Le le régiment quitte Sens par train en passant par Laroche, Dijon-Ville, Dijon-Porte-Neuve, Is-sur-Tille et Gironcourt où il débarque le avant de prendre son cantonnement à Soncourt.
Le le régiment reçoit ordre de se rendre à la « ferme des Quatre-Vents » et cantonne le soir à Toul.
Le , il reçoit du matériel et ses deux sections de mitrailleuses.
Le , il se dirige vers sa position en passant par Jaillon, Saizerais où il cantonne.
Du 10 au , conformément à la mission confiée à la 146e brigade le régiment doit maintenir la liaison établie avec les corps voisins et interdire à l'ennemi l'accès du plateau de Saizerais en tenant le secteur situé entre les routes 4 Vents et Dieulouard et 4 Vents-Marbache.
Le , le 368e laisse ses positions de Saizerais au 144e RI et part cantonner à Fontenoy-sur-Moselle qu'il quitte le pour Saizerais en passant par Aingeray et Liverdun.
Le , la 73e Division d'Infanterie de Réserve, dont fait partie le 368e RI, se porte sur le front Mamey-Limey-Villers-en-Haye-Martincourt
Le , alors qu'il est en position dans le village de Regniéville, le régiment repousse les incursion de uhlans puis attaqué par la 33e Réserve Infanterie Division allemande, qui déferle par les vallées de la Moselle et du Rupt de Mad, il évacue le village le .
1915
modifier1916
modifier1917
modifier1918
modifierL'Entre-deux-guerres
modifierSeconde Guerre mondiale
modifierDe 1945 à nos jours
modifierDrapeau
modifierIl porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[3] :
Personnages célèbres ayant servi au 368e RI
modifierNotes
modifier- Journal Officiel de la République Française du 7 décembre 1914 page 9032. Citation à l'ordre du 20e corps d'armée.
- 17e, 18e, 19e et 20e compagnie pour le 5e bataillon et 21e, 22e, 23e et 24e compagnie pour le 6e bataillon
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007