4-Chlorodeshydrométhyltestostérone
La 4-chlorodeshydrométhyltestostérone ou Oral-Turinabol (nom commercial) est un composé organique similaire au dianabol produit en 1965 par Jenapharm Gmbh. Ce produit a été employé intensivement par les sportifs professionnels de l'Allemagne de l'Est, ou leur a été administré à leur insu, pendant les décennies 1970 et 1980[2],[3].
Oral-Turinabol | |
Identification | |
---|---|
Nom UICPA | (8R,9S,10R,13S,14S,17S)-4-chloro-17-hydroxy-10,13,17-triméthyl-7,8,9,11,12,14,15,16-octahydro-6H-cyclopenta[a]phénanthrén-3-one |
No CAS | |
No ECHA | 100.392.451 |
Code ATC | |
PubChem | 98521 |
SMILES | |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule | C20H27ClO2 [Isomères] |
Masse molaire[1] | 334,88 ± 0,02 g/mol C 71,73 %, H 8,13 %, Cl 10,59 %, O 9,56 %, |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
modifier |
Son utilisation a donné lieu à deux disqualifications d'athlètes pour dopage lors des Jeux olympiques de 2012 à Londres[4],[5].
Il est réputé comme indétectable si l’on arrête le traitement cinq jours avant les épreuves[2].
En 2012, une technique est mise au point pour détecter la présence de dérivé de testostérone dans les urines[6]. D’où les contrôles positifs à rebours sur les Jeux olympiques de 2008 à Pékin et de 2012 à Londres.
Notes et références
modifier- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- (en) Bill Gifford, « The Scientific American Guide to Cheating in the Olympics », sur Scientific American, (consulté le )
- (en) « Heidi Krieger: The price of victory », sur The Independent, (consulté le ).
- « Turinabol – Docteur Jean-Pierre de Mondenard » (consulté le ).
- (en) « IOC sanctions two athletes for failing anti-doping tests at London 2012 - Olympic News », sur International Olympic Committee, (consulté le )
- (en) Tim Sobolevsky et Grigory Rodchenkov, « Detection and mass spectrometric characterization of novel long-term dehydrochloromethyltestosterone metabolites in human urine », The Journal of Steroid Biochemistry and Molecular Biology, vol. 128, nos 3-5, , p. 121–127 (DOI 10.1016/j.jsbmb.2011.11.004, lire en ligne, consulté le )