46 Aquilae
46 Aquilae est une étoile de la constellation de l'Aigle, située au nord de Tarazed. 46 Aquilae est sa désignation de Flamsteed. C'est une étoile de couleur bleu-blanc qui est difficile à voir à l'œil nu, ayant une magnitude apparente de 6,33[2]. L'étoile est située à environ ∼ 830 a.l. (∼ 254 pc) du Soleil, sur la base de la mesure de sa parallaxe annuelle[1]. Elle se rapproche du Système solaire avec une vitesse radiale héliocentrique de −25 km/s[2].
Ascension droite | 19h 42m 12,81242s[1] |
---|---|
Déclinaison | 12° 11′ 35,7382″[1] |
Constellation | Aigle |
Magnitude apparente | 6,33[2] |
Localisation dans la constellation : Aigle | |
Type spectral | B9III[3] |
---|---|
Indice U-B | −0,42[4] |
Indice B-V | −0,077[2] |
Vitesse radiale | −24,7 km/s[2] |
---|---|
Mouvement propre |
μα = −0,495 mas/a[1] μδ = −8,147 mas/a[1] |
Parallaxe | 3,925 1 mas[1] |
Distance | ∼ 830 a.l. (∼ 254 pc) |
Magnitude absolue | −0,32 |
Gravité de surface (log g) | 3,7 |
---|---|
Luminosité | 179,50 L☉[2] |
Température | 12 900 K |
Métallicité | 0,50[5] |
Rotation | 1 km/s |
Désignations
46 Aquilae a un type spectral de B9III[6], correspondant à une étoile géante bleue de type B tardif. C'est une étoile chimiquement particulière de type mercure et manganèse[7] et est l'étoile la plus déficiente en chrome connue[8]. Elle pourrait posséder un champ magnétique d'une force supérieure à 2 kG[9]. Elle rayonne 180 fois la luminosité du Soleil[2] depuis sa photosphère, qui a une température de 12 900 K[10].
Références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « 46 Aquilae » (voir la liste des auteurs).
- (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
- (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
- (en) * 46 Aql -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) D. L. Crawford, « U, b, v, and Hβ Photometry for the Bright B8- and B9-TYPE Stars », Astrophysical Journal, (DOI 10.1086/147526, Bibcode 1963ApJ...137..530C)
- (en) K. C. Smith et M. M. Dworetsky, « Elemental Abundances in Normal Late B-Stars and Hgmn-Stars from Co-Added IUE Spectra - Part One - Iron Peak Elements », Astronomy and Astrophysics, (Bibcode 1993A&A...274..335S)
- (en) A. Cowley et al., « A study of the bright A stars. I. A catalogue of spectral classifications », Astronomical Journal, (DOI 10.1086/110819, Bibcode 1969AJ.....74..375C)
- (en) S. Ghazaryan et al., « New catalogue of chemically peculiar stars, and statistical analysis », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, (DOI 10.1093/mnras/sty1912, Bibcode 218MNRAS.480.2953G, arXiv 1807.06902)
- (en) I. Savanov et S. Hubrig, « Vertical distribution of chromium in the atmospheres of HgMn stars », Astronomy and Astrophysics, (DOI 10.1051/0004-6361:20031270, Bibcode 2003A&A...410..299S, arXiv astro-ph/0309562)
- (en) S. Hubrig et al., « Magnetic Field Diagnosis in HgMn Stars », Magnetic Fields Across the Hertzsprung-Russell Diagram, ASP Conference Proceedings, vol. 248, , p. 387 (ISBN 1-58381-088-9, Bibcode 2001ASPC..248..387H)
- (en) J. D. Bailey et J. D. Landstreet, « Abundances determined using Si ii and Si iii in B-type stars: Evidence for stratification », Astronomy & Astrophysics, (DOI 10.1051/0004-6361/201220671, Bibcode 2013A&A...551A..30B, arXiv 1301.3050)
Liens externes
modifier
- Ressource relative à l'astronomie :