502e régiment de chars de combat
Le 502e régiment de chars de combat (ou 502e RCC) est une unité militaire de chars de combat ayant combattu pendant les Première et Seconde Guerre mondiale.
502e régiment de chars de combat | |
Insigne régimentaire du 502e RCC | |
Création | 1918 |
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Dissolution | 1939 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment de chars de combat |
Rôle | Guerre blindée |
Inscriptions sur l’emblème |
La Marne 1918 Reims 1918 L’Aisne 1918 |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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Création et différentes dénominations
modifier- 1916 : création de l'artillerie d'assaut
- 1918 : création, le , du 502e régiment d’artillerie spéciale (502e RAS)
- 1920 : devient le 502e régiment de chars de combat (502e RCC)
- 1939 : le régiment devient le groupe de bataillons de chars 502 (GBC 502)
- 1940 : dissolution du GBC 502
Historique des garnisons, campagnes et batailles
modifierHistorique
modifierPremière Guerre mondiale
modifierLe 502e régiment d'artillerie d'assaut (502e RAS) est formé le par décision du GQG no 247 datée du . À sa création, le commandement est confié au chef de bataillon Chaubés et sa composition est la suivante :
- Groupement II (chef d'escadons Danloux)
- SRR 101 (section de réparation et de ravitaillement)
- Groupes 3, 8, 11 et 12
- 4e BCL (chef de bataillon Roussu)
- compagnies AS 310, 311, 312
- 5e BCL (chef de bataillon Besse)
- compagnies AS 313, 314, 315
- 6e BCL (chef de bataillon Lemar)
- compagnies AS 316, 317, 318
Entre-deux-guerres
modifierLa 1re compagnie du 502e RCC est déployée à partir de novembre 1925 lors de la Grande révolte syrienne avec une trentaine de Renault FT[1].
Seconde Guerre mondiale
modifierLors de sa dissolution, à la veille du second conflit mondial, le 502e RCC donne naissance à quatre bataillons de chars de combat qui seront ventilés dans différents groupes de bataillons de chars :
- GBC 503
- 4e bataillon de chars de combat (45 chars FCM 36)
- GBC 511
- 5e bataillon de chars de combat (45 chars R35)
- GBC 518
- 6e bataillon de chars de combat (45 chars R35)
- 32e bataillon de chars de combat (45 chars R35)
Le nouveau groupe de bataillons de chars 502 (GBC 502), commandé par le lieutenant colonel Brojat, est affecté à la 4e armée du général Réquin (en). Il est constitué de deux bataillons de chars légers :
Garnisons
modifierCampagnes
modifier- Première Guerre mondiale 1918
- Bataille de France 1939 - 1940
Traditions
modifierDevise
modifierInsigne
modifierÉtendard
modifierInscriptions sur l'étendard :
Citation
modifier« A puissamment aidé la progression de l'Infanterie sur le terrain semé de nids de mitrailleuses et a fait payer cher à l'ennemi les pertes sévères qu'il a lui-même subies ! »
— NN, 1918 - AS AS 313, 314, 315
Décorations
modifierEn 1939, les unités suivantes portaient la fourragère croix de Guerre 1914-18 :
- 4e compagnie (AS 312) : deux palmes
- 6e compagnie (AS 315) : deux palmes
Refrain
modifier« Cinq cent deux, oui, c'est le plus beau régiment. »
Chefs de corps
modifier- 1918 - 1919 : chef de bataillon Chaubés
- 1919 - 19xx : lieutenant-colonel de Pelacot
- 1925 - 19xx : lieutenant-colonel Léon Henri Pasquier (1875-1937), futur Général commandant la 1ère Brigade de Chars de Combat (1935-1937), Grand Officier de la légion d'honneur
Personnalités ayant servi au sein du régiment
modifier- Jean Domercq (1886-1961), rugbyman, capitaine au 502e RAS en 1918.
- Marcel Suarès (1914-2004), résistant français, Compagnon de la Libération, y a effectué son service militaire de 1935 à 1937 puis y est mobilisé en 1939.
- Aimé Ramond (1918-1944), résistant français, est mobilisé au 502e RCC en 1939.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierSources et bibliographie
modifier- 502e RCC sur le site cavaliers.blindes.
- Général Andoleko, Recueil d'Historique de l'Arme Blindée et de la Cavalerie, Eurimprim, Paris, 1968.
- Historique du 502e régiment de chars blindés, Paris, H. Charles-Lavauzelle, , 40 p., lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
modifier- « A. Gaston Mainfroi[1903 Castelnau de Montmiral (81) – 1992 Toulouse (31)] », sur famillealarmee.free.fr (consulté le ).