5e arrondissement de Paris

arrondissement français

Le 5e arrondissement de Paris recouvre la plus grande partie du Quartier latin, construit par les Romains sous l'Antiquité. Il est situé sur la rive gauche, au bord de la Seine. Il est bordé au nord par la Seine et le 4e arrondissement, à l'ouest par le 6e arrondissement, et au sud par les 14e et 13e arrondissements.

5e arrondissement de Paris
« arrondissement du Panthéon »
5e arrondissement de Paris
Le Panthéon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Ville Paris
Quartiers
administratifs
Saint-Victor (17)
Jardin-des-Plantes (18)
Val-de-Grâce (19)
Sorbonne (20)
Maire
Mandat
Florence Berthout
depuis 2014
Code postal 75005
Code Insee 75105
Démographie
Population 56 841 hab. (2021 en évolution de −4,2 % par rapport à 2015)
Densité 22 378 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 50′ 46″ nord, 2° 20′ 41″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 61 m
Superficie 2,54 km2
Localisation
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5e arrondissement de Paris
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5e arrondissement de Paris
Blason du 5e arrondissement de Paris.
Logo du 5e arrondissement de Paris.

Aux termes de l'article R2512-1 du code général des collectivités territoriales (partie réglementaire), il porte également le nom d'« arrondissement du Panthéon[1] », mais cette appellation est rarement employée dans la vie courante.

Historique

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Époque romaine

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Les arènes de Lutèce, vestiges de l'époque gallo-romaine.

La construction de la ville romaine (Lutèce) date du Ier siècle av. J.-C. Elle fait suite à la conquête de la cité gauloise (peut-être située sur le territoire de l'actuelle commune de Nanterre) par les Romains. La ville romaine est alors organisée autour du cardo maximus, axe nord-sud qui se retrouve dans tous les plans romains, actuelle rue Saint-Jacques, selon un plan constitué de rues perpendiculaires. Le centre de la ville est fixé au niveau des 172 et 174 de la rue Saint-Jacques, ce qui correspond au sommet de la montagne Sainte-Geneviève. Le decumanus, axe est-ouest, n'a pas de tracé clair à Paris.

Le forum de la ville est construit au Ier siècle à l'emplacement actuel de la rue Soufflot, entre le boulevard Saint-Michel et la rue Saint-Jacques. Ce forum s'étendait alors approximativement de la rue Cujas à la rue Malebranche.

La ville antique comportait aussi des thermes à l'angle du boulevard Saint-Michel et du boulevard Saint-Germain, ainsi qu'à proximité de l'actuel Collège de France, ainsi qu'un amphithéâtre, les arènes de Lutèce, situé à la sortie sud-est de la ville de l'époque. À l'est de la ville, la Bièvre contournait la montagne Sainte-Geneviève pour se jeter dans la Seine au niveau de la gare d'Austerlitz actuelle.

Les constructions romaines s'étendaient au sud jusqu'à l'actuelle rue du Val-de-Grâce, et à l'est jusqu'à la rue du Pot-de-Fer.

Époques médiévale et moderne

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L'église Saint-Julien-le-Pauvre, premier siège des assemblées de l'université de Paris.

La montagne Sainte-Geneviève doit son nom à la légende selon laquelle une jeune Nanterrienne aurait, juchée sur le sommet de cette colline, harangué la foule terrorisée par l'approche des Huns. La prière commune dirigée par la jeune fille aurait épargné à la ville d'être saccagée. Au sommet de la montagne, dans l'église Saint-Étienne-du-Mont, se trouve la châsse où seraient conservés les restes de sainte Geneviève. Sur l'emplacement de l'actuel lycée Henri-IV s'étaient établis des moines dits « génovéfains » en référence au nom de leur abbaye. Clovis aurait été enterré dans cette abbaye. Néanmoins, aucune sépulture royale n'y a été mise au jour.

La rive gauche de Paris est entièrement détruite en 885 par les Normands. La ville ne se reconstruit vraiment qu'au XIe siècle. Au XIIe siècle, l'enceinte de Philippe Auguste se situe au niveau de la rue des Fossés-Saint-Jacques, de la rue de l'Estrapade, de la rue Descartes, de la rue du Cardinal-Lemoine et de la rue des Fossés-Saint-Bernard. Les principales portes étaient sur l'emplacement de l'actuel boulevard Saint-Michel, la porte Saint-Jacques (rue Saint-Jacques) et juste au nord de la place de la Contrescarpe. Au-delà en suivant le tracé d'une ancienne voie romaine, sur les rives de la Bièvre s'étend le bourg Saint-Médard qui demeure encore marqué par son église et le faubourg Saint-Marceau construit sur une grande nécropole gallo-romaine dans laquelle avait été conservée la tombe de saint Marcel (saint Marcel de Paris fut le 9e évêque de Paris) actuellement rue de la Collégiale, boulevard Saint-Marcel et rue des Fossés-Saint-Marcel. Entre ce faubourg et la Seine s'étend la terre d'Alez : la ville ne s'étend de ce côté qu'à partir de l'époque moderne.

L'hôtel de Cluny, désormais musée de Cluny.

À l'époque médiévale, les différentes « écoles » de l'université de Paris étaient installées dans ce secteur et sont à l'origine du nom « Quartier Latin » (où le latin était parlé). Le collège fondé par Robert de Sorbon, plus tard appelé la « Sorbonne », date de 1257. Fréquenté par des étudiants avinés, bagarreurs et sans-le-sou, le quartier était connu pour être bruyant et assez mal famé.

Le bâtiment de l'actuel Panthéon a été construit au XVIIIe siècle pour être l'église Sainte-Geneviève. Désacralisé à la Révolution, il abrite les dépouilles ou les catafalques d'illustres personnages, comme l'indique l'inscription du fronton : « Aux Grands Hommes, la Patrie reconnaissante ».

Époque contemporaine

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De nombreux courants révolutionnaires tiennent leur nom des lieux de réunion qu'ils avaient choisis dans le quartier : les Cordeliers (dans le 6e) et les Jacobins qui se réunissaient dans l'ancienne abbaye Saint-Jacques.

Au XIXe siècle, le fonds de l'immense bibliothèque des Génovéfains constitua le fonds de départ de la bibliothèque universitaire Sainte-Geneviève, tandis que les bâtiments de l'abbaye abritaient un lycée nommé plus tard Henri-IV.

Vue de la Montagne Sainte-Geneviève.

Les limites actuelles du 5e arrondissement ont été fixées en 1860, à la suite de la loi du donnant lieu à un nouveau découpage de Paris en 20 arrondissements. Elles comprennent une grande partie de l'ancien 12e arrondissement et une toute petite partie du 11e (entre la rue saint-Jacques et le boulevard Saint-Michel).

Skyline du 5e arrondissement vu depuis l'île Saint-Louis ; en silhouettes, l'église Saint-Étienne-du-mont et le Panthéon.

En mai 1968, le quartier latin a été le centre de la révolte étudiante, avec notamment l'occupation de la Sorbonne. Les barricades restées les plus célèbres sont celles de la rue Gay-Lussac. Tout au long des années 1970, des affrontements plus ou moins violents ont lieu à plusieurs reprises dans le quartier entre jeunes d'extrême gauche et la police. Ainsi, le , la Gauche prolétarienne organise une émeute à l'occasion du procès de Jean-Pierre Le Dantec, le directeur de La Cause du peuple. Le , la Ligue communiste attaque le meeting organisé par Ordre nouveau à la Mutualité. Le , un militant d'un mouvement autonome meurt sur le campus de Jussieu en essayant d'échapper à la police.

Depuis 1977, des catholiques traditionalistes de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X occupent l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet (square de la Mutualité). En 1981, une cérémonie officielle a lieu au Panthéon pour célébrer l'élection de François Mitterrand à la présidence de la république. En novembre 1995, une émeute éclate autour du campus de Jussieu pendant la grève des fonctionnaires. En 1998, l'École normale supérieure est occupée à l'occasion du mouvement des chômeurs.

Désormais, le 5e arrondissement est avant tout un quartier universitaire et intellectuel (nombreux éditeurs et librairies) et littéraire (Festival Quartier du livre), mais c'est aussi un quartier très touristique (très importante concentration de restaurants entre la Seine, le boulevard Saint-Germain, le boulevard Saint-Michel et la rue Saint-Jacques). C'est aussi un quartier animé le soir (nombreux pubs rue Mouffetard et rue Descartes).

Géographie

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Principales voies

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Plan du 5e arrondissement.

Quartiers administratifs

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Transports en commun

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Le 5e arrondissement est également desservi par les lignes du réseau de bus RATP suivantes : 21, 24, 27, 38, 47, 57, 59, 61, 63, 67, 75, 82, 83, 84, 86, 87, 89, 91 et 96.

Démographie

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En 2006, la population était de 61 475 habitants pour 254 hectares, soit une densité moyenne de 24 203 hab/km2.

Année
Population Densité
(hab/km2)
1861 107 754
1866 104 083
1872 96 689 38 067
1911 (pic de population) 121 378 47 768
1936 107 120 42 173
1954 106 443 41 907
1962 96 031 37 793
1968 83 721 32 948
1975 67 668 26 630
1982 62 173 24 468
1990 61 222 24 094
1999 58 849 23 160
2006 61 475 24 203
2011 60 800[2] 23 937
2017 59 631[3] 23 477

Population par quartier

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Plan des quartiers.
Année
Population Densité
(hab/km2)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 30 128 création
Année
Population Densité
(hab/km2)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 18 022 création
Année
Population Densité
(hab/km2)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 26 402 création
Année
Population Densité
(hab/km2)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 41 934 création

Politique

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Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire du 5e arrondissement de Paris sont les suivantes :

Élection Territoire Titre Nom Tendance politique - Début de mandat Fin de mandat
Municipales 5e arrondissement de Paris Maire du 5e arrdt Florence Berthout SL
Municipales Ville de Paris (4 conseillers de Paris dans le 5e arrdt) Maire de Paris Anne Hidalgo PS
Législatives 2e circonscription Député Jean Laussucq ENS

Traditionnellement un arrondissement conservateur et intellectuel (beaucoup d'universitaires, de journalistes et d'écrivains habitent le quartier), le cinquième tend à basculer à gauche depuis 2004 et les élections régionales et européennes.

L'arrondissement fut par ailleurs la circonscription d'élection de Jacques Chirac lors des élections municipales en 1977, 1983 et 1989.

Mairie du 5e arrondissement

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La mairie du 5e arrondissement.

Florence Berthout (LR puis SL) est la maire du 5e arrondissement de Paris depuis . Elle a succédé à Jean Tiberi, maire RPR puis UMP de 2001 et ancien maire de Paris. Florence Berthout a quitté LR en juin 2019[4].

Liste des maires successifs depuis 1983
Élection Identité Parti Notes
1983 Jean Tiberi RPR Élu en 1983, 1989 et 1995.
1995 Jean-Charles Bardon RPR En remplacement de Jean Tiberi, élu maire de Paris.
2001 Jean Tiberi RPR puis UMP Élu en 2001 et 2008.
Il est alors le plus ancien maire d'arrondissement de la capitale.
2014 Florence Berthout UMP
puis LR
puis SL
Élue en 2014 et 2020.

Conseillers de Paris au titre du 5e arrondissement

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Le cinquième arrondissement envoie quatre élus au Conseil de Paris. Depuis juin 2020, ceux-ci sont :

Représentation politique

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Secteur Arrondissement Conseillers
de Paris
Conseillers d'arrondissement Nombre d'élus par arrondissement Habitants par conseiller de Paris
de 1983 à 2014 de 2014 à 2020 depuis 2020[5] avant 2014 de 2014 à 2020 depuis 2020[5] avant 2014 de 2014 à 2020 depuis 2020[5] en 2015[6],[7] en 2021[8],[7]
Paris Centre 1er 3 en diminution1 en stagnation8 10 en stagnation10 en diminution16 13 en diminution11 en diminution24 16 545 12 269
2e 3 en diminution2 10 en stagnation10 13 en diminution12 10 398
3e 3 en stagnation3 10 en stagnation10 13 en stagnation13 11 683
4e 3 en diminution2 10 en stagnation10 13 en diminution12 13 573
5e 5e 4 en stagnation4 en stagnation4 10 en stagnation10 en stagnation10 14 en stagnation14 en stagnation14 14 833 14 210
6e 6e 3 en stagnation3 en stagnation3 10 en stagnation10 en stagnation10 13 en stagnation13 en stagnation13 14 143 13 403
7e 7e 5 en diminution4 en stagnation4 10 en stagnation10 en stagnation10 15 en diminution14 en stagnation14 13 533 11 987
8e 8e 3 en stagnation3 en stagnation3 10 en stagnation10 en stagnation10 13 en stagnation13 en stagnation13 12 231 11 708
9e 9e 4 en stagnation4 en stagnation4 10 en stagnation10 en stagnation10 14 en stagnation14 en stagnation14 14 852 14 738
10e 10e 6 en augmentation7 en stagnation7 12 en augmentation14 en stagnation14 18 en augmentation21 en stagnation21 13 110 11 935
11e 11e 11 en stagnation11 en stagnation11 22 en stagnation22 en stagnation22 33 en stagnation33 en stagnation33 13 621 12 962
12e 12e 10 en stagnation10 en stagnation10 20 en stagnation20 en stagnation20 30 en stagnation30 en stagnation30 14 234 14 095
13e 13e 13 en stagnation13 en stagnation13 26 en stagnation26 en stagnation26 39 en stagnation39 en stagnation39 14 094 13 719
14e 14e 10 en stagnation10 en stagnation10 20 en stagnation20 en stagnation20 30 en stagnation30 en stagnation30 13 999 13 637
15e 15e 17 en augmentation18 en stagnation18 34 en augmentation36 en stagnation36 51 en augmentation54 en stagnation54 13 055 12 653
16e 16e 13 en stagnation13 en stagnation13 26 en stagnation26 en stagnation26 39 en stagnation39 en stagnation39 12 730 12 466
17e 17e 13 en diminution12 en stagnation12 26 en diminution24 en stagnation24 39 en diminution36 en stagnation36 14 044 13 701
18e 18e 14 en augmentation15 en stagnation15 28 en augmentation30 en stagnation30 42 en augmentation45 en stagnation45 13 172 12 563
19e 19e 12 en augmentation14 en stagnation14 24 en augmentation28 en stagnation28 36 en augmentation42 en stagnation42 13 261 12 973
20e 20e 13 en augmentation14 en stagnation14 26 en augmentation28 en stagnation28 39 en augmentation42 en stagnation42 13 968 13 558
Nombre d'élus 163 163 163 354 364 340 517 527 503 13 537 13 087
  • Sous-représentation supérieure de 5 % à la moyenne.
  • Sur-représentation supérieure de 5 % à la moyenne.


Circonscriptions législatives

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Avant 2012

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De 1958 à 1986, l'arrondissement était intégré dans la troisième circonscription de Paris. Jean-Marie Le Pen (CNIP) y est élu en 1958 et battu en 1962 par René Capitant (UNR).

De 1968 à 2012, le député de la circonscription est Jean Tiberi (UDR puis RPR et UMP). Celle-ci devient en 1986 la deuxième circonscription de Paris, englobant outre la totalité de l'arrondissement et la partie sud du 6e.

Depuis 2012

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Depuis 2012, l'arrondissement est totalement intégré dans la Deuxième circonscription de Paris, comprenant outre le 5e, une partie du 6e arrondissement (quartiers de la Monnaie, de l'Odéon et Saint-Germain-des-Prés) et une partie du 7e arrondissement (quartiers du Gros-Caillou, des Invalides et Saint-Thomas-d'Aquin).

Résultats des élections dans le 5e arrondissement

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Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e %
Présidentielle 2017[9] EM 39,72 LR 26,68 LFI 16,00 PS 10,01 EM 90,45 FN 9,55
Présidentielle 2022[10] LREM 38,82 LFI 26,05 REC 8,69 EELV 7,86 LREM 86,56 RN 13,44
Législatives 2022 2e[11] PS-Nupes 37,06 Ren-Ens 32,77 LR 11,10 DIV 6,38 Ren 52,88 LFI 47,12
Législatives 2024 2e[12] PS-NFP 44,76 Ren diss. 19,21 Ren-Ens 16,79 RN 9,49 PS 56,18 Ren-Ens 43,82

Culture et patrimoine

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Musées

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La Grande galerie de l'Évolution du Muséum national d'histoire naturelle.

Parmi les principaux musées et institutions culturelles, le Muséum national d'histoire naturelle comprend le Jardin des plantes et différentes galeries dont la Grande galerie de l'évolution. Attenant à l'Université Pierre-et-Marie-Curie, l'Institut du monde arabe propose de nombreuses expositions thématiques tout au long de l'année. Le Musée du Moyen Âge – Thermes et hôtel de Cluny est le conservatoire des arts de cette période, abritant notamment la célèbre tapisserie de La Dame à la licorne. Enfin le Panthéon de Paris abrite les tombes des femmes et des hommes illustres de la France.

Par ailleurs, le Musée de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris est consacré à l'histoire des hôpitaux de Paris et le Musée du service de santé des armées de l'Hôpital du Val-de-Grâce à celle des armées. Il existe également deux musées « administratifs » avec le Musée de l'enseignement public, situé rue Gay-Lussac, et le Musée de la Préfecture de Police, rue des Carmes, au sein du commissariat de police. Enfin, le quai Saint-Bernard accueille en permanence le Musée de la sculpture en plein air de la Ville de Paris.

Institutions publiques et culturelles

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La bibliothèque Sainte-Geneviève.

Des centres culturels variés sont situés dans le 5e, tels que le Centre culturel irlandais de Paris et l'Institut finlandais, rue des Écoles. Depuis sa réouverture en 2007, le collège des Bernardins est devenu un important centre de conférences, d'expositions, et d'enseignement du diocèse de Paris. Le Bureau d'enquêtes sur les événements de mer (BEAmer) a eu son siège dans le 5e arrondissement[13].

Édifices religieux

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Église Saint-Étienne-du-Mont.

Places emblématiques

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Cinémas et théâtres

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La rue Mouffetard.

Le 5e arrondissement de Paris, par son histoire, ses monuments et ses diverses institutions culturelles, est l'un des plus riches de la capitale, ouvert à tous les domaines artistiques et éducatifs. Il abrite notamment des lieux de sortie, notamment au sein des quartiers Latin, Mouffetard et Saint-Séverin.

L'arrondissement possède notamment une exceptionnelle densité de salles d'art et essai avec au moins douze cinémas indépendants, représentant une bonne vingtaine de salles. Parmi les plus actifs culturellement se trouvent le Grand Action, l'Écoles Cinéma Club (ex-Écoles 21, ex-Desperado), Le Champo, la Filmothèque, le Reflet Médicis, le cinéma du Panthéon (probablement la plus belle salle de l'arrondissement et l'une des plus anciennes de Paris, ouverte en 1907), l'Espace Saint-Michel, le Studio Galande, l'Accatone, La Clef, L'Épée de bois et le Studio des Ursulines. Il est également un lieu fréquent de tournage de films ou de téléfilms (parmi les plus célèbres : La Vérité de Henri-Georges Clouzot, À bout de souffle de Jean-Luc Godard, Le Signe du Lion d'Éric Rohmer, Minuit à Paris de Woody Allen), que ce soit dans les quartiers La Sorbonne, Mouffetard et Panthéon ou au Jardin des Plantes.

Quelques petits théâtres se trouvent dans l'arrondissement, dont le Théâtre de la Huchette, le Théâtre de la Vieille-Grille et le Théâtre Mouffetard.

Enseignement

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Lieux d'enseignement secondaire

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Le lycée Louis-le-Grand.

Lieux d'enseignement supérieur

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Campus Curie, rue Saint-Jacques.
Les laboratoires de physique, chimie et sciences de la terre de l'ENS.

Espaces verts

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Jardin Tino-Rossi et bords de Seine.

Outre les Quais de Seine, l'arrondissement comprend un certain nombre d'espaces verts, notamment le Jardin des plantes s'étendant sur 23,5 ha.

Économie

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En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 38 780 , ce qui place le 5e arrondissement au 6e rang parmi les vingt arrondissements de Paris[14].

Personnalités nées et décédées dans l'arrondissement

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Notes et références

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  1. Source : article R2512-1 du Code général des collectivités territoriales (partie réglementaire), sur Légifrance.
  2. Population légale Insee au 1er janvier 2014 (population au 1er janvier 2011).
  3. Population légale Insee au 1er janvier 2020 (population au 1er janvier 2017).
  4. https://www.politiquemania.com/forum/vie-partis-f16/vie-interne-ump-les-republicains-t239-510.html
  5. a b et c « Tableau déterminant la composition du Conseil de Paris et des conseils d'arrondissement » [PDF], sur Préfecture d'Île-de-France, .
  6. Insee, « Populations légales 2015 - Commune de Paris (75056) », (consulté le ).
  7. a et b À la fin de l'URL, remplacer 75056, le code Insee de Paris, par celui de l'arrondissement désiré, 751XX, où XX varie de 01 à 20, pour obtenir les statistiques y correspondant.
  8. Insee, « Populations légales 2021 - Commune de Paris (75056) », (consulté le ).
  9. « Résultats de l'élection présidentielle 2017 - 5e arrondissement de Paris »
  10. « Résultats de l'élection présidentielle 2022 - 5e arrondissement de Paris »
  11. « Résultats des élections législatives 2022 - 5e arrondissement de Paris »
  12. « Résultats des élections législatives 2024 - 5e arrondissement de Paris »
  13. Contact, Bureau d'enquêtes sur les événements de mer (BEAmer), , consulté le .
  14. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2011 », sur www.insee.fr (consulté le ).

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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